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Un cadeau Texan
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Livre électronique235 pages2 heures

Un cadeau Texan

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À propos de ce livre électronique

Un cadeau pour tous les lecteurs qui disaient avoir besoin de savoir ce qui se passerait ensuite pour Jack et Riley...

Quand Hayley était arrivée sur les marches du Double D, Riley et Jack avaient compris que la vie ne serait plus jamais la même.

Vu à travers les yeux de Riley et Jack, ce roman raconte dix ans de leur vie de famille. Vous verrez Hayley grandir, tomber amoureuse et commencer sa propre vie. Entre ouragans, maladie, bébés, bonheur, tristesse, travail, jeu, grange, bureau, chevaux, amis, ennemis et surtout... amour.

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie9 déc. 2022
ISBN9781785642319
Un cadeau Texan
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Un cadeau Texan - RJ Scott

    Chapter Un

    Riley devait s’excuser. Immédiatement.

    Il avait carrément déconné et il aurait dû le voir venir, car tout ce qu’il faisait se déroulait par cycles. Jack et lui ne s’étaient pas disputés depuis si longtemps. Peut-être que la tension qui s’était développée en Riley avait besoin d’un exutoire ; il avait provoqué la dispute. Il avait poussé, incité, boudé et mené Jack à bout, jusqu’à ce que son mari craque.

    Pas dans un mouvement d’humeur bruyant ni quoi que ce soit que Riley méritait. Non, Jack était devenu mortellement silencieux.

    Absolument. Totalement. Silencieux.

    Riley lui avait crié dessus, avait vidé son sac, avait senti le poids de tout cela diminuer en le jetant sur Jack, et que s’était-il passé ? Au début, Jack était resté figé, confus, puis progressivement il était devenu calme. Étrangement calme.

    Ils se disputaient ; aucun mariage normal ne se déroulait sans heurts, sur des choses aussi importantes que les enfants ou aussi triviales que de ramasser des serviettes mouillées. Mais ils avaient résolu les problèmes, Jack et Riley étaient une unité qui fonctionnait. Parfois, ils se chamaillaient et se taquinaient, ils criaient rarement et, à l’occasion, ils boudaient. Surtout Riley. Lui considérait cela comme des moments de réflexion, mais Jack se contentait d’appeler cela des bouderies de gamin.

    Leurs disputes se terminaient toujours avec de l’amour ; se parler, s’embrasser, se pardonner totalement, chose qui ne pouvait venir que lorsque deux personnes se comprenaient et s’aimaient.

    Cependant, ce matin, Riley avait fait pleurer Connor, Lexie s’était renfrognée et il avait poussé Max à se cacher sous la table avec Toby. Jack n’était même pas resté pour y assister ; les larmes, l’air sombre et la disparition sous la table s’étaient produits après son départ.

    — Pourquoi tu hurles sur Daddy ! lui avait crié Connor. Arrête de hurler.

    Puis il s’était mis à pleurer.

    Le cœur de Riley se brisa en un million de morceaux. Il s’assit entre un Connor en pleurs et une Lexie maussade, en colère, essayant d’expliquer qu’il avait mal à la tête et qu’il n’avait pas eu l’intention de hurler. Par maux de tête, entendez migraine. Migraine puissante et douloureuse qui brouillait sa vision et lui donnait l’impression d’avoir la nausée. Il avait pris des médicaments et les pulsations vives dans son crâne se calmaient, mais il ne parvenait pas à réfléchir correctement. Connor arrêta de pleurer.

    — Tu as été très méchant, résuma Lexie.

    Néanmoins, elle lui fit un câlin, l’embrassant sur le front pour que tout s’arrange.

    Max d’un autre côté, bien que n’étant pas en colère contre Riley et les cris, était toujours sous la table de la cuisine avec Toby. Le labrador noir, son labrador noir, était couché entre Max et lui, formant un mur de fourrure protecteur.

    — C’est bon, Tobes, j’ai compris.

    Riley essaya de plier son mètre quatre-vingt-treize sous la table en bois. Mais il se cogna sur un banc. Sa nuque le brûlait, son ventre était noué, mais rien ne l’empêcherait d’atteindre Max. Toby se déplaça finalement sur le côté, mais pas trop loin. Toby était peut-être le chien de Riley au départ, mais lui et Max étaient désormais inséparables.

    — Max, mon poussin ? commença-t-il.

    Au moins, Max leva les yeux vers lui pendant une fraction de seconde.

    — Ça va ? s’enquit Riley.

    — J’vais bien, dit Max. Tu fais du bruit.

    Au moins, il ne se balançait pas, ne s’agitait pas. Il était juste assis avec son chien dans son endroit préféré, sous la table de la cuisine.

    — Tout va bien ? interrogea Carol derrière lui.

    Il recula rapidement et s’épousseta.

    — Riley ? insista-t-elle.

    — J’ai crié, expliqua-t-il simplement.

    — Sur les enfants ? demanda Carol.

    Elle était consternée, comme si c’était le péché ultime à ses yeux. Ce qui, pour être honnête, l’était également pour Riley. Lui et Jack ne criaient pas, ils cajolaient, négociaient et dirigeaient une maison heureuse. La plupart du temps en tout cas. Mais pas ce matin.

    — Non, sur Jack.

    — Est-ce que Max va bien ?

    Elle regarda sous la table et sourit à Max. Il l’adorait, les enfants aimaient tous leur nounou, probablement un peu plus qu’ils n’aimaient leur père aujourd’hui.

    — Il a l’air d’aller bien, répondit Riley.

    Il regarda par la fenêtre où Jack était parti. Le mal avait été fait, mais Connor et Lexie discutaient entre eux, Max était avec Carol et il devait arranger les choses avec Jack.

    — Je pense que tout le monde va bien ici, dit Carol, va retrouver Jack.

    Riley lui lança un regard reconnaissant. En quittant la cuisine, il entendit Lexie dire à Carol que son papa avait mal à la tête et qu’elle lui avait fait un bisou pour qu’il aille mieux. Quand il ferma la porte, il n’y avait plus que lui, le ranch et la nécessité de retrouver Jack. Cela ne lui prit pas longtemps. Il était à l’extérieur de leur grange, fixant le parement, les pieds écartés et les bras croisés sur sa poitrine.

    Inspirant l’air frais du matin, Riley redressa les épaules. Il pouvait le faire. Il pouvait ignorer la douleur dans sa tête, maintenant qu’elle s’était atténuée, il pouvait repousser la nausée et il pouvait s’excuser auprès de Jack d’être un foutu imbécile.

    Il s’arrêta à côté de son homme, seuls quelques centimètres séparant leurs bras.

    — Je suis désolé, murmura-t-il.

    Jack ne bougea pas.

    — C’est bon.

    Même si cela ne semblait pas du tout bon. Bon était un de ces mots qui ne signifiait rien dans le contexte d’une dispute, c’était un mot qu’on collait sur les fissures dans une relation. Bon, c’étaient des silences calmes et fermés, et Riley se souvenait des bon de son enfance.

    Il détestait les bon.

    — Ce n’est pas bon, j’ai mal à la tête, je ne pensais rien de ce que j’ai dit.

    — Tu ne voulais pas dire que la vie serait plus facile si tu n’avais pas à m’écouter ?

    La voix de Jack était basse et sérieuse et Riley grimaça.

    — Tu disais trop de choses, je n’arrivais pas à réfléchir.

    Leur discussion avait commencé dans la chambre.

    — Je t’ai demandé si tu avais pris rendez-vous pour voir quelqu’un au sujet de tes maux de tête.

    — Je sais…

    — Et du fait que tu boites à nouveau…

    — Jack…

    — Et que tu ne dors pas, et pourquoi tu as passé autant de temps au bureau, et pourquoi nous n’avons pas utilisé la grange depuis plus d’un mois, bordel !

    La grange n’était pas seulement la grange, c’était un euphémisme pour le sexe. Ils n’avaient pas couché ensemble depuis un mois… plus d’un mois maintenant. Comment pouvait-il expliquer qu’il restait parfois au bureau, avec les stores fermés et la lumière éteinte, pour dormir ? Comment pouvait-il expliquer qu’il ne voulait pas voir un médecin parce que ses maux de tête lui faisaient peur ? Et comment diable pouvait-il avouer à Jack qu’il boitait parce que chacun de ses muscles le faisait souffrir, parce qu’il était fatigué, parce que c’était trop ?

    — Jack, je suis désolé.

    — Tu ne l’es pas, Riley, parce que tu ne m’écoutes pas.

    Jack désigna la grange.

    — Je crois que nous devrions en faire une salle de jeux pour les enfants.

    Riley agrippa le bras de Jack.

    — Non, tu déconnes ?

    Sa tension disparut, remplacée par la panique. C’était leur espace. Parfois, ils venaient ici pour parler, pour se cacher du monde, mais c’était aussi le seul endroit où ils avaient eu le sexe le plus passionné qu’il ait jamais connu. Il désirait encore tout ça, mais il était si fatigué. Chaque fois qu’il se retournait dans son lit, son cou lui faisait mal et sa tête pulsait, sa jambe le faisait souffrir et il était foutrement si fatigué de tout cela.

    — Jack, je suis désolé, ne…

    Jack se tourna pour lui faire face, son expression n’exprimait pas la moindre colère.

    — Soit tu vas chez le médecin, maintenant, soit je commence à nettoyer cet endroit pour y mettre une table de billard.

    Il avait l’air extrêmement sérieux. Riley était incapable de déterminer si c’était une menace en l’air. Puis Jack s’adoucit, prit son visage en coupe et déposa un baiser sur son front.

    — Riley, s’il te plaît.

    Juste trois mots. Ils percèrent la peur de Riley, il ne pouvait pas arrêter la douleur, ou la menace d’être malade, ou de ne pas dormir, mais peu importait ce qui n’allait pas, Jack serait là pour lui.

    — J’ai peur, murmura Riley.

    Jack le rapprocha de lui.

    — Tu crois que je ne suis pas effrayé ?

    — S’il te plaît, ne le sois pas, pria Riley contre le cou de Jack.

    Ses mots semblaient mal articulés, la peur le fit trembler. Que se passe-t-il, bordel ?

    — S’il te plaît, ne me laisse pas te repousser.

    — Je ne le ferai pas.

    Et ce fut la dernière chose qu’il entendit alors que son monde devenait noir.

    Chapter Deux

    Jack tenait la main de Riley. Ce n’était pas grand-chose, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire. Le reste, l’amener à l’hôpital, laisser les médecins ausculter un Riley à peine conscient, tout cela n’était pas de son ressort.

    Et maintenant, après une IRM, il devait entendre les résultats, alors que Riley passait constamment de l’éveil au sommeil. Il dut s’asseoir et écouter un médecin lui expliquer ce qui s’était passé. Les mots étaient confus, mais Josh était là avec lui, ainsi qu’Eden, et ils se tenaient de chaque côté de lui dans la pièce tout en gardant la main de Riley.

    Riley portait une minerve et dormait, enfin libéré des maux de tête qui le tourmentaient. Son médecin, un homme mince et sec essayait d’expliquer les problèmes actuels, formulant les choses pour que Jack reste calme.

    — Une sténose rachidienne cervicale est diagnostiquée lorsque des modifications dégénératives de la colonne cervicale provoquent une compression de la moelle épinière. La moelle épinière est un faisceau de nerfs qui va de la base du cerveau au bas du dos.

    Il orienta un iPad vers eux, avec une image 3D d’une colonne vertébrale en rotation, puis appuya sur une flèche. Cette fois, les images étaient transversales.

    — Dans une colonne vertébrale normale, il y a suffisamment de place pour la moelle épinière dans le canal rachidien, mais ce que nous voyons ici, dans le cas du patient, c’est qu’avec sa sténose cervicale vertébrale, l’espace devient trop étroit. La moelle épinière est un élément essentiel pour envoyer des signaux dans tout le corps, cela explique la douleur dans sa jambe précédemment blessée.

    — Et vous êtes certain que c’est ce dont mon frère souffre ? interrogea Eden.

    Elle était calme, même si Jack avait vu l’inquiétude dans ses yeux. Riley et Eden étaient si proches, élevés dans un environnement sévère et hostile.

    — Nous avons effectué un examen détaillé, et l’IRM a simplement confirmé notre diagnostic initial.

    Jack ne pouvait qu’être reconnaissant que Riley ait été mis sous sédation pour l’IRM. Jack ne s’imaginait pas être dans un espace aussi confiné.

    — D’accord, alors quoi d’autre ? demanda Jack, quand le docteur Edwards consulta ses notes.

    — Les déficits neurologiques que le patient a connus…

    — Riley, l’interrompit Jack, son nom est Riley.

    Le docteur Edwards hocha la tête.

    — Les effets que Riley a ressentis, résultant de la compression de la moelle épinière, sont une maladie appelée myélopathie.

    — Et tout cela à cause de son accident à Nuevo Laredo ?

    Josh posa la question que Jack souhaitait poser sans savoir comment le faire. Il avait besoin de comprendre pourquoi cela s’était produit, la suggestion que tout cela avait été causé par un traumatisme donnait à Jack une cause à blâmer.

    — Ou l’incident avec le cheval et le feu, intervint Eden.

    Elle et Josh échangèrent des regards.

    — L’un comme l’autre peut en être responsable, déclara le docteur Edwards. La sténose cervicale avec myélopathie a tendance à s’aggraver lentement au fil du temps. La blessure initiale a pu affecter sa colonne vertébrale et passer inaperçue, ou peut-être qu’elle n’était pas si grave au départ et a empiré. Il y a toujours des variations. Les symptômes peuvent rester stables pendant de longues périodes ou s’aggraver rapidement, cela dépend du patient concerné.

    — Alors que faisons-nous maintenant ?

    — Dans la plupart des cas, la première ligne de conduite est le traitement, aidée par des injections épidurales pour permettre le réalignement de la zone touchée, mais je pense que dans le cas de Riley, la première option serait d’opérer.

    Jack ne voulait pas entendre ça, il ne voulait pas savoir que c’était quelque chose de pire qu’une vacherie telle qu’une intoxication alimentaire. Il resserra sa prise sur la main de Riley pendant un moment et celui-ci bougea la tête, sans toutefois ouvrir les yeux. Il dormait encore d’un sommeil de mort.

    Seigneur, Jack, pourquoi diable utilises-tu des mots comme ça ?

    — Mais nous pourrions essayer d’abord des traitements non chirurgicaux ? Pas vrai ? tenta Jack.

    Il savait avoir l’air paniqué, se sentant seulement un peu plus fort quand Eden se pencha vers lui et que Josh posa une main ferme sur son épaule.

    Le docteur Edwards plaça l’iPad sur le lit, juste à côté de ses notes.

    — Dans de rares cas, les symptômes de la myélopathie peuvent être suffisamment légers pour que nous puissions suivre l’approche non chirurgicale. Cependant, en raison du risque de lésions nerveuses graves, vous pouvez demander à n’importe quel chirurgien et il vous recommandera une opération pour soulager la pression sur la moelle épinière.

    Jack tenta de dénouer sa tension intérieure. Il devait être le plus fort à cet instant, celui capable de gérer tout ce qui arrivait à son mari. Celui apte à prendre les décisions à sa place.

    — Quelles seraient les prochaines étapes ? demanda-t-il, même s’il n’avait pas vraiment envie de les entendre.

    — Nous allons effectuer d’autres radios, mais d’après mon évaluation et celle de mon collègue chirurgien, nous envisageons une décompression et une fusion des cervicales antérieures. En termes simples, cette procédure consiste à approcher le rachis cervical par l’avant et à retirer tous les disques, les éperons osseux ou d’autres structures qui pourraient blesser la moelle épinière.

    Cela ne semble pas du tout simple.

    Le médecin s’arrêta un instant et prit le modèle de la colonne vertébrale qu’il avait apporté avec lui. Il le mobilisa tout en parlant, mais pour Jack, tout était confus.

    — Cela comprend généralement la fusion d’un ou plusieurs niveaux du rachis cervical pour maintenir la stabilité. Il portera une minerve après l’opération et il faudra compter au moins quatre bonnes semaines de récupération, dont certaines se passeront ici dans cet hôpital.

    — Notre chambre est au rez-de-chaussée, lâcha Jack.

    Il était horriblement conscient que tout le monde le regardait comme s’il avait perdu la raison, aussi il ajouta :

    — Donc, cela lui rendra les choses plus faciles à la maison.

    Je veux qu’il rentre à la maison.

    Le docteur Edwards acquiesça, que ce soit en accord ou simplement pour signifier qu’il avait compris ce que Jack expliquait, il n’aurait su le dire.

    Le médecin demanda s’il y avait d’autres questions, Jack était sûr que de nombreuses lui viendraient une fois que le docteur serait sorti de la pièce. Pour le moment, cependant, il voulait juste savoir une chose :

    — Est-ce qu’il ira bien ?

    — Les statistiques habituelles des opérations, dans et

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