Militaire romain: Stratégies, tactiques et innovations de la guerre antique

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que l'armée romaine

L'histoire technologique de l'armée romaine couvre le développement et l'application de technologies destinées à être utilisées dans les armées et les marines de Rome, de la République romaine à la chute de l'Empire romain d'Occident. La montée de l’hellénisme et de la République romaine est généralement considérée comme le signal de la fin de l’âge du fer en Méditerranée. Le travail du fer romain a été amélioré par un processus connu sous le nom de carburation. Les Romains utilisaient les meilleures propriétés dans leurs armements, et les 1 300 ans de technologie militaire romaine ont vu des changements radicaux. Les armées romaines du premier empire étaient bien mieux équipées que les premières armées républicaines. Les métaux utilisés pour les armes et armures comprenaient principalement le fer, le bronze et le laiton. Pour la construction, l’armée utilisait du bois, de la terre et de la pierre. L'utilisation ultérieure du béton dans l'architecture s'est largement reflétée dans la technologie militaire romaine, en particulier dans l'application d'une main-d'œuvre militaire à des projets de construction civile.

Comment vous en bénéficierez

(I) Aperçus et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Histoire technologique de l'armée romaine

Chapitre 2 : Vitruve

Chapitre 3 : Architecture romaine antique

Chapitre 4 : Aperçu de la Rome antique

Chapitre 5 : Frontinus

Chapitre 6 : Mines d'or de Dolaucothi

Chapitre 7 : De architectura

Chapitre 8 : Technologie antique

Chapitre 9 : Ingénierie romaine antique

Chapitre 10 : Aqua Appia

( II) Répondre aux principales questions du public sur l'armée romaine.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui veulent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'armée romaine.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 31 mai 2024

Aperçu du livre

Militaire romaine

Stratégies, tactiques et innovations de la guerre ancienne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Militaire romaine

Stratégies, tactiques et innovations de la guerre ancienne

Fouad Sabry

Copyright

Militaire © romaine 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Histoire technologique de l'armée romaine

Chapitre 2 : Vitruve

Chapitre 3 : L'architecture romaine antique

Chapitre 4 : Aperçu de la Rome antique

Chapitre 5 : Frontinus

Chapitre 6 : Mines d'or de Dolaucothi

Chapitre 7 : De architectura

Chapitre 8 : Technologie ancienne

Chapitre 9 : L'ingénierie romaine antique

Chapitre 10 : Aqua Appia

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Histoire technologique de l'armée romaine

De la République romaine à la chute de l'Empire romain d'Occident, l'histoire technique de l'armée romaine examine le développement et le déploiement des technologies utilisées par les armées et les marines romaines. On pense généralement que l'avènement de l'hellénisme et de la République romaine a marqué la fin de l'âge du fer en Méditerranée. Le processus de cémentation a amélioré l'industrie ferronnerie romaine. Au cours de 1 300 ans, la technologie militaire des Romains a connu des progrès drastiques en raison de l'utilisation de caractéristiques supérieures dans leurs armes. Les premières troupes de l'empire romain étaient beaucoup plus équipées que les premières armées républicaines. Le fer, le bronze et le laiton étaient principalement utilisés pour créer des armes et des armures. Les troupes utilisaient du bois, de la terre et de la pierre pour la construction. L'utilisation ultérieure du béton dans la construction s'est largement reflétée dans la technologie militaire romaine, en particulier dans l'application d'une main-d'œuvre militaire aux projets de construction civile.

Une grande partie de ce qui est considéré comme une technologie « généralement romaine », par opposition à la technologie « typiquement grecque », est dérivée directement de la civilisation étrusque, qui a prospéré au nord alors que Rome était encore un pays mineur. Les Étrusques ont conçu l'arc de pierre et l'ont utilisé à la fois dans les structures et les ponts. Certaines technologies romaines ultérieures ont été directement adoptées de la culture grecque.

Après l'assimilation des anciennes cités-États grecques à la République romaine en 146 av. J.-C., la technologie grecque hautement supérieure a commencé à se répandre et à augmenter l'Empire romain dans de nombreuses zones sous contrôle romain. Cela inclut les progrès militaires des Grecs ainsi que leurs progrès scientifiques, mathématiques, politiques et esthétiques.

Néanmoins, les Romains ont produit de nombreuses avancées technologiques clés, telles que le développement du ciment hydraulique et du béton. Nombre de leurs œuvres, comme leurs aqueducs en maçonnerie, comme le Pont du Gard, et leurs bâtiments, comme le Panthéon et les Thermes de Dioclétien à Rome, ont survécu jusqu'à nos jours grâce à leur utilisation innovante de ces nouveaux matériaux. Leurs méthodes ont été documentées par des sommités historiques telles que Vitruve et Frontinus, qui ont écrit des guides pour leurs collègues ingénieurs et architectes. Comme le démontre la Naturalis Historia de Pline l'Ancien, les Romains avaient suffisamment de connaissances historiques pour reconnaître que le développement technologique important dans le passé avait abouti à des résultats positifs. Cette tradition est restée au fur et à mesure que l'empire s'étendait et assimilait de nouveaux concepts. Les Romains se considéraient comme pragmatiques, d'où la prévalence des inventions à petite échelle (comme le développement de la baliste dans les polyboles ou la répétition de la baliste). La tradition veut que leur dépendance à l'égard d'une importante population de travailleurs esclaves et l'absence d'un système de brevets ou de droits d'auteur aient contribué au manque d'impulsion sociale et financière pour automatiser ou minimiser le travail manuel. De nouvelles recherches démontrent toutefois qu'ils ont en fait innové à grande échelle, ce qui remet en question cette perception. Ainsi, les Grecs connaissaient les moulins à eau, mais ce sont les Romains qui ont été les premiers à les utiliser dans la pratique. Un seul aqueduc alimentait 16 moulins construits sur le flanc d'une colline du complexe du moulin de Barbegal, dans le sud de la France. Ils ont probablement été construits par l'armée et ont approvisionné une vaste région en farine. Des moulins flottants ont également été utilisés pour exploiter les rivières rapides.

Pendant les opérations minières, les Romains exploitaient également l'énergie hydraulique de manière inattendue. Selon les écrits de Pline l'Ancien, les gisements d'or alluvionnaires du nord-ouest de l'Espagne ont été exploités à l'aide de techniques d'exploitation hydraulique à grande échelle peu après la conquête du territoire en 25 av. J.-C. La remarquable mine d'or de Las Medulas était desservie par pas moins de sept longs aqueducs creusés dans les montagnes environnantes, avec de l'eau versée directement sur le minerai aurifère tendre.

Le déversement était dirigé dans des écluses et l'or plus lourd était recueilli sur des trottoirs rugueux. Ils ont également construit un grand nombre de mines profondes, telles que les mines de cuivre de Rio Tinto, où les activités minières victoriennes ont mis au jour des travaux beaucoup plus anciens. Des machines d'assèchement, telles que des vis d'Archimède et des roues hydrauliques à dépassement inversé, ont été découvertes in situ, et l'une de ces machines est actuellement exposée au British Museum. Une autre partie a été mise au jour dans la mine d'or romaine de Dolaucothi dans l'ouest du Pays de Galles et est exposée au Musée national du Pays de Galles à Cardiff. L'or étant la propriété impériale, l'armée était à l'avant-garde du développement des mines d'or. Ils ont développé les mines de Dolaucothi dès le début en construisant le fort de Luentinum. Ils possédaient les connaissances nécessaires pour construire des aqueducs et des réservoirs, ainsi que pour gérer la production.

Au cours des IIe et Ier siècles av. J.-C., lorsque le pouvoir politique et économique romain s'est considérablement accru, les progrès technologiques ont été les plus rapides et les plus rapides. Au IIe siècle, la technologie romaine semble avoir atteint son zénith.

Les Romains ont considérablement progressé et utilisé des technologies militaires à grande échelle. À partir de quelques modèles de baliste de cités-États grecques, les Romains ont adopté et modifié le design, en publiant finalement une pour chaque siècle de légions.

Pour faciliter cette organisation, un corps d'ingénieurs a été créé. Dans les armées de la fin de la République, un officier du génie, ou praefectus fabrum, est mentionné, mais cette position est invérifiable et peut avoir été simplement un conseiller militaire dans l'état-major personnel du commandant.

{Fin du chapitre 1}

Chapitre 2 : Vitruve

Vitruve (/vɪˈtruːviəs/ ; c.

80-70 av. J.-C. - suivant le c.

15 av. J.-C.) était un architecte et ingénieur romain du premier siècle avant notre ère, l'auteur du traité en plusieurs volumes De architectura.

Ces idées ont ensuite été largement utilisées dans l'architecture romaine.

Son étude des proportions parfaites dans la construction et le corps humain a abouti à la représentation emblématique de l'homme de Vitruve par Léonard de Vinci à la Renaissance.

On sait peu de choses sur la vie de Vitruve, mais selon sa propre description En tant qu'ingénieur de l'armée, il s'est spécialisé dans la construction de balistes d'artillerie de siège et de machines scorpion. Vitruve a peut-être travaillé aux côtés de l'ingénieur en chef de Jules César, Lucius Cornelius Balbus.

De architectura a été fréquemment copié au Moyen Âge et existe dans des centaines de manuscrits ; néanmoins, elle a été « redécouverte » en 1414 par l'érudit florentin Poggio Bracciolini dans la bibliothèque de l'abbaye de Saint-Gall.

Il a été publié par Leon Battista Alberti dans son important ouvrage sur l'architecture, De re aedificatoria (vers 1450).

Fra Giovanni Sulpitius a imprimé la première édition latine enregistrée à Rome en 1486.

Des traductions italiennes ont suivi, français, anglais, allemand, espagnol et de nombreuses autres langues.

Malgré le fait que les dessins originaux aient été perdus, la première édition illustrée a été publiée par Fra Giovanni Giocondo à Venise en 1511, avec des illustrations gravées sur bois basées sur des descriptions textuelles.

On sait peu de choses sur la vie de Vitruve.