Sous le charme du poète
Olivia rend visite à son amie Nora, en Ecosse. Elle rencontre alors son mari, le beau Dorian, un admirateur du poète écossais Robert Burns.
Olivia n’est pas insensible à son charme…
En prenant sa décision à la va-vite, Olivia n’imaginait pas les conséquences définitives que celle-ci aurait sur son avenir. Ça faisait plus de deux ans que son amie Nora lui proposait de venir lui rendre visite et d’en profiter pour découvrir l’Ayrshire, une campagne perdue à l’ouest de l’Ecosse.
Pourquoi ne pas profiter du Festival d’Edimbourg où elle se rendait chaque année pour pousser un peu plus loin et accepter, enfin, l’invitation de Nora ? Les deux jeunes femmes s’étaient connues à Londres, chez Harrods, où elles travaillaient pour payer leurs études. A l’époque, Nora étudiait à Saint Martins College et souhaitait devenir designer de mode. Olivia, elle, était dans une école hôtelière. Leurs carrières respectives avaient suivi le même cours que leur caractère et leur vie sentimentale: Olivia dirigeait à présent deux hôtels de charme à Londres et s’investissait plus dans son métier que dans des aventures passagères. Nora avait eu un parcours plus chaotique, au gré de ses intuitions et de ses foucades. Passionnée de mode un jour, passionnée d’un homme le lendemain:unBerlinoisàlatêted’uneaffaired’évènementiel,qu’elleavaitépousé à Berlin, dans une ancienne piscine reconvertie en lieu de réception. Après un divorce mouvementé et quelques tentatives amoureuses ratées, Nora n’avait plus donné de nouvelles jusqu’à cet enthousiaste SMS, deux ans plus tôt. Elle se disait remariée avec un Ecossais et avait troqué Berlin contre un village du nom de Mauchline, en pleine campagne. Olivia n’avait pas donné suite, trop occupée par la gestion de ses hôtels, tandis que Nora secondait son mari à la tête de la maison-musée de Robert Burns, poète local devenu si fameux que sa statue ornait un square londonien à deux pas de l’un des hôtels gérés par Olivia.
vieux de près d’un an, auquel elle avait négligé de répondre, parce qu’il était arrivé au moment d’un coup
