L'univers et nous
Nos attentes spirituelles sont grandes, nous parlons volontiers de l'univers, nous nous considérons parfois comme en faisant partie, mais nous avons une peur immense de l'étendue infinie, de ces régions où aucun être humain n'a jamais mis les pieds, du moins c'est ce que nous pensons.
L'être pur est déjà un mystère, nous, notre moi, la personnalité qui nous représente, l'ego, nous ne comprenons rien de tout cela, pas même des fragments de l'univers.
Mais avec l'enseignement bouddhiste, nous pouvons laisser la dimension humaine derrière nous, ne faire qu'un avec le grand vide, celui qui reconnaît sa véritable nature de bouddha peut faire une expérience profonde de l'être, vivre toutes les dimensions de la vie dans toute leur diversité, laisser derrière lui la vie relative, se tourner vers la lumière qui semble obscure.
Si nous voulons être des êtres unis, nous devrions trouver la voie du Bouddha, explorer la profondeur des existences, vivre la véritable signification. Mais celui qui préfère courir après les choses matérielles manquera sans doute la bifurcation, ne donnera pas l'importance nécessaire aux petites choses.
Car rien n'a vraiment de sens, celui qui adhère à la philosophie de Bouddha connaît la singularité, il a échappé au chaos, il a laissé la souffrance derrière lui. En tant qu'êtres humains, nous n'avons pas besoin de souffrir, si nous le voulons, nous cessons tout simplement de le faire.
Mais celui/celle qui a peur de l'expérience profonde ne se rendra pas au bon endroit, ne fera pas la perception appropriée, car il/elle ne veut que satisfaire ses sens, poursuit ses désirs éphémères, est trop occupé(e) pour comprendre ne serait-ce qu'un peu la vérité de sa propre existence.
La lucidité sous-jacente fait alors trop peur, les angoisses sont omniprésentes, alors il faut vite "prendre le large" avec de l'alcool ou des drogues, s'étourdir, juste ne pas penser à tout.
Mais si la vie se sent juste, alors les dominos tombent comme par enchantement, l'incarnation et le cosmos ne font plus qu'un, l'état d'illumination est maintenant à peine descriptible. En harmonie avec l'environnement, avec l'être, avec la personnalité, un immense sentiment de bonheur qui laisse tout ce qui est matériel loin derrière, incomparable avec la brève ivresse.
Le sens de la vie, dont tout le monde parle, a été clairement énoncé par le maître de tous les maîtres dans sa philosophie il y a déjà plusieurs siècles ; au fil du temps, de nombreuses personnes ont écouté ses explications, l'ont suivi sur le chemin de l'"illumination" personnelle, ne voulaient plus souffrir, laisser le destin humain derrière eux.
La vie prend son sens par la connaissance, le chemin qui y mène est le but !
Il est rare qu'un grand apparaisse et qu'il n'apparaisse pas à tout bout de champ.
- Bouddha - "L'Éveillé" - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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