Fortification: Stratégies en architecture défensive et ingénierie des champs de bataille

Par Fouad Sabry

Fortifications

Dévoilez les secrets de la maîtrise militaire

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- Chapitre 1 : Fortification : comprendre les principes fondamentaux et l'histoire.

- Chapitre 2 : Siège : Apprenez les tactiques et les stratégies des assauts prolongés.

- Chapitre 3 : Glacis : Explorez les défenses en pente qui ont révolutionné les fortifications.

- Chapitre 4 : Mur défensif : Découvrez les barrières qui ont résisté à l'épreuve du temps.

- Chapitre 5 : Hillfort : plongez dans d'anciennes forteresses construites sur des élévations naturelles.

- Chapitre 6 : Engin de siège : découvrez les machines de guerre qui ont percé les défenses les plus solides.

- Chapitre 7 : Bastion : étudiez les structures angulaires qui améliorent la puissance de feu défensive.

- Chapitre 8 : Redoute Nationale (Belgique) : Analyser la stratégie du refuge fortifié.

- Chapitre 9 : Bastion Fort : Examinez l'évolution de la conception des bastions.

- Chapitre 10 : Glossaire des termes militaires : Maîtrisez la terminologie utilisée par les experts.

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• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 19 juin 2024

Aperçu du livre

Fortification

Stratégies d'architecture défensive et d'ingénierie du champ de bataille

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

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Fortification

Stratégies d'architecture défensive et d'ingénierie du champ de bataille

Fouad Sabry

Copyright

Fortification © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Fortification

Chapitre 2 : Siège

Chapitre 3 : Glacis

Chapitre 4 : Mur défensif

Chapitre 5 : Hillfort

Chapitre 6 : Engin de siège

Chapitre 7 : Bastion

Chapitre 8 : Redoute nationale (Belgique)

Chapitre 9 : Bastion fort

Chapitre 10 : Liste des termes militaires établis

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Fortification

Une fortification est une construction militaire ou un bâtiment construit pour défendre des territoires pendant une bataille et pour affirmer son autorité sur une région en temps de paix. Le mot vient du latin fortis (« fort ») et facere (« faire face »).

Dans un monde en constante évolution d'invasion et de conquête, les villes ont souvent eu besoin de murs défensifs de l'Antiquité à nos jours pour assurer leur survie. Certaines communautés de la vallée de l'Indus ont été parmi les premières petites villes à être fortifiées. Dans la Grèce mycénienne, comme le site antique de Mycènes (réputé pour les énormes blocs de pierre de ses murs « cyclopéens »), de gigantesques murs de pierre ont été construits. Un phrourion grec était un groupe de structures fortifiées utilisées comme garnison militaire ; il correspond à un castellum romain ou à une forteresse anglaise. Ces structures servaient principalement de tours de guet pour protéger certaines autoroutes, cols et frontières. Bien que plus petits qu'une véritable forteresse, ils servaient de garde-frontière au lieu d'une véritable forteresse pour surveiller et préserver la frontière.

Depuis l'époque des légions romaines, l'art d'établir un camp militaire ou de construire une forteresse est appelé « castramétation ». En règle générale, il existe deux types de fortification : la fortification permanente et la fortification de campagne. En outre, il existe une branche connue sous le nom de fortification semi-permanente. La distinction entre les châteaux et les forts ou forteresses génériques est que les châteaux servent d'habitation à un monarque ou à un noble et commandent un territoire défensif spécifique.

Les forts romains et les forts de colline ont été les principaux précurseurs des châteaux en Europe, qui ont évolué pendant l'empire carolingien au IXe siècle. Au début du Moyen Âge, certaines villes ont été fondées autour de châteaux.

L'introduction des canons au XIVe siècle a rendu obsolètes de nombreuses fortifications de conception médiévale. À l'ère de la poudre noire, les fortifications sont devenues beaucoup plus basses et utilisaient plus de fossés et de barrières de terre pour absorber et répandre l'énergie des tirs de canon. Les murs exposés aux tirs directs de canon étaient extrêmement sensibles, ils étaient donc creusés dans des fossés et protégés par des pentes de terre.

Au 19e siècle, l'introduction des obus explosifs a conduit à une autre étape dans l'évolution de la fortification. Les configurations compliquées des bastions, des batteries de flanquement et des lignes de tir soigneusement conçues pour le canon de défense pouvaient être rapidement perturbées par des obus explosifs. Au cours du 19e et du début du 20e siècle, les fortifications en acier et en béton étaient répandues. Depuis la Première Guerre mondiale, les progrès de la guerre contemporaine ont rendu obsolètes la plupart des fortifications à grande échelle.

De nombreux emplacements de l'armée américaine sont communément appelés forts, malgré le fait qu'ils ne sont généralement pas fortifiés. À l'époque de l'exploration nord-américaine, plusieurs avant-postes frontaliers, y compris des avant-postes non militaires, étaient appelés forts. Historiquement, les petites installations militaires étaient appelées fortalices, tandis que les plus grandes étaient appelées forteresses. Le terme fortification peut également faire référence à la technique d'amélioration de la défense d'une région par la construction de structures défensives. Les murs de la ville sont des fortifications, mais ils ne sont pas souvent appelés forteresses.

Depuis l'époque des légions romaines, l'art d'établir un camp militaire ou de construire une fortification est appelé castrametation. L'art et la science d'assiéger une fortification et de la détruire sont appelés art de siège ou guerre de siège de manière informelle, et poliorcétique techniquement. Dans certains écrits, cette dernière phrase fait également référence à l'art de la construction de fortifications.

En règle générale, il existe deux types de fortification : la fortification permanente et la fortification de campagne. Les fortifications permanentes sont faites à loisir, en utilisant toutes les ressources qu'un État peut fournir en termes de construction et d'expertise technique, et sont construites à partir de matériaux durables. Les fortifications de campagne, telles que les ouvrages de défense, sont souvent appelées ouvrages de campagne ou terrassements. Ils sont improvisés par des troupes sur le terrain, parfois avec l'aide de la main-d'œuvre et des outils locaux, et avec des matériaux qui ne nécessitent pas beaucoup de préparation, tels que la terre, les broussailles et le bois léger. En 1754, George Washington a construit Fort Necessity de cette manière.

En outre, il existe une branche connue sous le nom de fortification semi-permanente. Cela est illustré par la construction de forts romains en Angleterre et dans d'autres régions romaines où des camps temporaires ont été établis dans le but de rester pendant un certain temps, mais pas de manière permanente.

La distinction entre un château et un fort ou une forteresse générique est qu'un château définit la demeure d'un monarque ou d'un noble et contrôle un territoire défensif spécifique. Ceci est illustré par l'immense château médiéval de Carcassonne.

De l'Antiquité à nos jours, les murs ont été une nécessité dans de nombreuses villes. En Bulgarie, près de la ville de Provadia, une colonie fortifiée fortifiée connue sous le nom de Solnitsata datant de 4700 av. J.-C. avait un diamètre d'environ 300 pieds (91 m), contenait 350 personnes vivant dans des maisons à deux étages et était entourée d'un mur fortifié. C'est l'une des premières colonies fortifiées d'Europe en raison de ses murs massifs de 6 pieds de haut sur 4,5 pieds d'épaisseur. Uruk, située dans l'ancienne Sumer (Mésopotamie), est l'une des plus anciennes villes fortifiées connues au monde. Les anciens Égyptiens ont également construit des fortifications sur les frontières de la vallée du Nil pour dissuader les incursions des terres voisines, ainsi que des murs circulaires en briques crues autour de leurs villes. De nombreuses fortifications du monde antique ont été construites avec des briques crues, ne laissant que des monticules de terre à découvrir pour les archéologues modernes.

Vers l'Écosse, en 3200 av. J.-C., un gigantesque mur de pierre préhistorique entourait l'ancien temple de Ness de Brodgar. La Grande Muraille de Brodgar avait 4 mètres d'épaisseur et 4 mètres de haut. Le mur avait un but symbolique ou rituel.

Certaines colonies de civilisation de la vallée de l'Indus ont également été fortifiées. Vers 3500 avant notre ère, la plaine inondable de l'Indus était peuplée de centaines de petites communautés agricoles. Beaucoup de ces villages comportaient des fortifications et des routes bien conçues. Les maisons en pierre et en briques de boue de Kot Diji étaient entassées derrière d'énormes digues d'inondation en pierre et des murs défensifs, car la possession de terres agricoles de premier ordre était une source persistante de discorde entre les villes voisines.

Dans la Malte préhistorique, certaines colonies ont commencé à être fortifiées.

L'exemple le plus remarquable qui subsiste est Borġ in-Nadur, où une fortification construite vers 1500 avant notre ère a été découverte.

Babylone était l'une des villes antiques les plus connues, en particulier à la suite du programme de construction de Nabuchodonosor, Qui a augmenté les fortifications et construit la porte d'Ishtar ?.

Les exceptions notables étaient rares, l'ancienne Sparte et la Rome antique n'ont pas eu de murs pendant un temps considérable, s'appuyant plutôt sur leurs armées pour se protéger.

Initialement, ces défenses étaient de modestes structures en bois et en terre, qui ont ensuite été remplacées par des constructions mixtes de pierres empilées sans mortier.

Dans la Grèce classique, de grands murs de pierre ont été construits dans la Grèce mycénienne, comme le site antique de Mycènes, qui était réputé pour les énormes blocs de pierre de ses murs « cyclopéens ».

Pendant la période classique en Grèce, Athènes a construit deux murs de pierre parallèles, connus sous le nom de Longs Murs, à quelques kilomètres de leurs ports gardés au Pirée.

En Europe centrale, les Celtes ont construit des villes fortifiées massives connues sous le nom d'oppida, dont les murs ressemblent à ceux construits en Méditerranée. Les défenses ont été continuellement améliorées et élargies. Des forts ont été créés à Heuneburg, en Allemagne, vers 600 av. J.-C. avec une base en calcaire soutenue par un mur de briques crues d'environ 4 mètres de haut, surmonté d'une passerelle couverte, pour une hauteur totale de 6 mètres. Le mur était constamment repeint avec du plâtre à la chaux. Il a des tours qui en dépassent.

L'Oppidum de Manching (en allemand : Oppidum von Manching) était une ville celtique proto-urbaine ou semblable à une ville située à proximité de l'actuelle Manching (près d'Ingolstadt), en Bavière allemande (Allemagne).

La colonie a été fondée au 3ème siècle avant JC et a existé jusqu'à environ 50-30 avant JC.

Il a atteint sa plus grande étendue à la fin de la période de La Tène (fin du IIe siècle av. J.-C.), alors qu'il s'étendait sur 380 hectares.

Au cours de cette période, 5 000 à 10 000 individus habitaient ses murs de 7,2 km de long.

L'oppidum de Bibracte est un autre exemple d'établissement gaulois fortifié.

Les Mura aureliane sont une série de murs construits à Rome, en Italie, entre 271 et 275 après JC, sous les règnes d'Aurélien et de Probus. Les murs entouraient les sept collines de Rome, le Champ de Mars et le quartier du Trastevere sur la rive droite du Tibre. Les rives de la rivière à l'intérieur des limites de la ville semblent avoir été laissées sans fortification, bien que le Champ de Mars ait été fortifié. Le circuit complet était long de 19 kilomètres (12 miles) et englobait une superficie de 13,7 kilomètres carrés (5,3 miles carrés). Les murs avaient 3,5 mètres (11 pieds) d'épaisseur et 8 mètres (26 pieds) de haut, avec une tour carrée