Le Journal du dimanche

Nicolas d’Estienne d’Orves “Je déteste écrire dans les cafés, je dois être dans un calme absolu, serein. J’ai choisi mon décor d’écriture”

Est-on vraiment à Saint-Germain-des-Prés, en plein cœur du Paris littéraire ? Car il y a là des arbres, plusieurs même, des buissons, des oiseaux, des fauteuils en rotin, une table bringuebalante en fer forgé et des pavés irréguliers. Il ne manque plus qu’une fontaine pour chanter à l’unisson avec Nino Ferrer :, sourit Nicolas d’Estienne d’Orves. C’est un gentleman, vêtu comme un milord, qui nous accueille dans son petit appartement. Une chambre dans un placard, une cuisine derrière des barreaux et un salon carré ouvert sur ce petit paradis. C’est ici que l’auteur travaille, qu’il écrit tous ses livres. Notre regard glisse vers un escalier qui mène au sous-sol : cave voûtée ou boîte de nuit ? Le domaine de ses deux fils aux faux airs d’enfants sages, nous n’en saurons pas plus, tout ce qui est privé le restera, l’auteur n’aime que les mensonges, les histoires racontées, les vies inventées.

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