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Abondance
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Abondance
Livre électronique58 pages47 minutes

Abondance

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À propos de ce livre électronique

Abondance. Une station perdue aux confins du système solaire. Loin, très loin des vieilles planètes. De l'Ancien Monde. Un endroit isolé, où chacun tente de survivre. Où tout le monde se connaît.

Mais un jour, un homme mystérieux arrive à Abondance. Et Pégase, une bioingénieure, se demande ce qu'il cherche à bord…

« Abondance » est une nouvelle longue se déroulant dans un décor unique et gigantesque, mêlant mystère, space opéra et western spatial, pour tous les amateurs de science fiction fascinés par la conquête spatiale.

LangueFrançais
Date de sortie19 août 2022
ISBN9798201792923
Abondance

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    Abondance - Fabien Delorme

    Abondance

    ABONDANCE

    FABIEN DELORME

    Copyright © 2022 by Fabien Delorme

    Illustration : ID 218650402 © 3000ad | Dreamstime.com

    TABLE DES MATIÈRES

    Abondance

    À propos de l’auteur

    Du même auteur

    ABONDANCE

    En entrant dans l’immense hangar de culture où les algues étaient en train de mûrir, Pégase frissonna. Elle aimait travailler ici, parce qu’il y faisait beaucoup plus frais que dans le reste de la station. L’atmosphère y était parfaitement régulée. Ni trop sèche, ni trop humide. C’était nécessaire, pour que les milliers de mètres cubes d’algues qui lui faisaient face poussent dans des conditions optimales.

    Et puis, ce silence… C’était à peine si l’on entendait le vrombissement des plateaux. Et être seule au milieu d’un espace aussi grand était un luxe qu’on ne rencontrait pas partout sur la station. Ici le plafond était au moins à dix mètres de hauteur !

    À ce que Pégase avait entendu dire, dans les nouveaux quartiers qu’on était en train de construire à la périphérie de la station, on expérimentait de nouveaux matériaux. Des cloisons plus épaisses, qui isolaient des bruits alentour et qui permettaient de maintenir un peu partout une température constante et agréable. Pendant quelque temps, les nouveaux quartiers ressembleraient à une verrue difforme à la surface de la station parfaitement sphérique, mais ce serait temporaire. Peu à peu, on continuerait d’agrandir la station, jusqu’à ce qu’elle retrouve sa forme d’origine.

    Mais pour l’instant, tout ça ne concernait pas vraiment Pégase. Elle n’était pas invitée à habiter dans les nouveaux quartiers. Ils étaient réservés aux membres du Conseil et à leur famille. Pégase, elle, devrait se contenter de son petit appartement surchauffé et bruyant, près du cœur.

    Ici, au moins, dans le hangar de production alimentaire, elle se sentait bien. Parfois, quand elle était sûre que personne ne passait dans le coin, elle se prenait même à chantonner ces vieux airs que sa grand-mère lui chantait lorsqu’elle était enfant. Des chansons du fond des âges. Du temps où ses ancêtres n’avaient pas entrepris la grande migration. Du temps où ils vivaient encore sur les grandes planètes et les grandes lunes. Celles du système solaire interne. Europe. Mars. La Terre.

    On y disait que, dans le temps, la Terre était tellement belle. Qu’il y avait fait tellement bon vivre. Il n’y avait même pas de dôme au-dessus des villes, à l’époque. L’atmosphère de la planète était suffisante pour en protéger les habitants et y abriter la vie.

    Les planètes avaient l’air tellement grandes ! Et leurs dômes tellement hauts ! Plusieurs milliers de mètres, disait-on. On ne s’y marchait pas dessus. Chacun avait de l’espace pour lui. Plus d’espace encore que sur Cornucopia, l’immense station sur laquelle Pégase était née, en bordure de la ceinture de Kuiper. Avant de venir ici, avec toute sa famille, sur Abondance, une station austère, sinistre, aux parois extérieures noires comme le charbon, loin du Soleil, loin des planètes les plus lointaines, loin de tout. Perdue à la bordure du nuage de Hills. Au fin fond du système solaire. Loin, trop loin de la lumière rassurante de l’étoile. Là où il n’y avait rien. Rien que du vide. Et des tonnes d’astéroïdes, et encore plus de comètes. Des corps célestes par milliers, bourrés d’eau et de minerais.

    Évidemment, elle et sa famille vivaient mieux ici. Ils n’avaient plus à craindre les lendemains difficiles. Les minerais qu’on pouvait extraire dans ce secteur étaient tellement rares dans le système interne ! Tellement recherchés ! Il ne se passait pas trois mois sans qu’une navette en provenance du système interne ne vienne échanger sa cargaison pleine de vivres et de nouveautés contre un chargement de minerais. Pégase et les siens mangeaient à leur faim, désormais. Mais à quel prix…

    Pégase observa les immenses plateaux qui lui faisaient face. Des étendues de cubes verts d’un mètre de côté, empilés les uns sur

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