Samsara
Samsara est un mot sanskrit qui signifie en français "errance permanente". Il renvoie au cycle des renaissances, à la succession perpétuelle de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort, au devenir et à la disparition permanents, au cycle qui est à l'origine de la souffrance.
Nous souffrons parce que nous ne pouvons rien tenir, parce que tout ce à quoi nous nous attachons ne sert à rien, rien ne nous appartient, nous ne pouvons rien garder, parce que tout est justement éphémère.
Nous pouvons sortir du cycle éternel (samsara) si nous "lâchons prise", si nous mettons fin aux attachements, si nous abandonnons la volonté et le désir, si nous atteignons ainsi la connaissance et si nous entrons ainsi dans le nirvana (le monde sans monde).
Le cycle éternel des renaissances avec la naissance et la mort ; nous naissons, nous grandissons, nous vieillissons, le corps commence à se flétrir, puis vient la mort.
En Europe, l'opinion qui s'est imposée culturellement est que c'est alors fini, que nous mourons, que nous ne renaissons pas. Il en va autrement dans les philosophies indiennes, comme le bouddhisme, le jaïnisme et en partie l'hindouisme. Ici, tout ne s'arrête pas à la mort, mais une nouvelle vie commence après la mort, la "vie après la mort". Selon la conception bouddhiste, le "moi" quitte le corps physique au moment de la mort, emportant avec lui toutes les expériences, la personnalité et ses tendances, ainsi que le "soi".
Le "KARMA", en particulier, suit le "moi" dans un monde intermédiaire (un plan proche de la terre), le monde du "vide" (monde astral). Mais ce monde n'est pas vraiment vide, mais il est complètement différent.
Dans ce monde intermédiaire, tout est fait d'énergie pure et est plein d'une force incroyable, des cascades de forces trouvent leur illustration dans des boucles et des spirales, ce monde intermédiaire est plein de couleurs, les énergies de nombreux "moi" différents se rencontrent, créent en conséquence une nouvelle vie, elles interagissent, elles s'harmonisent.
Le cycle de la vie (samsara) se poursuit, en haut et en bas, en avant et en arrière, la roue continue de tourner, aujourd'hui tout est "bon", demain tout sera "mauvais", des personnes et des choses "belles" et "laides" accompagnent notre chemin, mais nous, bouddhistes, nous aspirons à "l'illumination", à la connaissance suprême, à "lâcher" tout pour connaître la félicité parfaite.
Où est votre véritable centre, où siège votre véritable personnalité ? Qui êtes-vous vraiment ?
Vous trouvez votre véritable nature de bouddha dans votre moi, pas à l'extérieur. Mais au fond de vous, vous savez que la mort est suivie de la vie, que nous n'avons donc pas besoin de nous faire autant de soucis, d'être aussi tristes, car nous "savons" que les choses sont liées.
La succession des temps est immuable, l'univers se dilate, il se contractera aussi à nouveau.
Le chemin est le but !

Ah, comme nous vivons heureux, sans maladie parmi les malades !
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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