LES GUERRES DE LA MALOUINE
Avant même d’aller interviewer Agnès Martin-Lugand, cela faisait un mois qu’on la voyait tous les jours. À Paris, il est devenu difficile de passer à côté d’elle. Quand on va faire ses courses, son visage rayonne en grand sur des panneaux publicitaires. Prendre le métro ne change rien à l’affaire : la même affiche se retrouve à longueur de couloirs. La romancière aux 3 millions de livres vendus ayant décidé de nous prendre en filature, il ne servait à rien de chercher à l’éviter, d’autant que son dernier titre paru, est l’un des succès du printemps et devrait s’imposer, dans la foulée, comme un tube cet été. Tout le monde se souvient de son premier texte, , publié d’abord sur Amazon avant d’être l’un des phénomènes de librairie de l’année 2013. Les esprits butés renvoient encore Agnès Martin-Lugand à l’autoédition de ses débuts, alors qu’elle a ensuite aligné sept romans, au rythme de un par an. est déjà son neuvième livre,
