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Quelle alimentation pour moi ?: Volume 2.
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Livre électronique471 pages4 heures

Quelle alimentation pour moi ?: Volume 2.

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À propos de ce livre électronique

Cédric MENARD, diététicien-nutritionniste diplômé d'état français, installé depuis 2008 en profession libérale, associe son expérience professionnelle et ses compétences en nutrition, pour vous proposer le mode d'alimentation le plus optimal, si vous souffrez d'angine de poitrine, d'hypertension artérielle, d'athérosclérose (excès de cholestérol), d'infarctus du myocarde, d'insuffisance cardiaque, de coliques néphrétiques diverses (d'origines uriques, calciques, xanthiques et oxaliques), d'insuffisance rénale, de pancréatite, de mucoviscidose, d'hypoglycémie, d'hypothyroïdie, d'intolérance au gluten et de diverses allergies et intolérances alimentaires. Les conseils nutritionnels sont très détaillés, et sont tous associés à des exemples de réalimentation appropriés et parfaitement adaptés à chaque pathologie.
LangueFrançais
Date de sortie24 août 2023
ISBN9782322565429
Quelle alimentation pour moi ?: Volume 2.
Auteur

Cédric Ménard

Cédric MENARD est diététicien-nutritionniste diplômé d'Etat français, exerçant depuis 2008 en profession libérale dans le département de la Manche. Cédric MENARD fait partie des très rares diététiciens-nutritionnistes de France à être diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009, le spécialisant en micronutrition. La collection écrite par l'auteur "Savoir quoi manger, tout simplement..." représente pas moins d'une centaine d'ouvrages tous traitant de la diététique. Site Internet de l'auteur : www.cedricmenardnutritionniste.com

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    Aperçu du livre

    Quelle alimentation pour moi ? - Cédric Ménard

    Le glossaire, en fin d’ouvrage, vous sert de dictionnaire pour les termes médicaux en gras, qui sont accompagnés d’un astérisque*.

    Avertissement très important : les conseils nutritionnels et les menus qui sont proposés dans cet ouvrage sont strictement spécifiques à la pathologie, ou à la période de la vie, qui titre le chapitre la définissant et essentiellement celle-ci. Les lecteurs qui souffrent simultanément de deux pathologies différentes, devront suivre les recommandations diététiques associées aux deux pathologies de façon simultanée. J’invite fortement le lecteur à se rapprocher de son médecin en cas de doute sur la définition même de ses problèmes de santé, afin d’être absolument certain de la définition donnée à la pathologie dont il souffre, et ce, afin d’utiliser cet ouvrage dans les meilleures conditions possibles. L’auteur ne sera tenu pour responsable de complications éventuelles de santé, pouvant être liées à la mauvaise utilisation de cet ouvrage, comme, par exemple, la mauvaise connaissance de la pathologie de la part du lecteur ou de l’utilisation abusive de l’ouvrage. Merci de votre vigilance dans l’utilisation de cet ouvrage.

    Mon site internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    SOMMAIRE DU TOME 2

    Définition sommaire des diverses familles alimentaires

    Alimentation lors de pathologies cardiaques

    L’angine de poitrine ou angor pectoris

    L’athérosclérose

    L’hypertension artérielle

    L’infarctus du myocarde

    L’insuffisance cardiaque

    Alimentation lors de pathologies rénales

    Les néphrocalcinoses et diverses lithiases urinaires

    L’insuffisance rénale

    Alimentation lors de pathologies endocriniennes

    La pancréatite chronique

    La mucoviscidose

    Les hypoglycémies

    L’hypothyroïdie

    Alimentation lors de réactions immunitaires anormales de l’organisme

    Allergies et intolérances alimentaires

    L’intolérance au gluten

    Glossaire

    Cas de figure traités sur le plan nutritionnel dans

    « Quelle alimentation pour moi ? »

    Tome 1

    - La leucinose.

    - L’alimentation des femmes allaitantes en bonne santé.

    - L’alimentation des femmes enceintes en bonne santé.

    - L’alimentation d’une enfant ou d’un ado en bonne santé.

    - L’alimentation des adultes en bonne santé.

    - L’alimentation des personnes âgées en bonne santé.

    - Les glycogénoses (type 1 et type3).

    - La phénylcétonurie.

    - La tyrosinose.

    - L’hémochromatose.

    - L’intolérance au fructose.

    - L’intolérance au galactose.

    - L’intolérance au lactose.

    - La maigreur constitutionnelle de l’adulte.

    Pathologies traitées sur le plan nutritionnel dans

    « Quelle alimentation pour moi ? »

    Tome 3

    - La constipation chronique.

    - La dénutrition des personnes âgées.

    - La diarrhée chronique.

    - La gastrite.

    - La maladie de Crohn.

    - La rectocolite hémorragique.

    - Le reflux gastro œsophagien.

    - Le régime sans sel.

    - Les anémies.

    - Les diverticules coliques.

    - Les hernies hiatales.

    - Les inconforts digestifs divers.

    - Les œsophagites peptiques.

    - L’excès de triglycérides.

    - L’ostéoporose.

    PRESENTATION SOMMAIRE DES DIVERSES FAMILLES ALIMENTAIRES

    Un petit chapitre pratique pour vous présenter brièvement les différentes familles alimentaires. Ainsi, face à votre éventuelle pathologie (ou non), vous saurez mieux appréhender les conseils nutritionnels proposés dans cet ouvrage. A savoir que la présentation des produits dans chacune de leur famille alimentaire, ne signifie pas qu’ils vous soient tous autorisés dans votre alimentation courante !

    Attention : les listes proposées ne sont pas complètes.

    Les produits laitiers : il s’agit de tous les produits à base de lait de mammifère : lait entier, demi écrémé, écrémé de vache, de brebis, d’ânesse, de chèvre... et de tous les produits dérivés qui en découlent : yaourt, fromage frais, petit suisse, crème fraîche et beurre (ces deux derniers seront prioritairement associés à la famille alimentaire des matières grasses), babeurre, kéfir, tous les fromages, desserts lactés (riz au lait, crème dessert...) Les produits laitiers peuvent être allégés en matières grasses, être sans sucre, édulcorés, sucrés, sans lactose, sans galactose, aromatisés ou non, mais ils représenteront toujours des apports importants en calcium.

    Par mesure de praticité, on considèrera que le lait d’amande, le lait d’avoine, le lait de soja et tous les produits qui en contiennent (yaourt au soja...) font partie de cette famille alimentaire des produits laitiers, apports de calcium.

    Les viandes, poisson, œuf et assimilés : toutes les viandes, tous les poissons, tous les œufs et tous les produits industriels ou non et les plats préparés qui en contiennent dans des proportions convenables : raviolis, cassoulet, hachis, quiches... Les assimilés seront : les crustacés (coques, moule, crevettes, crabe...), le surimi... Ils représenteront toujours des apports importants en protéines animales.

    Les féculents : voir la liste des féculents sur mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    Les féculents sont, dans l’alimentation courante, surtout représentés par : le pain, les pommes de terre, les légumes secs, le riz, les pâtes, le quinoa, le boulgour et tous les produits alimentaires à base de farine de blé, orge, avoine, seigle, sarrasin, maïs, quinoa, riz, fécule de pommes de terre, le tapioca... Ils représenteront toujours des apports importants en amidon, qui est la source d’énergie principale et indispensable pour l’organisme. Ils sont également appelés : sucres lents.

    Les légumes verts : voir la liste des légumes verts sur mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com

    Ils représenteront toujours des apports importants en fibres alimentaires végétales, en vitamines et en sels minéraux.

    Les matières grasses : il s’agit de tous les corps gras tels l’huile végétale, la margarine végétale, le beurre, le saindoux, la crème fraîche qui sont les plus répandus, ils peuvent être allégés, salé ou non... Ils représenteront toujours des apports importants en énergie, et en fonction du corps gras concerné : en omégas, en cholestérol, en acides gras et en vitamines A, E, D et K.

    Les fruits frais : tous les fruits sont représentés dans cette catégorie, ainsi que les compotes de fruits, les jus de fruits, les confitures riches en fruits et appauvries en sucre rentrent dans cette catégorie... Ils représenteront toujours des apports importants en fibres alimentaires végétales, en vitamines et en sels minéraux.

    Les produits sucrés : il s’agit du sucre blanc, roux, de canne, glace, semoule... et de tous les produits qui en contiennent : bonbons, pâtisseries, gâteaux, biscuits, miel, chocolats, confitures, gelées, marmelades... Ils représenteront toujours des apports importants en glucose, source d’énergie pour l’organisme. Ils sont aussi appelés : sucres rapides.

    Alimentation lors de pathologies cardiaques.

    L’angine de poitrine ou angor pectoris

    L’athérosclérose

    L’hypertension artérielle

    L’infarctus du myocarde

    L’insuffisance cardiaque

    L’ANGINE DE POITRINE

    Les mots accompagnés d’un astérisque* sont définis à la page 401.

    Définition : pathologie également dénommée angor pectoris. Il s’agit d’un syndrome douloureux, bref, angoissant, rétrosternal*, avec sensation de constriction thoracique et de mort imminente. La douleur irradie dans le bras gauche et la mâchoire. Cette douleur est généralement due à une athérosclérose coronarienne* importante et traduit une ischémie myocardique transitoire*.

    Physiopathologie : l’angor pectoris se manifeste dès lors que les artères coronaires (artères qui irriguent le cœur en sang nourricier), se retrouvent bouchées, dans le cas présent, par l’athérosclérose (bouchon calcifié de cholestérol, calcium, protéines...) Suite à un effort, en général bref et violent, le coeur se retrouve brutalement insuffisamment irrigué (à cause du bouchon d’athérosclérose qui empêche le passage du sang), et donc, se retrouve en manque d’oxygène, d’où l’angor et ses douleurs caractéristiques. La douleur est de brève durée mais peu se répéter plus ou moins souvent. En général, un infarctus du myocarde et/ou une insuffisance cardiaque sont à craindre à plus ou moins long terme, si un traitement médical n’est pas appliqué au plus vite, dès les premiers épisodes douloureux. Donc, si vous reconnaissez ces signes cliniques, consultez votre médecin MAINTENANT !

    Mesures hygiéno-diététiques :

    1- Suppression du tabac, suppression d’exercices physiques violents, suppression de l’alcool, suppression des gros repas, faire une sieste de 30 minutes après chaque déjeuner.

    Pourquoi ? Le cœur à besoin de repos, car celui-ci se retrouve rapidement mal oxygéné par ses artères nourricières plus ou moins bouchées. Le tabac favorise fortement l’athérosclérose. Les gros repas entraînent une suractivité cardiaque. La sieste permet de favoriser la digestion, et repose le cœur car le travail cardiaque diminue pendant cette période digestive.

    2- Les apports en café et en thé seront modérés.

    Pourquoi ? Ce sont des excitants qui risquent d’entraîner des modifications néfastes du rythme cardiaque. Au mieux, favorisez les cafés décaféinés.

    3- Si les crises d’angor sont rapprochées, il est conseillé de faire un goûter et de limiter, en quantité, les prises alimentaires du déjeuner.

    Pourquoi ? Cela permet de diminuer le travail cardiaque suite aux repas.

    4- En cas de surpoids, il faut absolument perdre du poids.

    Pourquoi ? L’excès de poids augmente le travail cardiaque, aussi bien au repos qu’à l’effort, donc, l’excès de poids doit être traité par un amaigrissement personnalisé, adapté et surtout de qualité.

    5- Le régime alimentaire, le plus parfaitement adapté en cas d’angor pectoris, est celui traitant de l’excès de cholestérol sanguin.

    Pourquoi ? Très généralement, l’angor pectoris est du à un excès de cholestérol sanguin, favorisant l’athérosclérose, et dans le cas présent, touchant les artères coronaires. Donc, on traite la pathologie à la source, en mettant en place un régime hypocholestérolémiant, associé aux quelques points supplémentaires qui précèdes, typiques de l’angor pectoris.

    Si vous souffrez d’hypercholestérolémie, associée ou non à un excès de poids, je vous conseille fortement de vous procurer mon ouvrage « Au secours, j’ai trop de cholestérol !» traitant exclusivement de l’hypercholestérolémie et des mesures diététiques adaptées à chacun d’entre vous, en fonction de la nécessité ou non, de perdre du poids, en parallèle aux règles diététiques indispensables à cette pathologie.

    6- Evitez au maximum de consommer les matières grasses d’origine animale : saindoux, gras des viandes, crème fraîche, fromages, beurre en trop grande quantité...

    Pourquoi ? TRES IMPORTANT : le cholestérol est un lipide d’origine strictement animale. Les végétaux ne savent pas synthétiser le cholestérol.

    7- Attention à la consommation de certaines graisses végétales qui sont à l’état solide à température ambiante.

    Pourquoi ? Les graisses animales et certaines graisses végétales apportent des acides gras dits « saturés ». Leur surconsommation alimentaire favorise l’athérogénèse*. L’huile de palme, la végétaline... font parties de ces huiles végétales riches en acides gras saturés, cette particularité a pour conséquence que ces graisses sont solides à la température ambiante (beurre, crème fraîche, saindoux, végétaline...) Il faut les éviter absolument (sauf du beurre en quantité contrôlée, voir le point N° 19).

    8- Les huiles végétales, qui sont à l’état liquide à température ambiante, ne sont pas à craindre, bien au contraire, car elles sont pauvres, voire dépourvues en acides gras saturés. L’huile d’olive doit être très privilégiée, notamment pour la cuisson.

    Pourquoi ? Les huiles végétales (sauf l’huile de palme et celle de coprah = végétaline), sont bénéfiques contre l’excès de mauvais cholestérol : elles apportent des acides gras dit « insaturés et polyinsaturés » (omégas 3, 6 et 9) qui ont un effet très protecteur. L’huile d’olive sera à privilégier, car elle représente l’huile végétale qui apporte le plus d’oméga 9, en plus d’apports intéressants en omégas 3 et 6.

    9- Je conseille l’huile de noix pour l’assaisonnement, pour celles et ceux qui n’aiment pas le goût de l’huile d’olive crue.

    Pourquoi ? L’huile de noix et l’une des huiles la plus riche en oméga 3, ainsi, en association avec la consommation régulière d’huile d’olive cuite, la balance nutritionnelle des apports en omégas 3, 6 et 9 est plutôt bien équilibrée.

    10- Les apports en féculents se feront sous forme de céréales complètes (pâtes complètes, pain complet, riz complet...)

    Pourquoi ? Les fibres alimentaires végétales, contribuent d’une façon très intéressante, à la séquestration d’une partie du cholestérol alimentaire. Celui-ci se retrouve alors, en partie, éliminé, dans les excréments, au lieu d’être absorbé en totalité par l’organisme pour circuler ensuite dans le sang, favorisant la prochaine crise d’angor.

    11- La pomme, sous toutes ses formes, est le fruit à privilégier ainsi que les agrumes.

    Pourquoi ? La pomme et la vitamine C (dont les agrumes sont une source nutritionnelle importante), jouent un rôle non négligeable dans la limitation de l’absorption intestinale du cholestérol d’origine alimentaire.

    12- Consommez du « poisson gras », au moins 3 fois par semaine.

    Pourquoi ? Les poissons gras que sont : la sardine, le hareng, la truite, le saumon, l’anguille, l’anchois, le thon, le maquereau, la perche, le flétan, le barbue, le congre, le sprat... sont riches en acides gras polyinsaturés, jouant un rôle protecteur contre le « mauvais » cholestérol en excès.

    13- Cuisinez, autant que possible, vos viandes grillées. Ainsi, aucun choix particulier ne sera à faire dans vos choix de viandes, bien que la viande blanche soit moins riche en cholestérol que la viande rouge. Attention cependant, à ne pas consommer plus de 2 fois par semaine de la viande rouge.

    Pourquoi ? Lorsque vous grillez les viandes, une bonne partie de leurs graisses (riches en acides gras saturés et en cholestérol), sont éliminées dans le feu de la cheminée ou dans le bac à eau du grill électrique. Ainsi, le cholestérol se retrouve, lui aussi, éliminé en partie pendant la cuisson.

    14- Limitez votre consommation de charcuteries (pâtés, saucisses, boudin...) et de fromages à 1 fois par semaine chacun.

    Pourquoi ? Ce sont des apports importants en cholestérol et en acides gras saturés. Les charcuteries, qui sont consommables sans problème sont : jambon blanc sans la couenne, jambonneau, tripes dégraissées, bacon, andouillette nature grillée, boudin blanc.

    15- Exercez une activité physique régulière, non violente et non stressante, et cela, après accord de votre médecin.

    Pourquoi ? L’activité physique stimule la production de HDL-Cholestérol (« le bon cholestérol ») par le foie, qui permet alors d’éliminer une partie du LDL-Cholestérol en excès, celui qui est dangereux pour votre santé (si en excès), et qui favorise l’athérosclérose et donc l’angine de poitrine.

    16- Consommez de l’ail, des échalotes, des oignons cuits ou crus...

    Pourquoi ? Leur consommation importante et fréquente, contribue à la lutte contre l’excès du cholestérol sanguin, grâce à leurs propriétés nutritionnelles bénéfiques et hypocholestérolémiantes.

    17- Evitez les croissanteries, les viennoiseries, les gâteaux au beurre...

    Pourquoi ? Leur richesse en graisses animales, en acides gras saturés (dont trans), en cholestérol, les rends inaptes à la consommation pendant votre rééquilibrage alimentaire pauvre en cholestérol.

    18- Evitez absolument de consommer plus de 5 œufs frais par semaine.

    Pourquoi ? Les œufs sont relativement riches en cholestérol, mais ils ne doivent pas non plus être diabolisés, en effet, tout est dans la quantité d’œufs consommés.

    19- Le beurre sera privilégié à la margarine végétale, à condition que la quantité de beurre ne soit pas supérieure à environ 10g dans la journée (la valeur d’un micropain de beurre individuel, vendu dans le commerce).

    Pourquoi ? Très curieusement, les margarines végétales possèdent, plus ou moins, de l’huile de palme ! Donc, on vous promet un aliment sans cholestérol, ce qui est vrai, mais en contre partie, on vous apporte de l’huile de palme qui est très athérogène* ! On marche carrément sur la tête... donc, je dis : vive le beurre mais pas à plus de environ 10g par jour !

    20- Gardez à l’esprit que tous les produits allégés en matières grasses animales, sont automatiquement allégés en cholestérol.

    Pourquoi ? Le cholestérol étant un lipide d’origine animale, il est automatiquement associé aux graisses animales. Donc, si on soustrait des graisses animales à un produit lambda, on soustrait du cholestérol de ce produit lambda. Exemple de produits concernés : crème fraîches allégées, beurres allégés, lait écrémé...

    21- Au rayon des produits laitiers, hors fromages, tous sont consommables : à base de lait de mammifères (vache, brebis, chèvre...) au mieux, ils seront écrémés, au pire ils seront demi-écrémés. Aucun problème avec le lait de soja et les produits dérivés de soja, ni avec le lait d’avoine. Le lait d’amande est très vivement recommandé.

    Pourquoi ? Les laits de mammifères apportent un peu de cholestérol, mais si ceux-ci sont écrémés, leur teneur en cholestérol est faible. Le soja est dépourvu de cholestérol ainsi que le lait d’amande et celui d’avoine, de plus, le lait d’amande est très efficace contre le cholestérol : deux fois plus efficace que l’huile d’olive elle-même ! (Pour une même quantité consommée).

    22- Les apports en légumes verts et en fruits seront importants.

    Pourquoi ? Ceux-ci sont riches en fibres alimentaires végétales qui jouent un rôle non négligeable dans la séquestration d’une partie du cholestérol alimentaire en vue de son élimination fécale.

    23- La vinaigrette allégée maison est conseillée : 1/3 huile végétale (huile d’olive ou huile de noix si possible) + 1/3 vinaigre ou jus de citron + 1/3 eau.

    Pourquoi ? Cela vous permet de diminuer notablement les apports caloriques de vos vinaigrettes ainsi que les apports en matières grasses.

    24- Il existe des produits allégés en matières grasses tels : les fromages légers ou allégés en matières grasses, les crèmes fraîches allégées en matières grasses, les beurres allégés en matières grasses, les produits laitiers allégés en matières grasses (tels les yaourts 0% de matière grasse par exemple) : privilégiez leur consommation, mais ne tombez pas dans le piège suivant : c’est allégé donc j’en consomme plus, car dans ce cas, les quantités apportées après addition seront identiques à la consommation modérée des mêmes produits non allégés !

    Pourquoi ? Tous les produits allégés en matières grasses animales sont automatiquement allégés en cholestérol et en acides gras saturés.

    25- Ne faites pas bouillir votre café si possible.

    Pourquoi ? Des études ont montrées que la consommation de café bouilli entraînait une élévation de la cholestérolémie.

    26- La prise de levure de riz rouge (sous forme de gélules) quotidienne, favorise l’abaissement de la cholestérolémie.

    Pourquoi ? La levure de riz rouge est riche en stérols végétaux, qui limitent fortement l’absorption intestinale du cholestérol alimentaire.

    27- Tous les produits alimentaires indiquant qu’ils sont riches en stérols végétaux sont intéressants dans votre alimentation. Cependant, attention aux margarines végétales, même riches en stérols végétaux, qui sont des produits hypocrites dans ce domaine (revoir le point N° 19).

    Pourquoi ? Les stérols végétaux limitent fortement l’absorption intestinale du cholestérol alimentaire.

    Plan type d’une journée d’alimentation équilibrée,

    faisant suite à une angine de poitrine.

    ATTENTION : il s’agit d’une proposition d’alimentation adaptée aux personnes ayant souffert d’une angine de poitrine essentiellement. Ces conseils nutritionnels ne sont certainement pas adaptés aux autres pathologies cardiaques ou autres.

    Le petit-déjeuner

    Le petit déjeuner doit être énergétique (mais sans excès), riche en sucres lents sous forme de féculent, mais doit être également riche en calcium, en eau et doit apporter un peu de matières grasses et des fibres alimentaires végétales en quantité.

    Voici la composition de petit-déjeuner que je vous conseille :

    Produit laitier au choix (pas de fromage) : lait écrémé ou demi écrémé , yaourt maigre, petit suisse maigre, fromage blanc maigre, crème dessert lactée light, mais peut également être apporté sous la forme de riz au lait écrémé ou de semoule au lait écrémé maison, pauvres en sucre (et dans ce cas, les apports en féculents seront couverts en plus des apports en produits laitiers), le lait de soja et ses dérivés sont intéressants, le lait d’amande est très vivement conseillé, le lait d’avoine est possible...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en féculent au choix : pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc, le pain peut être grillé soi-même sans problème), céréales complètes type muesli, flocons d’avoine, biscuits spéciaux pour petit-déjeuner riches en céréales, riz au lait écrémé MAISON, semoule au lait écrémé MAISON, pain suédois à la farine complète... Evitez absolument de consommer : tous les produits contenant de l’huile de palme (pain de mie industriel par exemple), toutes les biscottes, cracottes, pains au lait, brioches, les céréales allégées pour régime, les céréales à base de blé soufflé, les galettes de riz soufflé... tous ces produits et assimilés n’ont pas, d’après moi, d’intérêt nutritionnel et seront évités autant que possible. Bon nombre apportent également de l’huile de palme qui sera irrémédiablement bannie de votre alimentation.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive. Ils apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (si céréales complètes).

    Un apport en fruit au choix (favorisez les agrumes et la pomme) : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruit avec leur pulpe, compote de fruits sans sucre ajouté.

    Apports très importants en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Un apport en matières grasses : privilégiez le beurre, mais pas plus de environ 10g dans votre journée. Attention à la margarine végétale, qui apporte de l’huile de palme en quantité plus ou moins importante, je ne vous la conseille pas. Les beurres allégés en matières grasses sont également allégés en vitamines A, E et D mais sont également allégés en cholestérol : ils peuvent donc être très intéressants, si vous estimez que 10g de beurre « standard (à 82% de Matières Grasses)» ne vous suffisent pas, pour pouvoir augmenter vos apports journaliers en matières grasses , en effet, les quantités sont proportionnelles à l’allègement du produit gras : 10g de beurre standard (doux ou demi-sel peu importe) = 20g de beurre à 41% de MG = 40g de beurre à 20% MG, etc.

    Apports en acides gras, (un peu en cholestérol), en vitamines A, E et D qui sont indispensables, et en énergie.

    Des apports en produits sucrés : confiture, sucre, miel, chocolat, gâteaux riches en sucre, céréales soufflées sucrées... n’ont pas d’intérêt particulier. Je vous conseille de les éviter au maximum, car ils favorisent une prise de poids non souhaitable.

    Le goût du sucre peut-être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans aucun problème.

    Un apport en légumes verts : sous forme de potage par exemple, sera possible et sera même très intéressant.

    Apports en fibres alimentaires végétales, en eau, en vitamines et en sels minéraux.

    Le déjeuner et le dîner

    Le déjeuner doit être énergétique, riche en sucres lents sous forme de féculents, mais doit être également riche en protéines animales, en calcium, en eau et doit apporter un peu de matières grasses végétales, mais pas sous forme cuite, ainsi que des fibres alimentaires végétales en quantité importante.

    Le dîner ne doit pas être aussi calorique que le déjeuner, la présence des féculents n’est pas une obligation. Les apports en protéines animales peuvent être absents, c’est même conseillé. Les apports alimentaires en calcium, en eau seront importants, et ceux en matières grasses végétales (pas sous forme cuite) limités. Des fibres alimentaires végétales, apportées en quantité, sont impératives.

    Voici la composition de déjeuner que je vous conseille :

    Produit laitier au choix : fromages : 2 parts de 30g par semaine au maximum seront autorisées, lait écrémé ou demi écrémé , yaourt maigre, petit suisse maigre, fromage blanc maigre, crème dessert lactée light, mais peut également être apporté sous la forme de riz au lait écrémé ou de semoule au lait écrémé maison, pauvres en sucre (et dans ce cas, les apports en féculents seront couverts en plus des apports en produits laitiers), le lait de soja et ses dérivés sont intéressants, le lait d’amande est très vivement conseillé, le lait d’avoine est possible...

    Apports en calcium et en protéines animales de haute valeur biologique.

    Un apport en viande, poisson, œufs ou assimilés* : environ 100g suffisent par déjeuner, ces apports sont importants. Les modes de cuisson seront grillés, au court-bouillon, au four, en papillote, au micro-onde. Pas trop de viandes en sauce et évitez autant que possible les fritures et les cuissons dans la matière grasse. Favorisez fortement le poisson, surtout gras. Ne pas consommer le gras de viandes. Ne jamais cuire dans le beurre, le saindoux ou toutes autres graisses animales. Le meilleur mode de cuisson reste le grill (cheminée, barbecue, grill électrique...)

    Apports en protéines animales de haute valeur biologique, de calcium, de vitamines et de sels minéraux. Les apports en poisson, surtout gras, sont très fortement conseillés.

    Un apport indispensable en féculents : consommez du pain (le pain complet, aux céréales... seront nettement mieux que le pain blanc). Consommez également du riz complet, ou des pâtes complètes ou encore des légumes secs (flageolet, coco, lentilles, soissons...), des pommes de terre… (Rendez vous sur mon site Internet, à la rubrique « liste des féculents », pour obtenir une information beaucoup plus complète sur les féculents de disponibles à la consommation courante). Evitez autant que possible les céréales blutées*. Les féculents représentent les fondations de votre alimentation et de l’équilibre alimentaire, ils sont indispensables.

    Apport en énergie à diffusion lente et progressive. Les féculents apportent également des fibres alimentaires végétales, des sels minéraux et des vitamines (surtout si céréales complètes).

    Un apport indispensable en légumes verts : la consommation de légumes crus, est conseillée pour au moins le 1/3 de ces apports totaux journaliers. Les légumes verts peuvent être également cuits, en boîte, surgelés, apportés sous forme de poêlée cuisinée (surgelée ou non), frais, sous forme de potage...

    Apports en fibres alimentaires végétales, en sels minéraux, en vitamines et en eau.

    Un apport en matières grasses : pas de graisses cuites telles les viandes cuites dans la matière grasse. Limitez la crème fraîche : les crèmes fraîches allégées en matières grasses sont tout autant allégées en cholestérol, je ne peux que vous les conseiller, mais cependant en quantité modérée. Evitez la margarine végétale si possible. Privilégiez très fortement l’huile d’olive pour la cuisson et l’huile de noix pour l’assaisonnement. Cependant, l’alternance régulière des huiles végétales est conseillée. Pas d’excès dans les apports. Attention aux produits alimentaires qui apportent de l’huile de palme.

    Apports indispensables en acides gras, omégas 3, 6 et 9, en vitamines A, E, K et D et en énergie.

    Un apport en fruit au choix : fruit frais, fruit frais pressé soi-même, jus de fruits 100% fruit avec leur pulpe, compote de fruits sans sucre ajouté, fruits pochés.

    Apports indispensables en eau, vitamines, sels minéraux et fibres alimentaires végétales.

    Des apports en produits sucrés : confiture, sucre, miel, chocolat, gâteaux riches en sucre, céréales soufflées sucrées... n’ont pas d’intérêt particulier. Je vous conseille de les éviter au maximum, car ils favorisent une prise de poids non souhaitable. De plus, très souvent, les produits sucrés sont riches en matières grasses animales, en graisses saturées dont l’huile de palme. Le goût du sucre peut-être remplacé par des édulcorants : aspartame, sucralose, extrait de Stévia sans aucun problème.

    Voici la composition de dîner que je vous conseille :

    Produit laitier au choix (pas de fromage) : lait écrémé ou demi écrémé , yaourt maigre, petit suisse maigre, fromage blanc maigre, crème dessert lactée light, mais

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