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Quelle alimentation pour moi ?: Volume 3.
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Quelle alimentation pour moi ?: Volume 3.
Livre électronique479 pages4 heures

Quelle alimentation pour moi ?: Volume 3.

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À propos de ce livre électronique

Cédric MENARD, diététicien-nutritionniste diplômé d'état français, installé depuis 2008 en profession libérale, associe son expérience professionnelle et ses compétences en nutrition, pour vous proposer le mode d'alimentation le plus optimal si vous souffrez de gastrite, de reflux gastro-oesophagiens, d'hernie hiatale, de dyspepsies, d'oesophagite peptique, de constipation et de diarrhée chroniques, de la maladie de Crohn,de la rectocolite hémorragique, de diverticules coliques, de dénutrition, d'anémie, d'hypertriglycéridémie, d'ostéoporose, de dénutrition, ou bien si vous êtes soumis(e) au régime sans sel (ou pauvre en sel). Les conseils nutritionnels sont très détaillés, et sont tous associés à des exemples de réalimentation appropriés et parfaitement adaptés à chaque pathologie.
LangueFrançais
Date de sortie24 août 2023
ISBN9782322491414
Quelle alimentation pour moi ?: Volume 3.
Auteur

Cédric Ménard

Cédric MENARD est diététicien-nutritionniste diplômé d'Etat français, exerçant depuis 2008 en profession libérale dans le département de la Manche. Cédric MENARD fait partie des très rares diététiciens-nutritionnistes de France à être diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009, le spécialisant en micronutrition. La collection écrite par l'auteur "Savoir quoi manger, tout simplement..." représente pas moins d'une centaine d'ouvrages tous traitant de la diététique. Site Internet de l'auteur : www.cedricmenardnutritionniste.com

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    Aperçu du livre

    Quelle alimentation pour moi ? - Cédric Ménard

    Le glossaire, en fin d’ouvrage, vous sert de dictionnaire pour les termes médicaux en gras, qui sont accompagnés d’un astérisque*.

    Avertissement très important : les conseils nutritionnels et les menus qui vous sont proposés dans cet ouvrage sont strictement spécifiques à la pathologie, ou à la période de la vie, qui titre le chapitre la définissant et essentiellement celle-ci. Les lecteurs qui souffrent simultanément de deux pathologies différentes, devront suivre les recommandations diététiques associées aux deux pathologies de façon simultanée. J’invite fortement le lecteur à se rapprocher de son médecin en cas de doute sur la définition même de ses problèmes de santé, afin d’être absolument certain de la définition donnée à la pathologie dont il souffre, et ce, afin d’utiliser cet ouvrage dans les meilleures conditions possibles. L’auteur ne sera tenu pour responsable de complications éventuelles de santé, pouvant être liées à la mauvaise utilisation de cet ouvrage, comme, par exemple, la mauvaise connaissance de la pathologie de la part du lecteur ou de l’utilisation abusive de l’ouvrage. Merci de votre vigilance dans l’utilisation de cet ouvrage.

    Mon site internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    SOMMAIRE DU TOME 3

    Définition sommaire des diverses familles alimentaires

    Alimentation lors de pathologies stomacales

    La gastrite

    Le reflux gastro-œsophagien

    Les hernies hiatales

    Les inconforts digestifs divers

    Les œsophagites peptiques

    Alimentation lors de pathologies intestinales

    La constipation chronique

    La diarrhée chronique

    La maladie de Crohn

    La rectocolite hémorragique

    Les diverticules coliques

    Alimentation lors de pathologies dues à des facteurs divers

    La dénutrition des personnes âgées

    Les anémies

    Le régime sans sel

    L’excès de triglycérides sanguins

    L’ostéoporose

    Glossaire

    Cas de figure traités sur le plan nutritionnel dans

    « Quelle alimentation pour moi ? »

    Tome 1

    - La leucinose.

    - L’alimentation des femmes allaitantes en bonne santé.

    - L’alimentation des femmes enceintes en bonne santé.

    - L’alimentation d’une enfant ou d’un ado en bonne santé.

    - L’alimentation des adultes en bonne santé.

    - L’alimentation des personnes âgées en bonne santé.

    - Les glycogénoses (type 1 et type3).

    - La phénylcétonurie.

    - La tyrosinose.

    - L’hémochromatose.

    - L’intolérance au fructose.

    - L’intolérance au galactose.

    - L’intolérance au lactose.

    - La maigreur constitutionnelle de l’adulte.

    Pathologies traitées sur le plan nutritionnel dans

    « Quelle alimentation pour moi ? »

    Tome 2

    - L’angine de poitrine ou angor pectoris.

    - L’athérosclérose.

    - L’hypertension artérielle.

    - L’infarctus du myocarde.

    - L’insuffisance cardiaque.

    - Les lithiases urinaires et diverses néphrocalcinoses

    - L’insuffisance rénale.

    - La pancréatite chronique calcifiante.

    - La mucoviscidose.

    - Les hypoglycémies.

    - L’hypothyroïdie.

    - Diverses allergies alimentaires.

    - L’intolérance au gluten.

    PRESENTATION SOMMAIRE DES DIVERSES FAMILLES ALIMENTAIRES

    Un petit chapitre pratique pour vous présenter brièvement les différentes familles alimentaires. Ainsi, face à votre éventuelle pathologie (ou non), vous saurez mieux appréhender les conseils nutritionnels proposés dans cet ouvrage. A savoir que la présentation des produits dans chacune de leur famille alimentaire, ne signifie pas qu’ils vous soient tous autorisés dans votre alimentation courante !

    Attention : les listes proposées ne sont pas complètes.

    Les produits laitiers : il s’agit de tous les produits à base de lait de mammifère : lait entier, demi écrémé, écrémé de vache, de brebis, d’ânesse, de chèvre... et de tous les produits dérivés qui en découlent : yaourt, fromage frais, petit suisse, crème fraîche et beurre (ces deux derniers seront prioritairement associés à la famille alimentaire des matières grasses), babeurre, kéfir, tous les fromages, desserts lactés (riz au lait, crème dessert...) Les produits laitiers peuvent être allégés en matières grasses, être sans sucre, édulcorés, sucrés, sans lactose, sans galactose, aromatisés ou non, mais ils représenteront toujours des apports importants en calcium.

    Par mesure de praticité, on considèrera que le lait d’amande, le lait d’avoine, le lait de soja et tous les produits qui en contiennent (yaourt au soja...) font partie de cette famille alimentaire des produits laitiers, apports de calcium.

    Les viandes, poisson, œuf et assimilés : toutes les viandes, tous les poissons, tous les œufs et tous les produits industriels ou non et les plats préparés qui en contiennent dans des proportions convenables : raviolis, cassoulet, hachis, quiches... Les assimilés seront : les crustacés (coques, moule, crevettes, crabe...), le surimi...

    Ils représenteront toujours des apports importants en protéines animales.

    Les féculents : voir la liste des féculents sur mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    Les féculents sont, dans l’alimentation courante, surtout représentés par : le pain, les pommes de terre, les légumes secs, le riz, les pâtes, le quinoa, le boulgour et tous les produits alimentaires à base de farine de blé, orge, avoine, seigle, sarrasin, maïs, quinoa, riz, fécule de pommes de terre, le tapioca... Ils représenteront toujours des apports importants en amidon, qui est la source d’énergie principale et indispensable pour l’organisme. Ils sont également appelés : sucres lents.

    Les légumes verts : voir la liste des légumes verts sur mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    Ils représenteront toujours des apports importants en fibres alimentaires végétales, en vitamines et en sels minéraux.

    Les matières grasses : il s’agit de tous les corps gras tels l’huile végétale, la margarine végétale, le beurre, le saindoux, la crème fraîche qui sont les plus répandus, ils peuvent être allégés, salé ou non... Ils représenteront toujours des apports importants en énergie, et en fonction du corps gras concerné : en omégas, en cholestérol, en acides gras et en vitamines A, E, D et K.

    Les fruits frais : tous les fruits sont représentés dans cette catégorie, ainsi que les compotes de fruits, les jus de fruits, les confitures riches en fruits et appauvries en sucre rentrent dans cette catégorie... Ils représenteront toujours des apports importants en fibres alimentaires végétales, en vitamines et en sels minéraux.

    Les produits sucrés : il s’agit du sucre blanc, roux, de canne, glace, semoule... et de tous les produits qui en contiennent : bonbons, pâtisseries, gâteaux, biscuits, miel, chocolats, confitures, gelées, marmelades... Ils représenteront toujours des apports importants en glucose, source d’énergie pour l’organisme. Ils sont aussi appelés : sucres rapides.

    Alimentation

    lors de pathologies stomacales.

    La gastrite

    Le reflux gastro-œsophagien

    Les hernies hiatales

    Les inconforts digestifs divers

    Les œsophagites peptiques

    LA GASTRITE

    Les mots accompagnés d’un astérisque* sont définis à la page 427.

    Définition : la gastrite correspond à une altération inflammatoire de la muqueuse gastrique. Il existe des gastrites aiguës et des gastrites chroniques.

    Physiopathologie : une gastrite peut être asymptomatique sur le plan clinique ou se manifester par des douleurs gastriques. Elle peut être associée à des anémies*, et des hémorragies locales peuvent apparaître.

    L’étiologie* d’une gastrite chronique est inconnue. Cependant de nombreux facteurs peuvent favoriser son apparition, tels l’abus de l’alcool et/ou du tabac par exemple.

    Mesures hygiéno-diététiques : la diététique intervient difficilement dans le traitement des gastrites, en effet, certains aliments ou groupes d’aliments, non mentionnés dans cet ouvrage, vous poseront peut-être des problèmes, alors que d’autres aliments, qui y sont mentionnés comme vous étant déconseillés, ne vous en poseront peut-être pas. Tout est question de tolérance personnelle ! Voici cependant les règles hygiéno-diététiques à suivre, qui sont les plus communes aux gastrites :

    1- Suppression définitive et totale du tabac.

    Pourquoi ? Le tabac altère la muqueuse gastrique et favorise son inflammation.

    2- Suppression définitive et totale des alcools.

    Pourquoi ? L’alcool altère la muqueuse gastrique et favorise son inflammation.

    3- Certains malades ne tolèrent pas les boissons gazeuses.

    Pourquoi ? Il semblerait que chez certains malades, les hydrogénocarbonates contenus dans les eaux gazeuses, favorisent les inflammations de la muqueuse gastrique.

    4- Evitez au maximum les graisses cuites (pas de cuisson des viandes dans la matière grasse, évitez les viandes en sauce...), pas de produit frit.

    Pourquoi ? Les graisses cuites rendent le temps de digestion plus long, le travail stomacal s’en retrouve alors augmenté. De plus, les graisses cuites apportent des substances plus ou moins nocives pour la muqueuse gastrique, qui se retrouve alors plus facilement sujette à l’inflammation entraînant la gastrite.

    5- Pas d’aliments épicés (évitez le poivre, le piment, le curry, toutes les épices, la sauce soja, le ketchup, la moutarde...)

    Pourquoi ? Les aliments épicés risquent fort d’enclencher une inflammation de la muqueuse gastrique.

    6- Prendre bien son temps pour manger et bien mastiquer les aliments.

    Pourquoi ? Il est important de réduire au maximum le travail et le temps de travail postprandial* de l’estomac au maximum.

    7- Pas de repas copieux, faites des repas légers.

    Pourquoi ? Il est important de réduire au maximum le travail et le temps de travail postprandial de l’estomac au maximum.

    8- Le café fort et le thé fort sont à éviter.

    Pourquoi ? Le café fort et le thé fort, altèrent la muqueuse gastrique et favorisent son inflammation.

    9- Les chewing-gums avec ou sans sucre devront être supprimés.

    Pourquoi ? Le masticage de chewing-gum, favorise la sécrétion gastrique qui se prépare à recevoir des aliments à digérer, et qu’il ne reçoit pas, et donc, « il tourne à vide », ce qui est un mauvais point pour un estomac déjà malade. De plus, la consommation de chewing-gum entraîne de l’aérophagie.

    10- Le problème des frites ne dépend pas de la qualité de l’huile utilisée, mais dépend du nombre de bain de friture déjà utilisé : plus l’huile sera vierge de friture, moins votre muqueuse gastrique sera altérée. Le mieux reste cependant de consommer des frites surgelées qui seront cuites au four.

    Pourquoi ? Plus une huile de friture est utilisée, plus celle-ci s’enrichie en substances actives (des produits d’altérations thermo-oxydatifs) très mauvaises pour la muqueuse gastrique, elles encouragent fortement l’inflammation de la muqueuse.

    11- Certaines personnes auront du mal avec les viandes rouges, dans ce cas, supprimez-les.

    Pourquoi ? Il s’agit ici d’une intolérance personnelle, qui est souvent propre à chacun, dans le cas d’une gastrite.

    12- Les produits laitiers ne posent pas de problème particulier si ceux-ci sont apportés en quantités modérées. Ne pas les consommer dans l’optique de soulager les douleurs liées à la gastrite, vous ne feriez qu’aggraver le problème.

    Pourquoi ? Souvent, en cas de douleurs liées à la gastrite, le malade boit du lait en quantité pour soulager les maux, c’est une erreur. En effet, que se passe-t-il si vous buvez de l’eau en quantité pour soulager les brûlures buccales liées à la consommation de pigment ? Oui, cela aggrave le problème des sensations de brûlure !

    13- Limitez le sucre et les produits sucrés au maximum.

    Pourquoi ? Ces produits possèdent une forte osmolarité*, ce qui entraîne une augmentation du temps de digestion stomacale en période postprandiale, ce qu’il faut mieux éviter à tout prix.

    14- Evitez les agrumes comme l’orange, la mandarine, le citron, les fruits de la passion, l’ananas et le kiwi.

    Pourquoi ? Ces produits sont riches en vitamine C, qui risque d’encourager les inflammations de la muqueuse gastrique.

    15- Le vinaigre, dans certains cas, peut également poser problème ainsi que le jus de citron. Dans ce cas, on les évitera également. Essayez de couper votre vinaigrette maison avec de l’eau, cela peut faire des miracles : 1/3 huile + 1/3 vinaigre + 1/3 eau.

    Pourquoi ? Le vinaigre et le jus de citron sont des acides, ils peuvent éventuellement altérer la muqueuse gastrique et favoriser son inflammation.

    16- Il peut être également intéressant de boire des eaux riches en HCO3- (hydrogénocarbonates) tel Vichy St Yorres, Vals, St Célestin...

    Pourquoi ? A tenter, et ce, malgré les gaz, car les HCO3-peuvent, en augmentant sensiblement le pH (acide) de l’estomac, contribuer à diminuer les douleurs ! A tenter selon vos tolérances personnelles (voir point N°3).

    17- Souvenez-vous de la nécessité de réduire au maximum le temps de travail de l’estomac : repas légers (surtout le dîner), pas d’épices, pas de graisse cuite, pas de friture, et pas de stress.

    18- Evitez autant que possible la consommation d’aspirine.

    Pourquoi ? L’aspirine est agressive pour la muqueuse gastrique.

    Plan type d’une journée d’alimentation équilibrée, adapté aux personnes souffrant de gastrite.

    ATTENTION : il s’agit d’une proposition d’alimentation adaptée aux personnes qui souffrent de gastrite, c'est-à-dire aux personnes qui ne souffrent d’aucune autre pathologie associée, et qui ne réclament aucune mesure diététique particulière autre, que celle due à la gastrite.

    Le petit-déjeuner

    Le petit déjeuner doit être énergétique, riche en sucres lents sous forme de féculents, mais également riche en calcium, en eau et doit apporter un peu de matières grasses et des fibres alimentaires végétales en quantité.

    Voici la composition de petit-déjeuner que je vous conseille :

    Un apport en produit laitier au choix, ces apports sont importants : laits de mammifères (vache, brebis, chèvre...) demi-écrémés ou écrémés, lait d’amande, lait de soja, yaourt, petit suisse, fromage blanc, tous sucrés ou non, avec ou sans fruit, à base de soja ou non, tous édulcorés ou non, allégés en matières grasses ou non, fromage au choix, crème dessert lactée, crème pâtissière, flan… mais peut également être apporté sous la forme de riz au lait, semoule au lait...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en féculent au choix : pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc, le pain peut être grillé soi-même sans problème), céréales complètes type muesli, flocons d’avoine, biscuits spéciaux pour petit-déjeuner riches en céréales, riz au lait, semoule au lait, pain suédois à la farine complète, chocos, parfois des pains au lait… Evitez de consommer : toutes les biscottes, cracottes, brioches, les céréales allégées pour régime, les céréales à base de blé soufflé qui sont très sucrées, les galettes de riz soufflé, brioches... produits trop gras et/ou trop sucrés.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive, ils apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (si céréales complètes notamment).

    Un apport en fruit au choix (sauf les agrumes ou produits à base d’agrumes) : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruit avec leur pulpe, compote de fruits sans sucre ajouté.

    Apports en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Un apport en matières grasses : privilégiez le beurre (doux ou demi-sel), mais pas d’excès d’apport dans le petit déjeuner. Attention à la margarine végétale, qui apporte de l’huile de palme en quantité plus ou moins importante, je ne vous la conseille pas. Les beurres allégés en matières grasses sont également allégés en vitamines A, E et D (donc pas très intéressants en définitive).

    Apports indispensables en acides gras, cholestérol, vitamines A, E et D et en énergie.

    Des apports en produits sucrés : confitures, gelées, marmelades, sucres, miel, chocolats, gâteaux riches en sucre, céréales soufflées sucrées... n’ont pas d’intérêt particulier. Je conseille de les éviter. Le goût du sucre peut-être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans problème.

    Un apport en légumes verts : sous forme de potage par exemple, sera possible et sera même très intéressant.

    Apports en fibres alimentaires végétales, en eau, en vitamines et en sels minéraux.

    Le déjeuner et le dîner

    Le déjeuner doit être énergétique, riche en sucres lents sous forme de féculent, mais doit être également riche en protéines animales, en calcium, en eau et doit apporter un peu de matières grasses, mais pas sous forme cuite, ainsi que des fibres alimentaires végétales en quantité importante.

    Le dîner ne doit pas être aussi calorique que le déjeuner, la présence des féculents n’est pas une obligation. Les apports en protéines animales peuvent être évités. Les apports alimentaires en calcium, en eau seront importants, et ceux en matières grasses (pas sous forme cuite) limités. Des fibres alimentaires végétales, apportées en quantité, sont impératives.

    Voici la composition de déjeuner que je vous conseille :

    Un apport en produit laitier au choix, ces apports sont importants : laits de mammifères (vache, brebis, chèvre...) entiers, demi-écrémés, écrémés, lait d’amande, lait de soja, yaourt, petit suisse, fromage blanc, sucrés ou non, avec ou sans fruit, à base de soja ou non, édulcorés ou non, allégés en matières grasses ou non, fromage au choix, crème dessert lactée, crème pâtissière, flan… mais peut également être apporté sous la forme de riz au lait, semoule au lait...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en viande, poisson, œufs ou assimilés* : environ 100g suffisent par déjeuner, ces apports sont importants. Les modes de cuisson seront grillés, au court-bouillon, au four, en papillote, au micro-onde. Pas de viandes en sauce, pas de friture et ne pas cuisiner dans la matière grasse. Pas d’épice, pas de plat épicé et attention à l’excès de poivre. Les apports en poisson sont très intéressants.

    Apports en protéines animales de haute valeur biologique, en calcium, en vitamines et en sels minéraux.

    Un apport indispensable en féculents : vous devez consommer du pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc). Vous devez également consommer du riz complet, ou des pâtes complètes ou encore des légumes secs (flageolet, coco, lentilles, soissons...), des pommes de terre… (Rendez vous sur mon site Internet, à la rubrique « liste des féculents », pour obtenir une information beaucoup plus complète sur les féculents de disponibles à la consommation courante). Les céréales blutées* seront à éviter autant que possible. Les féculents représentent les fondations de votre alimentation et de votre équilibre alimentaire, ils sont indispensables.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive. Les féculents apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (surtout si céréales complètes).

    Un apport indispensable en légumes verts : la consommation de légumes crus est conseillée pour au moins le 1/3 de ces apports totaux journaliers. Les légumes verts peuvent être également cuits, en boîte, surgelés, apportés sous forme de poêlée cuisinée (surgelée ou non), frais, sous forme de potage...

    Apports en fibres alimentaires végétales, en sels minéraux, en vitamines et en eau.

    Un apport en matières grasses : pas de graisses cuites telles les viandes cuites dans la matière grasse. Pas trop de crème fraîche.

    Evitez la margarine végétale si possible. Privilégiez l’huile d’olive pour la cuisson et l’huile de noix pour l’assaisonnement. Cependant, l’alternance régulière des huiles végétales est conseillée. Pas d’excès dans les apports.

    Apports indispensables en acides gras, omégas 3, 6 et 9, en vitamines A, E, K et D et en énergie.

    Un apport en fruit au choix (sauf les agrumes ou produits à base d’agrumes) : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruit avec leur pulpe, compote de fruits sans sucre ajouté, fruits pochés.

    Apports indispensables en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Des apports en produits sucrés : confiture, gelée, marmelade, sucres, miel, chocolats, gâteaux riches en sucre... n’ont pas d’intérêt particulier. Je vous conseille de les limiter au maximum. Le goût du sucre peut être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans aucun problème.

    Voici la composition de dîner que je vous conseille :

    Un apport en produit laitier au choix, ces apports sont importants : laits de mammifères (vache, brebis, chèvre...) entiers, demi-écrémés, écrémés, lait d’amande, lait de soja, yaourt, petit suisse, fromage blanc, sucrés ou non, avec ou sans fruit, à base de soja ou non, édulcorés ou non, allégés en matières grasses ou non, évitez le fromage, crème dessert lactée, crème pâtissière, flan… mais peut également être du riz au lait, semoule au lait...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en viande, poisson, œufs ou assimilés* : environ 100g suffisent, cependant, ils peuvent être totalement évités au dîner. Les modes de cuisson seront grillés, au court-bouillon, au four, en papillote, au micro-onde. Pas de viandes en sauce, pas de friture et ne pas cuisiner dans la matière grasse. Pas d’épice, pas de plat épicé et attention à l’excès de poivre. Les apports en poisson sont très intéressants.

    Apports en protéines animales de haute valeur biologique, en calcium, en vitamines et en sels minéraux.

    Un apport en féculents : non indispensable au dîner. Si sensations de faim nocturnes, ou activité physique assez importante dans la journée, des apports en féculents peuvent alors être maintenus au repas du dîner, et respecteront les mêmes règles nutritionnelles qu’au déjeuner : consommez du pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc). Vous devez également consommer du riz complet, ou des pâtes complètes ou encore des légumes secs (flageolet, coco, lentilles, soissons...), des pommes de terre… Les céréales blutées* seront à éviter autant que possible.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive. Les féculents apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (surtout si céréales complètes).

    Un apport indispensable en légumes verts : la consommation de légumes crus est conseillée pour au moins le 1/3 de ces apports totaux journaliers. Les légumes verts peuvent être également cuits, en boîte, surgelés, apportés sous forme de poêlée cuisinée (surgelée ou non), frais, sous forme de potage...

    Apports en fibres alimentaires végétales, en sels minéraux, en vitamines et en eau.

    Un apport en matières grasses : pas de graisses cuites telles les viandes cuites dans la matière grasse. Evitez la crème fraîche. Evitez la margarine végétale si possible. Privilégiez l’huile d’olive pour la cuisson et l’huile de noix pour l’assaisonnement. Cependant, l’alternance régulière des huiles végétales est conseillée. Pas d’excès dans les apports.

    Apports indispensables en acides gras, omégas 3, 6 et 9, en vitamines A, E, K et D et en énergie.

    Un apport en fruit au choix (sauf les agrumes ou produits à base d’agrumes) : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruits avec leur pulpe, compote de fruit sans sucre ajouté, fruits pochés = apports en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Des apports en produits sucrés : confiture, gelée, marmelade, sucres, miel, chocolats, gâteaux riches en sucre... n’ont pas d’intérêt particulier. Je vous conseille de les limiter au maximum. Le goût du sucre peut être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans aucun problème.

    Le goûter

    Au mieux : à éviter. Cependant, si l’activité physique est importante dans la journée, ou dans l’après-midi, et si sensations de faim, alors pourquoi pas.

    Voici la composition de goûter que je vous conseille :

    Un apport en produit laitier au choix : laits de mammifères (vache, brebis, chèvre...) demi-écrémés ou écrémés, lait d’amande, lait de soja, yaourt, petit suisse, fromage blanc, sucrés ou non, avec ou sans fruit, à base de soja ou non, édulcorés ou non, allégés en matières grasses ou non, fromage au choix, crème dessert lactée, crème pâtissière, flan… mais peut également être apporté sous la forme de riz au lait, semoule au lait...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en féculent au choix : pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc, le pain peut être grillé soi-même sans problème), céréales complètes type muesli, flocons d’avoine, biscuits spéciaux pour petit-déjeuner riches en céréales, riz au lait, semoule au lait, pain suédois à la farine complète, chocos, parfois des pains au lait… Evitez de consommer : toutes les biscottes, cracottes, brioches, les céréales allégées pour régime, les céréales à base de blé soufflé qui sont très sucrées, les galettes de riz soufflé, brioches... produits trop gras et/ou trop sucrés.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive, ils apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (si céréales complètes notamment).

    Un apport en fruit au choix (sauf les agrumes ou produits à base d’agrumes) : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruit avec leur pulpe, compote de fruits sans sucre ajouté.

    Apports en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Un apport en matières grasses : privilégiez le beurre (doux ou demi-sel), mais pas d’excès d’apport dans le petit déjeuner. Attention à la margarine végétale, qui apporte de l’huile de palme en quantité plus ou moins importante, je ne vous la conseille pas. Les beurres allégés en matières grasses sont également allégés en vitamines A, E et D (donc pas très intéressants en définitive).

    Apports indispensables en acides gras, cholestérol, vitamines A, E et D et en énergie.

    Des apports en produits sucrés : confitures, gelées, marmelades, sucres, miel, chocolats, gâteaux riches en sucre, céréales soufflées sucrées... n’ont pas d’intérêt particulier. Je conseille de les éviter. Le goût du sucre peut-être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans problème.

    Un apport en légumes verts : sous forme de potage par exemple, sera possible et sera même très intéressant.

    Apports en fibres alimentaires végétales, en eau, en vitamines et en sels minéraux.

    Exemples de petits-déjeuners (et de goûters) conseillés pour des problèmes de gastrite.

    Exemple 1

    - Lait de mammifère (demi écrémé, écrémé, pas de lait entier), laits de soja, d’amande, de riz, d’avoine, yaourt ou fromage blanc ou petit suisse, crème dessert... vous consommerez ceux que vous aimez : au lait entier, sucré ou à 0% de matière grasse et édulcoré, avec ou sans fruit, nature ou non, au lait de soja...

    Apport en calcium.

    - Une portion de pain. Le pain sera complet ou aux céréales , si vous n’aimez pas le pain complet ni celui aux céréales, du pain blanc sera consommé à la place . Le pain peut être grillé ou non.

    Apport en féculent.

    - Beurre ou margarine végétale . Les beurres allégés (41 %, 20 %, 15 % MG...) sont allégés en calories mais également en vitamines, ce qui réduit leur intérêt nutritionnel.

    Apport en matières grasses.

    - 1 compote de fruits sans sucre ajouté.

    Apport en fruits.

    Exemple 2

    - Une portion de pain. Le pain sera complet ou aux céréales , si vous n’aimez pas le pain complet ni celui aux céréales, du pain blanc sera consommé à la place . Le pain peut être grillé ou non.

    Apport en féculent.

    - Fromage au choix (au mieux, il ne sera pas trop gras si possible).

    Apports en calcium (fromage) et en matières grasses (celles du fromage, voir ci dessous ).

    - 1 fruit frais au choix (pas d’agrume).

    Apport en fruit.

    Les matières grasses du fromage remplacent celles apportées en temps normal par le beurre, qui est dans le cas présent absent.

    Par pitié, ne soyez pas comme les normands : ne consommez pas le fromage avec du beurre (ni avec de la margarine

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