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Dans les règles de l'art
Dans les règles de l'art
Dans les règles de l'art
Livre électronique194 pages2 heures

Dans les règles de l'art

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À propos de ce livre électronique

Secrets et mensonges menacent l’histoire d’amour récente entre Brandon et Daniel.

Brandon Hoselton est effrayé et parvient à trouver du réconfort dans son obsession pour les schémas et les chiffres. Sa famille étant menacée, il estime qu’il n’a nulle part où aller et envisage même de mettre fin à ses jours pour assurer leur sécurité. Jusqu’à ce que le Sanctuaire, sous la forme de l’énigmatique Daniel Karnes, lui donne une raison de rester en vie et lui offre la possibilité d’un avenir sans peur.

De retour au Sanctuaire, Daniel, ancien SEAL, est chargé de veiller sur Brandon, un geek très intelligent cachant de trop nombreux secrets. Tomber amoureux de Brandon se révèle étrangement facile, il doit simplement s’assurer que les secrets que garde ce dernier ne finiront pas par les faire tuer tous les deux.

La seule façon de détruire Varga est de briser l’approvisionnement en argent de ce chef du crime. Les deux hommes deviennent acteurs d’une histoire complexe impliquant des millions de dollars. Toutefois, Brandon cache un secret qu’il n’imagine pas partager un jour avec Daniel, et leurs sentiments nouveaux sont en jeu.

Lorsque le méchant ne recule devant rien, pas même tuer, la seule façon de rester en vie est de mentir.

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie19 juin 2023
ISBN9781785642685
Dans les règles de l'art
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Dans les règles de l'art - RJ Scott

    Chapitre Un

    Brandon s’était attaqué aux rideaux dès qu’il l’avait pu. Il aurait pu demander à ses sœurs de s’en charger à sa place, puisqu’elles savaient à quel point les motifs géométriques bouleversaient son équilibre. Toute sa famille savait qu’il était bizarre, pour être tout à fait honnête, ses sœurs pensaient que leur grand frère était à part. Il souffrait également de nombreux tics nerveux à propos de certaines choses, et elles en avaient été témoins à un moment ou à un autre, même si la liste de toutes ses excentricités était devenue quelque chose qu’il parvenait désormais à gérer.

    Elles n’avaient pas besoin de savoir qu’il avait passé trois heures la nuit dernière à compter les carrés sur les rideaux et à en être irrité au point d’étouffer. Mon Dieu, il n’avait eu de cesse de bouger ses doigts, de contracter et desserrer ses muscles, il aurait fait n’importe quoi pour ne pas se jeter au sol, chose qu’il n’avait plus faite depuis des années.

    Et il n’avait très certainement pas demandé à Daniel d’entrer dans sa chambre pour l’aider, puisque ce dernier était la dernière personne que Brandon voulait inviter dans son espace vital. Il ne désirait pas lui parler ni même respirer le même air que lui. Il y avait tellement de choses chez Daniel qui le perturbait, puisque lorsqu’il était près de lui, il perdait sa capacité à former des phrases cohérentes. Il n’avait pas le temps de faire face aux puissants sentiments de convoitise qui le frappaient dès lors qu’il se retrouvait face à lui.

    Il se rappela la fois où il avait croisé Daniel sur le palier et où ce dernier n’avait été vêtu que d’une simple serviette, nouée très bas sur ses hanches. Ils n’étaient confinés que depuis quelques jours, toutefois, en ce mince laps de temps, Brandon était parvenu à découvrir que Daniel était drôle, sexy et dangereux. Exactement tout ce qu’il devait éviter de faire entrer dans sa vie.

    Il avait bien trop de soucis et une date inscrite dans sa mémoire qu’il ne pouvait pas oublier. L’entente qu’il avait conclue – pour rester en vie, se cacher et attendre le dernier instant pour se présenter devant Varga – était à peu près la seule chose qui occupait continuellement ses pensées.

    Varga pensait que, à une date donnée, Brandon allait le rejoindre dans son immense manoir, rassemblerait tous les fonds qu’il avait dissimulés à divers endroits, puis le suivrait dans n’importe quel pays avec lequel les États-Unis n’avaient pas de traité d’extradition.

    Comme s’il allait faire une chose pareille…

    Il rencontrerait bien Varga, récupérerait tout son argent, pour le distribuer aux bonnes œuvres, et ensuite il enverrait toutes les informations possibles aux autorités.

    Et il savait pertinemment que Varga le tuerait pour ça.

    C’était inévitable, vraiment, et il l’avait depuis longtemps accepté. Il avait raté sa chance lorsqu’il avait travaillé pour Varga, alors il devait trouver un moyen de se racheter. Il savait qu’agir ainsi réparerait ses actions passées.

    Il avait attendu son heure à Hope, mais il avait malheureusement été arrêté par le Sanctuaire. Il avait désormais besoin de trouver un moyen de s’éloigner d’eux, et en particulier de Daniel, et il ne lui restait plus que dix jours avant la date butoir, où Varga avait décidé de quitter le pays, pour agir.

    Pour l’instant, le Sanctuaire les maintenait, lui et ses sœurs, en sécurité.

    Donc, oui, choisir d’éviter de faire venir Daniel dans sa chambre, avec toutes ses questions et son corps distrayant, était une décision facile à prendre, parmi toutes les conneries qu’il avait déjà faites.

    Le seul inconvénient était qu’il allait devoir essayer de retirer définitivement les rideaux de son espace par lui-même.

    Effectuer cette tâche tout seul n’avait pas été une bonne idée, au vu de l’inflammation de son épaule, et cela lui avait causé d’énormes contractures musculaires. Il avait attendu jusqu’au quatrième jour, lorsque la douleur dans son épaule s’était atténuée au point de pouvoir sortir du lit et se rendre jusqu’à la fenêtre, plus capable de supporter cette vision.

    Aujourd’hui, il se sentait enfin capable de faire disparaître l’entièreté de ce problème. Il y avait des stores aux fenêtres et derrière les stores, chaque fenêtre était recouverte de manière à pouvoir voir à l’extérieur, sans que personne puisse distinguer à l’intérieur. Il tira sur le tissu offensant de sa couverture, quitta le lit et se mit debout, grimaçant face à la douleur qu’il ressentait dans son épaule, et se rassit sur le bord du lit.

    Les rideaux étaient toujours là, il parvenait très bien à les imaginer sous le lit et, exaspéré, il s’allongea sur son matelas et tenta de penser à autre chose. Un ciel bleu, une tasse bleue, des yeux bleus. Tout ce qui était bleu l’aidait à se calmer.

    Il tint environ une minute.

    En haletant, il se leva précautionneusement et se pencha sous le lit, afin d’y arracher les rideaux et de les rouler en boule. En ouvrant sa porte, il les jeta sur le palier, sans même vérifier si quelqu’un s’y trouvait.

    Daniel. Bien sûr, c’était inévitable. Il réagit comme un ninja et esquiva les rideaux.

    Une fois que ces derniers eurent touché le sol et que Daniel eut terminé d’exécuter son mouvement de karaté, Brandon eut l’impression qu’il devait s’excuser.

    — Désolé, dit-il, avant de fermer la porte au nez de Daniel.

    Il l’entendit frapper, mais il n’avait pas encore décidé ce qu’il allait bien pouvoir lui dire lorsqu’il serait entré. Peut-être que s’il ignorait sa demande et ne disait rien, ce dernier allait s’en aller.

    Daniel frappa encore, et cette fois, au lieu d’attendre que Brandon l’invite à entrer, il se fraya un chemin à l’intérieur, l’air irrité. Il était torse nu, les cheveux mouillés, preuve de sa douche récente, et chacun de ses muscles était délicieusement tonifié.

    — Qu’est-ce qui se passe, Brandon ? demanda-t-il, les yeux emplis de colère, les lèvres pincées.

    Il ne tenait pas les rideaux dans ses mains, alors Brandon considéra cela comme une victoire.

    — Je ne voulais pas qu’ils soient devant ma fenêtre, expliqua-t-il, avant de s’asseoir sur la chaise près de son lit.

    Il était très à l’aise à cet endroit, puisqu’il pouvait regarder par la fenêtre, tout en maintenant son bras en l’air, apaisant la douleur dans son épaule.

    — Alors tu as décidé de me les jeter au visage ?

    Daniel avait désormais l’air plus confus qu’énervé. Brandon désigna la porte.

    — Pour être tout à fait honnête, je ne savais pas que tu étais là.

    Il ne put résister et ajouta :

    — Et tu les as si héroïquement esquivés que je me suis dit que tu pouvais gérer le danger.

    Daniel cligna des yeux.

    — Tu… commença-t-il avant de s’arrêter.

    Ce qu’il allait dire disparut dans le néant. Il eut l’air amusé pendant un moment, puis il fronça les sourcils.

    — Tu réalises que nous ne resterons pas ici très longtemps, donc ça ne sert à rien de redécorer.

    — Comment le saurais-je ? Tu ne m’as rien dit à ce sujet hier soir.

    — Je ne voulais pas… oh, peu importe.

    — Quoiqu’il en soit, je n’étais pas en train de redécorer, se défendit-il. Je n’aimais pas le motif.

    Il changea alors radicalement de sujet :

    — Combien de temps allons-nous rester ici ? Tu as dit que nous allions partir, mais quand exactement ?

    Cet endroit était terriblement petit, et il se sentait sous tension en ces lieux. Ses sœurs n’étaient pas les plus faciles à vivre. Hannah écoutait beaucoup trop de musique et continuait à suivre Daniel à la trace. Yvonne laissait des vêtements traîner partout et hurlait continuellement sur Hannah pour que cette dernière baisse sa musique. Et en ce qui concernait le garde du corps ? Il était constamment dans l’espace vital de Brandon, à vérifier ses constantes, à lui poser des questions…

    À perturber à la fois son esprit et sa libido.

    Tout en lui posant des questions auxquelles Brandon n’était pas prêt à répondre. Pas avant d’être certain de la place qu’il occupait sur l’échiquier. Il avait promis une chose à Varga : qu’il resterait en vie et à l’écart des gens qui désiraient le tuer.

    Merde, c’était un vrai labyrinthe sous son crâne, et parfois il oubliait qu’il prétendait être une autre personne.

    — Encore quelques jours, répondit Daniel. Elliot et Cole ont des pistes sur l’un des lieutenants de Varga et prévoient une opération d’infiltration.

    — Quoi ?

    Ne savaient-ils pas à quel point Varga était dangereux ? Ne savaient-ils pas que ce dernier avait de nombreux hommes qui travaillaient pour lui, capables de vous ficher une balle dans la tête simplement pour ne pas leur avoir souri ?

    — Quelque chose à propos de l’un d’eux prétendant être capturé, ou… écoute, je ne connais pas toute l’histoire, mais au moins, c’est un pas de plus dans la bonne direction.

    — Vers le chemin de l’enfer, murmura Brandon. Il nommera simplement quelqu’un d’autre à sa place. Ce type est comme un lézard qui peut faire repousser sa queue indéfiniment.

    Daniel croisa les bras devant son torse.

    — Tu vas enfin me parler aujourd’hui ?

    — De quoi ?

    — Ton lien avec Varga.

    Brandon secoua la tête si rapidement qu’il se sentit étourdi, voilà pourquoi il agrippa son pull de ses doigts pour s’empêcher de les bouger et de faire flipper Daniel.

    — Non, répliqua-t-il, regardant n’importe où sauf dans la direction de l’agent.

    — Tu devras bien parler un jour. Nous ne pourrons pas t’aider, si nous ne savons pas tout. Brandon ?

    Il leva les yeux en entendant son nom et reconnut la compassion dans l’expression de son visage. Il y avait quelque chose chez cet homme – en dehors de ses muscles, de sa taille et de son attitude qui témoignait qu’il pouvait gérer tout ce qui lui tombait dessus – qui le distinguait de tous les hommes que Brandon avait convoités. Il avait l’intime conviction que Daniel était capable de veiller sur lui dans cette planque.

    Ou, en tout cas, il était aussi proche que possible de l’idée qu’un autre que lui pouvait l’aider à gérer toute cette merde.

    — Pourquoi veut-il te tuer ?

    La même question, encore et encore. Brandon en avait assez d’entendre cette foutue question. Daniel ne le torturait pas directement pour obtenir des informations, toutefois être coincé dans cette maison, avec des gens qu’il devait maintenir à l’écart de ses secrets et avec davantage de questions chaque jour, était sur le point de le briser.

    Varga ne voulait pas le tuer. Cette liste de personnes que le Sanctuaire avait en sa possession ne concernait pas vraiment des personnes à exécuter. Brandon en avait conclu qu’il s’agissait en réalité d’une liste conjointe de surveillance et de mise à mort. Varga savait que Brandon possédait les codes et la programmation dans sa tête, ce qui était suffisant pour le placer sur la liste des personnes qu’il avait besoin de surveiller.

    Ses doigts le démangeaient, il avait désespérément besoin de les bouger selon un schéma rythmique qui calmerait son esprit.

    — Tu peux partir maintenant, déclara-t-il.

    Daniel secoua la tête.

    — Je dois vérifier la fenêtre, puisque tu as sciemment détruit une couche de notre sécurité.

    Brandon repensa aux rideaux hideux et fronça les sourcils.

    — Ils étaient là pour une raison ? C’est vrai ?

    Daniel s’approcha de la chaise sur laquelle il était assis et posa sa main sur son dossier en se penchant pour examiner à travers la fenêtre. Ce qui plaça son aine au niveau du visage de Brandon et ne laissa absolument rien à l’imagination. L’odeur de cet homme, de son gel douche, embauma chaque inspiration qu’il prit.

    Il s’efforça de rester calme.

    — Ça me semble correct, annonça Daniel. Attends…

    Il sembla brusquement inquiet, ce qui le fit se pencher davantage, approchant son paquet juste sous ses yeux. Sans parler de son ventre plat, de son odeur, et de ses poils foncés qui traçaient un chemin tout droit vers le nirvana.

    Voilà ce à quoi ressemble le désir personnifié, pensa Brandon.

    Daniel était bi, c’était ce qu’il répétait à sa sœur chaque fois qu’elle utilisait le mot « gay » lorsqu’elle le suivait partout dans cette maison. Mais le fait qu’il soit bi ne voulait pas dire qu’il était intéressé par lui. Mon Dieu, il suffisait de regarder Hannah. Elle possédait tous les bons

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