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L'Ascenseur: Les enquêtes d'Alexandre Grimbert
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L'Ascenseur: Les enquêtes d'Alexandre Grimbert
Livre électronique39 pages31 minutes

L'Ascenseur: Les enquêtes d'Alexandre Grimbert

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À propos de ce livre électronique

Par une fraîche journée d'automne, Laurent Nicol, capitaine de gendarmerie à Peuffié dans la Creuse, rend visite à Alexandre Grimbert, le détective privé spécialiste des crimes impossibles et meurtres en chambre close.

Le gendarme demande au détective d'enquêter sur l'étrange disparition d'un jeune homme à Bouillensac, petite ville proche de Peuffié.

Une enquête banale en apparence. Et pourtant, la manière dont le jeune homme a disparu va laisser perplexe même le grand spécialiste des situations improbables...

Une énigme policière en apparence insoluble, dans la lignée de John Dickson Carr ou d'Agatha Christie, pour tous les amateurs de crimes impossibles.

Cette nouvelle a été initialement publiée dans le recueil "Les Cinq disparus", du même auteur.

LangueFrançais
Date de sortie23 sept. 2021
ISBN9798201494643
L'Ascenseur: Les enquêtes d'Alexandre Grimbert

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    Aperçu du livre

    L'Ascenseur - Fabien Delorme

    L’Ascenseur

    L’Ascenseur

    Fabien Delorme

    Copyright © 2021 by Fabien Delorme

    Illustration 206572085 / Elevator © Dzmitryshashko | Dreamstime.com

    Table des matières

    L’Ascenseur

    À propos de l’auteur

    Du même auteur

    L’Ascenseur

    Le poêle à bois, que je venais tout juste d’allumer, commençait à diffuser sa douce chaleur dans la cuisine. Nous étions début novembre, et ici à Peuffié, au fin fond de la campagne creusoise, les températures pouvaient descendre très vite en automne.

    J’avais invité mes deux visiteurs, le capitaine Nicol et une jeune femme que je voyais pour la première fois, à prendre un café dans ma cuisine. Nous étions tous les trois autour de la petite table ronde. J’avais sorti une boîte de petits chocolats fourrés à la menthe, parce que je savais que mon visiteur en raffolait.

    J’avais également préparé le café, qu’il appréciait comme moi, bien noir et sans sucre. L’odeur intense du breuvage envahit la pièce alors que la cafetière à l’italienne se mit à frémir sur la gazinière. Un bon café bien chaud ferait du bien à tout le monde. Les journées raccourcissaient rapidement, et nous venions de changer d’heure, la nuit tombait tôt désormais, l’été n’était plus qu’un lointain souvenir, les fêtes de fin d’année encore bien loin, et tout le monde était épuisé.

    Le capitaine de gendarmerie Laurent Nicol était un homme d’une cinquantaine d’années, immense, presque chauve malgré quelques cheveux blancs qu’il laissait pousser à mi-longueur de chaque côté de son crâne. C’était un homme jovial, sympathique et débordant de charisme. Dès qu’il entrait dans une pièce, tout le monde se retournait pour l’observer. Il savait mener ses hommes à la baguette.

    Mais ce jour-là, il était habillé en civil. Un pull bleu marine, un jean, des baskets aux pieds.

    La jeune femme d’une vingtaine d’années qui l’accompagnait, elle, portait de longs cheveux bruns frisés. Elle était habillée d’un jean et d’un pull, elle aussi, mais avait une doudoune épaisse sur le dos. À ses pieds, des baskets en toile qu’elle portait sans chaussette, les chevilles à l’air. Je ne savais pas comment elle faisait pour ne pas avoir froid aux pieds par un temps pareil.

    Le capitaine Nicol me l’avait présentée comme sa nièce. Clarisse Fouquet.

    À mes pieds, Frankie, mon chat obèse, miaulait de toute son âme pour avoir des croquettes, alors qu’il savait très bien que ce n’était pas l’heure. Dans le coin de la pièce, le frigo ronronnait.

    En même temps que je servais le gendarme, je lui demandai :

    — Alors, capitaine,

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