La Chapelle sanglante: Les enquêtes d'Alexandre Grimbert

Par Fabien Delorme

Alexandre Grimbert, le détective privé le plus célèbre de la Creuse, pense profiter d'un bel après-midi ensoleillé en compagnie de son amie Florine, au milieu de la nature verdoyante du village de Peuffié.
Mais rapidement, la mort frappe, une fois encore, sous les yeux.
Qui a assassiné le Père François pendant qu'il rénovait cette vieille chapelle en ruine ? Et surtout, comment a-t-il procédé? Le détective n'a pas quitté le bâtiment des yeux une seule seconde…
"La Chapelle sanglante" est une nouvelle policière rapide, en plein coeur d'un cadre bucolique, qui ravira tous les lecteurs qui aiment se triturer les méninges.

• Langue: Français
• Éditeur: Fabien Delorme
• Date de sortie: 20 avr. 2023
• ISBN: 9798223208327

Aperçu du livre

La Chapelle sanglante

LA CHAPELLE SANGLANTE

UNE ENQUÊTE D’ALEXANDRE GRIMBERT

FABIEN DELORME

TABLE DES MATIÈRES

La Chapelle sanglante

À propos de l’auteur

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LA CHAPELLE SANGLANTE

Cet après-midi-là le ciel au-dessus de Peuffié, le petit village creusois où je m’étais installé en tant que détective privé, était encore chargé de nuages sombres. Mais il faisait plutôt bon, le soleil faisait son apparition de temps en temps, et c’était le premier dimanche où il ne pleuvait pas, depuis le début de l’année. On était au milieu du mois de mai, et le début du printemps avait été épouvantable. Aussi, mon amie Florine et moi-même avions décidé de profiter du retour des beaux jours, et d’aller pique-niquer sur les hauteurs du village.

Alors que nous marchions le long du sentier ombragé qui menait jusqu’aux tables en bois aménagées par la commune, près d’une petite chapelle, nous gardions tous les deux le silence, regardant une nouvelle fois le décor que nous avions pourtant admiré des milliers de fois.

À cet endroit, la vue était magnifique. Par beau temps, on pouvait observer la campagne creusoise à des kilomètres à la ronde. Des champs de céréales à perte de vue, des prairies pleines de vaches limousines occupées à brouter et à élever leurs veaux nés quelques semaines plus tôt, des zones forestières peuplées d’immenses châtaigniers. En contrebas, on pouvait apercevoir l’Abloux, la rivière qui traversait le village, qui s’écoulait paisiblement. Ça et là, on voyait quelques maisons isolées, quelques corps de ferme, ainsi que des hameaux situés à l’extérieur du bourg. Plus loin, derrière une colline, il y avait Bouillensac, la petite ville la plus proche, dont les constructions demeuraient invisibles de là où nous étions. On pouvait entendre, au loin, les cloches d’une église, sans doute celle de Peuffié, qui retentissaient. Les arbustes étaient en fleur, et de l’endroit où nous nous trouvions, on pouvait humer l’odeur entêtante et sucrée des fleurs de sureau.

Un véritable décor de carte postale. Enfin, si l’on faisait exception des moustiques, particulièrement nombreux et agressifs cette année. Mais on ne peut pas tout avoir.

Quand nous arrivâmes enfin à destination, nous vîmes qu’une des deux tables de pique-nique était déjà occupée. Même si nous aurions préféré être seuls, nous nous y étions attendus : malgré les nuages encore nombreux dans le ciel, c’était le premier jour de beau temps. Nous allions donc passer l’heure qui suivrait en compagnie de ces deux couples d’une cinquantaine d’années qui étaient en train de jouer aux cartes. Une partie de belote endiablée, apparemment. La conversation était animée. Décidément, nous qui étions venus ici pour profiter du