Engin de siège: Libérer la domination tactique dans la guerre moderne

Par Fouad Sabry

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"Siege Engine" vous emmène dans un voyage passionnant au cœur de la guerre médiévale, révélant la technologie fascinante et le génie stratégique derrière les appareils qui ont façonné les batailles historiques. Ce guide complet offre un aperçu approfondi des puissantes machines conçues pour percer les fortifications les plus puissantes et modifier le cours de l'histoire.

Ce que vous apprendrez

Plongez dans le monde des engins de siège avec des conseils d'experts et des explications détaillées sur :

- Chapitre 1 : Engin de siège - Comprendre la mécanique de base et l'évolution de ces formidables machines.

- Chapitre 2 : Catapulte - Découvrez la conception et l'impact de l'une des armes de siège les plus emblématiques.

- Chapitre 3 : Guerre médiévale - Obtenez une perspective plus large sur le contexte et les tactiques des batailles anciennes.

- Chapitre 4 : Siège - Découvrez l'art stratégique du siège et de la défense des positions fortifiées.

- Chapitre 5 : Tour de siège - Découvrez comment ces structures imposantes ont permis aux armées d'escalader les murs et de percer les défenses.

- Chapitre 6 : Bélier - Découvrez comment ces outils puissants ont brisé les portes et les murs avec une force implacable.

- Chapitre 7 : Baliste -Découvrez la précision et la puissance de cette ancienne arme à distance.

- Chapitre 8 : Trébuchet - Plongez dans les merveilles d'ingénierie derrière ces énormes lanceurs de projectiles.

- Chapitre 9 : Bataille de Xiangyang - Analysez l'un des sièges les plus célèbres de l'histoire et les tactiques innovantes utilisées.

- Chapitre 10 : Ingénierie militaire - Appréciez l'ingéniosité et le savoir-faire nécessaires à la création de ces machines.

Pourquoi lire "Siege Engine" ?

Ce livre est parfait pour :

- Passionnés d'histoire - Découvrez les histoires dramatiques derrière les armes qui ont changé le cours de l'histoire.

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• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 18 juin 2024

Aperçu du livre

Engin de siège

Libérer la domination tactique dans la guerre moderne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Engin de siège

Libérer la domination tactique dans la guerre moderne

Fouad Sabry

Copyright

Siege Engine © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Engin de siège

Chapitre 2 : Catapulte

Chapitre 3 : La guerre médiévale

Chapitre 4 : Siège

Chapitre 5 : Tour de siège

Chapitre 6 : Bélier

Chapitre 7 : Baliste

Chapitre 8 : Trébuchet

Chapitre 9 : Bataille de Xiangyang

Chapitre 10 : Génie militaire

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Engin de siège

Dans la guerre de siège, un engin de siège est un mécanisme destiné à percer ou à contourner les portes solides du château, les murs épais de la ville et d'autres défenses. Certains sont stationnaires, conçus pour frapper les fortifications ennemies à distance, tandis que d'autres sont équipés de roues pour l'assaut rapproché. Il en existe de nombreuses sortes, y compris des tours de siège qui permettent aux fantassins d'escalader des murs et d'attaquer les défenseurs, des béliers qui brisent les murs ou les portes, et des armes à distance massives (telles que des balistes, des catapultes/trébuchets et d'autres bâtiments similaires) qui lancent des projectiles à distance. Des combinaisons de ce genre constituaient des engins de siège compliqués.

La taille des engins de siège varie de celle d'une minuscule habitation à celle d'une structure massive. De l'Antiquité jusqu'à l'invention de la poudre à canon, ils étaient principalement construits en bois, liés avec de la corde ou du cuir, et parfois avec quelques pièces métalliques aux endroits importants. Ils pouvaient lancer des projectiles de base en utilisant des matériaux naturels pour générer une force par tension, torsion ou, dans le cas des trébuchets, la force humaine ou des contrepoids en combinaison avec un avantage mécanique. À la suite de l'invention de la poudre à canon et des progrès de la métallurgie, les bombardes et plus tard l'artillerie lourde sont devenues les principales machines de siège.

Un train de siège se compose d'engins de siège ou d'artillerie ainsi que du personnel, des sapeurs, des munitions et des véhicules de transport nécessaires pour entreprendre un siège.

Comme représenté pendant le Moyen Empire d'Égypte, les premiers engins de siège semblent avoir été des tours mobiles de base utilisées pour se couvrir jusqu'aux murs des défenseurs en conjonction avec des échelles. Les Assyriens utilisaient des machines de siège sophistiquées, telles que des béliers, avant que la Grèce antique n'invente la catapulte. Dans la guerre de siège koushite, comme le siège d'Ashmunein en 715 av. J.-C., des tours de siège et des béliers ont été utilisés à Koush à partir du VIIIe siècle av. J.-C. Les Spartiates ont utilisé des béliers lors du siège de Platées en 429 av. J.-C., bien qu'il semble que les Grecs n'aient utilisé que des échelles d'assaut et quelque chose ressemblant à des lance-flammes.

Les Carthaginois ont utilisé des tours de siège et des béliers contre les colonies grecques en Sicile en tant que premiers peuples de la Méditerranée à utiliser des équipements de siège sophistiqués. Ces moteurs ont incité Denys Ier, roi de Syracuse, à créer une catapulte en 399 av. J.-C.

Philippe II de Macédoine et Alexandre le Grand ont été les deux premiers souverains à utiliser largement les engins de siège.

Leurs moteurs massifs ont favorisé l'évolution de machines formidables, 304 av. J.-C. L'Hélipolis de Démétrius Poliorcète (ou « Preneur de villes ») était blindée de fer et haute de neuf étages, elle mesurait 40 mètres de haut et 21 mètres de large, pesait 180 tonnes (400 000 livres).

Les moteurs les plus courants étaient de simples béliers, ou tortues, plusieurs méthodes de propulsion intelligentes permettaient aux attaquants d'atteindre les murs ou les fossés avec un certain degré de sécurité.

Pour les sièges navals ou les combats, des machines en forme de balançoire (sambykē ou sambuca) étaient utilisées.

C'étaient d'énormes échelles, utilisées pour le transfert des marines sur les digues des villes côtières ; articulé et monté sur un mécanisme de base.

Ils étaient normalement montés sur deux navires ou plus attachés ensemble et certains sambykē comprenaient des boucliers au sommet pour protéger les grimpeurs des flèches.

D'autres moteurs articulés ont été utilisés pour capturer des équipements hostiles ou même des soldats adverses avec des appendices opposables qui étaient probablement des ancêtres du corvus romain.

D'autres armes larguaient des objets lourds sur les troupes adverses.

Comme lors du premier siège de la ville samnite de Silvium, les Romains préféraient créer des rampes de boue (agger) ou simplement escalader les murs pour attaquer les fortifications adverses (306 av. J.-C.). Les soldats travaillant sur les rampes étaient protégés par des abris de vignes placés pour former un couloir continu. Des boucliers convexes en osier servaient d'écran (plutei ou plute en anglais)

Le gastraphetes (« arc ventral »), un type d'énorme arbalète, a été la première pièce ancienne de machine de siège documentée en Europe. Ceux-ci étaient encadrés de supports en bois. Des machines plus grandes ont nécessité le développement d'un système de poulies pour charger les projectiles, qui s'est étendu pour inclure des pierres. Plus tard, les machines de siège basées sur des ressorts de tendon incorporaient la torsion. L'onagre était l'innovation romaine la plus importante dans le domaine.

La première occurrence documentée d'anciennes pièces d'artillerie de siège en Chine était la catapulte à traction à levier et une arbalète de siège de 8 pieds (2,4 m) de haut du Mozi (Mo Jing), un texte mohiste écrit à la fin du printemps et à l'automne et au début de la période des Royaumes combattants par des disciples de Mozi qui ont fondé l'école de pensée mohiste. Dans les livres 14 et 15 du Mo Jing (chapitres 52 à 71) sur la guerre de siège, nous apprenons la plupart de ce que nous savons sur la technologie de siège de l'époque. Une grande partie du texte enregistré et conservé sur des bandes de bambou est maintenant gravement corrompu. La diligence et l'attention aux détails de Mohist, qui distinguaient Mo Jing des autres œuvres, ont permis de trouver encore aujourd'hui des détails très descriptifs sur le fonctionnement des dispositifs mécaniques tels que les échelles à nuages, les arcuballistes rotatifs et les catapultes à levier, ainsi que des enregistrements des techniques de siège et de l'utilisation des armes de siège.

Les royaumes et empires de l'Inde, du Sri Lanka, de la Chine et de l'Asie du Sud-Est ont utilisé des éléphants de guerre comme béliers.

Les catapultes telles que le mangonnel, l'onagre, la baliste, le trébuchet de traction (développé en Chine au IIIe siècle av. J.-C. et introduit en Europe au IVe siècle après J.-C.) et le trébuchet à contrepoids sont des exemples de conceptions médiévales (décrites pour la première fois par Mardi bin Ali al-Tarsusi au XIIe siècle, bien que d'origine inconnue). Ces machines utilisaient l'énergie mécanique pour lancer d'énormes projectiles contre les murs de pierre afin de les percer. De plus, le bélier et la tour de siège, une tour en bois sur roues qui permettait aux attaquants d'escalader les murs du château tout en étant quelque peu protégés des flèches adverses, ont été utilisés.

Au Moyen Âge, il était habituel qu'un camp assiège la forteresse de l'ennemi. Lorsqu'ils étaient bien gardés, ils avaient la possibilité d'attaquer directement le château, d'affamer les habitants en empêchant la livraison de nourriture ou d'utiliser des machines de guerre destinées à échapper aux défenses du château. Les trébuchets et les catapultes étaient également utilisés par les défenseurs comme un avantage défensif.

D'autres stratégies consistaient à allumer le feu aux murs du château dans le but de briser le mortier qui maintenait les pierres individuelles ensemble afin qu'elles puissent être facilement renversées. Une autre méthode indirecte était la pratique de l'exploitation minière, dans laquelle des tunnels étaient construits sous les murs pour affaiblir et détruire leurs fondations. Catapulter des animaux malades ou des cadavres humains par-dessus les murs pour propager la maladie et forcer les défenseurs à se rendre, un premier type de guerre biologique, était la troisième stratégie.

Avec l'invention de la poudre à canon, des armes à feu telles que l'arquebuse et le canon ont été créées, suivies du pétard, du mortier et de