017-Solitude
Les temps hystériques rendent les gens de plus en plus solitaires, la sonorisation numérique fait le reste.
Où que l'on regarde, toutes les têtes sont au-dessus des écrans, l'arrosage médiatique permanent est la marque des temps modernes.
Les belles apparences, sur les téléphones portables, les tablettes, les PC et à la télévision, ce qui est raconté à la télévision est la nouvelle manne, Hossianna. Personne n'a l'intention d'ériger un mur, les gens le font bien eux-mêmes, autour d'eux, même volontairement.
La tendance à la solitude a commencé il y a de nombreuses années déjà, la famille traditionnelle n'était plus chic, chacun pour soi et tous contre tous, se vivre à tout prix, moi je je, l'autre n'intéresse plus. Chacun s'installait dans "son" appartement (selon Bouddha, même la saleté sous les ongles ne nous appartient pas), pouvait se laisser aller sans être dérangé ni observé, se saouler, se satisfaire et continuer à se saouler. Le beau nouveau monde faisait son entrée, vive l'égoïsme. Bouddha a enseigné que l'ego est la cause de nos souffrances, que la volonté, le désir, la convoitise sont la cause de tous les malheurs.
Avec l'hystérie mondiale, l'affaire s'est encore aggravée, les gens se sont encore plus isolés, ils fixent encore plus les écrans, ils s'isolent, ensemble ils se sentent seuls. Dans la philosophie bouddhiste, il est en tout cas question d'un monde illusoire, nous devons, selon le maître de tous les maîtres, regarder derrière les coulisses, ne pas simplement répéter inconditionnellement tout ce que nous entendons et voyons, nous devons le remettre en question, en aucun cas l'accepter comme vérité.
L'homme moderne est assis seul devant son ordinateur, la télévision est allumée en arrière-plan, il bavarde en parallèle au téléphone, mille choses à la fois, mais pas un seul sujet correctement, avec cohérence et profondeur, il vaut mieux qu'il y ait au moins un bruit de fond, on" se sent alors moins seul, sinon la vie est trop douloureuse.
Autrefois, les familles étaient unies, chacun faisait attention à l'autre, aujourd'hui on divorce, faire des sacrifices pour la relation est complètement passé de mode, le trip de l'épanouissement personnel est le mantra des solitaires.
Chacun est assis seul dans sa cage et attend la personne qui le/la libérera de cette vie, quelle blague, quelle ironie.
Autrefois, les maîtres Chan allaient dans les montagnes (comme le fondateur du bouddhisme Chan, le moine indien Bodhidharma) pour profiter de la solitude afin de trouver la véritable nature de Bouddha, aujourd'hui l'homme moderne veut s'isoler par pur égoïsme.
Avant, oui, avant, tout était mieux, bien sûr. Mais j'aime rencontrer mes amis, être souvent en famille, même si le grand maître a dit que nous ne devions pas nous attacher. Continuez à lire ici sur la solitude, partie 1 et partie 2.
Le chemin est le but !

Sans corps et profondément caché
l'esprit vagabonde vers des lieux lointains,
se promène en solitaire. Celui qui le bride,
brise toutes les chaînes
- Bouddha - nom d'honneur du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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