Avec « Un animal sauvage », le maître du suspense nous entraîne dans un nouveau labyrinthe de mystères
Par Pierrick Geais
Il pousse la porte de la librairie et là… personne. Pas un chat pour sa séance de dédicaces. Stupeur et déception. La scène a tout d’un véritable cauchemar pour un auteur à succès, aux millions d’exemplaires vendus à travers le monde. Joël Dicker l’a pourtant vécue, il y a environ deux ans. « En fait, j’étais passé par une mauvaise entrée, à l’arrière. Alors que devant, il y avait en effet une grande file d’attente », nous dit-il rassurant. Mais durant ces quelques secondes de solitude, n’a-t-il pas vu son petit monde s’écrouler ? Il acquiesce : « Je me demande souvent si ces lecteurs qui ont la gentillesse de me suivre, depuis maintenant douze ans, répondront toujours présent. Je ne me sens jamais en terrain conquis. » À quelques jours de la parution de son dernier-né, « Un animal sauvage », il nous avoue avoir encore le