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Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte
Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte
Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte
Livre électronique69 pages57 minutes

Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte

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À propos de ce livre électronique

Tout commença lorsque je reçus une lettre de la part de mon oncle. Me voilà alors perdu dans un monde gouverné par la magie et les monstres, à fuir une sorcière démoniaque qui voudrait faire de moi un ingrédient pour sa soupe... si mes nouveaux amis un peu étranges ne me tuent pas d'abord. Et le pire du pire, il n'y a pas de pizzas !

Et ainsi commencent les mésaventures désopilantes de Benjamin Crosse, homme très terre-à-terre qui découvrira ce que lui réserve son destin lors de ses voyages dans de nouveaux mondes.

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie10 avr. 2016
ISBN9781507137604
Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte

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    Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 - Rain Oxford

    Les aventures de Benjamin Crosse

    Épisode 1 : La Première Porte

    Rain Oxford

    Traduit par Maude Gillet

    Les aventures de Benjamin Crosse, épisode 1 : La première porte

    Écrit Par Rain Oxford

    Copyright © 2016 Rain Oxford

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Maude Gillet

    Edité par Alexandra Cueille

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Sommaire

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    A propos des auteurs

    Chapitre 1

    Tout commença lorsque je reçus une lettre de la part de mon oncle Vincent.

    Je n’avais que peu de souvenirs de lui puisque je ne l’avais vu que deux fois dans ma vie : la première lors d’une réunion de famille, quand j’avais six ans, et la deuxième à l’enterrement de ma mère, quand j’en avais neuf. En y repensant, il n’avait parlé à personne d’autre que moi. Il m’avait saisi par les épaules et m’avait lancé un regard noir qui s’était gravé dans ma mémoire, avant de s’en aller en grommelant le mot « sang ». Aussi étrange soit-il, son comportement ne m’effraya pas, à l’inverse du reste de ma famille, évidemment.

    Avec ma mère à peine enterrée et mon père mort depuis longtemps, je fus confié à la famille de la sœur de ma mère. Tante Mélissa et oncle Ray n’avaient pas d’enfant et étaient chastes au possible. Jusqu’à mes dix-huit ans, ma présence fut tout juste tolérée. Puis ils m’invitèrent poliment mais fermement à me débrouiller comme un grand.

    Les années suivantes furent le théâtre de mes quelques carrières avortées et d’un mariage raté, les prérequis éducatifs visiblement incontournables d’une vie moderne qui n’eurent pourtant aucune incidence sur ce qui allait suivre. Il ne s’agit que de marque-pages dans le livre qu’est la vie.

    En règle générale, le contenu de ma boîte aux lettres se composait seulement de courrier sans intérêt, de pubs et de factures – bref, rien de bien palpitant – qui s’entassaient pendant des jours avant de finir à la poubelle. C’était tout à fait par hasard que je remarquai la lettre de Vincent. Un de ces coups de chance sur lesquels reposent nos destins.

    Le peu de contact que j’avais gardé avec ma famille n’avait pas d’importance, et je n’en avais conservé aucun avec mon oncle depuis plus de vingt ans. Je n’avais même pas pensé à lui ces dix dernières années et ne comprenais pas comment il avait obtenu mon adresse. J’étais surpris de recevoir une lettre, mais encore plus de recevoir cette lettre en particulier.

    L’enveloppe se composait de trois éléments : un petit mot, un plan dessiné à main levée, et un chèque de cinq mille dollars. J’ai eu du mal à lâcher le chèque. Son montant s’élevait à un peu plus de dix fois le total de ma fortune de l’époque, et je pensais déjà à la pizza qui remplacerait les nouilles de ce soir-là. Le plan menait apparemment à la maison de mon oncle, perdue entre les collines de la campagne du Massachusetts.

    Le message énigmatique était tracé en fines pattes de mouches, l’écriture de mon oncle de toute évidence, sur un papier jauni mais de très bonne qualité.

    Cher neveu,

    J’ai besoin de toi de toute urgence. Je ne suis pas au courant de ta situation financière. Dans le doute, je t’envoie de quoi couvrir les frais. Si tu ne peux pas venir, utilise l’argent comme bon te semble. Nous avons beaucoup à faire en peu de temps. C’est le moment de foncer.

    Ton oncle,

    Vincent

    Ce n’était pas la suite de mots la plus instructive que j’aie jamais lue, mais l’appât du chèque me poussa à y accorder toute mon attention. Je ne pouvais qu’arriver à la conclusion que mon oncle était dans le pétrin.

    Ou cinglé.

    Ou les deux.

    J’avais le choix entre encaisser le chèque, garder l’argent, payer mon loyer et faire la fête, ou tout plaquer, démissionner et m’aventurer dans un lieu inconnu pour des raisons floues à la demande d’un parent dont je n’étais pas proche pour faire je-ne-sais-quoi.

    Un choix rapide à faire.

    J’avais sauté dans l’avion avant même d’avoir pris mon petit-déjeuner.

    *      *      *

    À l’aéroport, je louai une voiture et consultai la carte routière de mon oncle. L’automne touchait à sa fin et le paysage campagnard de Nouvelle-Angleterre ôtait son manteau estival. C’était à la fois beau et déprimant, de façon presque nostalgique, si on peut être nostalgique d’un endroit que l’on n’a jamais visité.

    Il fallut parcourir le nord de l’état pendant deux heures pour trouver la maison de mon oncle, à zigzaguer sur les routes désertes et bordées d’arbres dont les branches se rejoignaient souvent pour former des tunnels sombres. Je

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