Enseignants bouddhistes partie 1
Le monde a déjà "vu" de nombreuses religions, des croyances sont apparues et sont reparties, en fonction de l'esprit du temps et du niveau d'éducation, la volonté de l'homme est son royaume céleste.
Chaque doctrine spirituelle a (et a eu) ses porte-parole, ses maîtres à penser, ses prêtres. Quel que soit le nom qu'on leur donne, gourou ou moine, abbé ou supérieur, il s'est formé au fil du temps un niveau de direction qui a indiqué la voie à suivre (et qui continue de le faire aujourd'hui). Le but est de cultiver sa propre vie spirituelle et d'aider les autres.
Pour s'engager dans une telle voie spirituelle, il faut d'abord comprendre l'enseignement et le vivre soi-même, ce qui entraîne un changement considérable. La vie mondaine diminue, les intérêts spirituels augmentent. Celui ou celle qui est prêt(e) et réceptif(ve) à ces changements incroyables, qui est capable de se détacher de ses convictions et qui veut emprunter de nouvelles voies, arrivera à ses fins. Celui (ou celle) qui sera un bon orateur spirituel, quelle que soit sa direction. Se détacher du rôle que l'on s'est créé (l'ego) est peut-être la chose la plus difficile à faire. Avec beaucoup de courage, de dévouement personnel et de volonté, le chaos peut être surmonté, et c'est alors seulement que commence le chemin bouddhiste.
L'interaction complexe de la cause et de l'effet signifie qu'il ne peut y avoir d'enseignants sans élèves, qu'une philosophie ne peut jamais "rester dans l'espace", car elle "vit" de la transmission du message spirituel.
L'élément central pour un maître à penser spirituel dans le bouddhisme devrait être d'aider d'autres personnes à atteindre "l'illumination", à reconnaître les véritables relations, à regarder derrière les coulisses.
L'illustre Bouddha considérait la souffrance comme inutile, car elle est "créée" par l'homme lui-même. Comme pour une maladie, il s'agit pour l'enseignant bouddhiste de guérir le patient, de le traiter. Dans le bouddhisme, la médecine est la parole, la philosophie du maître de tous les maîtres parle de surmonter les souffrances, dans laquelle le maître aide l'élève à "voir", à "déterminer" la maladie, puis à la "combattre".
Certes, le diagnostic est le même pour tous, car il s'agit de la souffrance et de la surmonter, mais le traitement est différent pour chaque personne, adapté à ses besoins. En d'autres termes, tout le monde n'a pas le même "déclic", tout le monde n'a pas le même "déclic".
Quoi qu'il en soit, la philosophie de Bouddha, qui s'exprime dans les Quatre Nobles Vérités et l'Octuple Sentier, est au cœur de la guérison.
Dans quelques jours, je poursuivrai ici avec la deuxième partie de mon traité sur les enseignants bouddhistes.
Quoi qu'il en soit, le chemin est le but !

Si ta compréhension contredit mon enseignement, tu dois suivre ta compréhension.
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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