“J’ai dû me séparer de la maison de mon enfance”
“C’EST ÉTRANGE UNE VIE, NON? Vous passez toute votre existence à penser que vous n’êtes pas matérialiste, pas nostalgique, pas attachée au passé, que vous pouvez vivre n’importe où et puis, un jour, à quand même 60 ans, vous réalisez que vous êtes le contraire de tout ça en même temps, bien mélangé au shaker.
Cette prise de conscience, pour moi, s’est faite le jour où, en plein rendez-vous avec mon comptable, ce dernier est arrivé à la conclusion que je ne pouvais plus garder la maison que mes parents m’avaient léguée vingt ans auparavant. La hausse du prix de l’immobilier dans la région, ma retraite correcte mais pas mirobolante, une année entière de pandémie sans les voyageurs étrangers auxquels je la louais habituellement pendant les vacances
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