Le rire
Si nous observons un groupe d'enfants, nous remarquons d'abord qu'il y a des ricanements et des caquètements, des rires, des plaisanteries, la joie est littéralement palpable. Les enfants sont constamment en train de rire, de sourire tout au long de la journée, et lorsque l'ambiance s'assombrit, ce n'est que pour un court instant, la bonne humeur revient au bout de quelques minutes. Les enfants sont l'incarnation de la bonne humeur, c'est tout simplement un plaisir de les observer.
Un groupe d'adultes (de tous âges) se comporte différemment, les hommes en particulier s'efforcent d'avoir l'air sérieux et important. Plusieurs femmes sont déjà un peu différentes, plus enjouées, elles ne se sont pas laissées influencer par le sérieux de la vie, elles rient encore de bon cœur, chez les hommes de la création, le rire semble être considéré comme une faiblesse.
Celui qui observe un groupe d'hommes reçoit parfois des remarques stupides : "Qu'est-ce que tu regardes ? Tu cherches les ennuis ? L'insouciance a disparu, l'ensemble du comportement a complètement changé, le visage est grimaçant et sérieux, les hommes en particulier sont pris dans le modèle de comportement masculin et ne peuvent plus en sortir.
Le comportement des hommes de la création remonte en partie à l'homme de Néandertal, à une époque où il fallait impressionner les autres membres du groupe, s'imposer par la force et la violence, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Peut-être que cela se reproduira un jour, mais nous pouvons y contribuer en n'oubliant pas la bonne humeur de nos jours d'enfance, en retrouvant les temps insouciants. En effet, que nous ayons le regard sombre ou joyeux, les circonstances ne changeront pas, nous changerons notre état d'esprit, mais le monde continuera de tourner imperturbablement. Que nous riions ou que nous pleurions, rien ne change, alors pourquoi ne pas simplement aspirer à suivre le chemin de Bouddha, qui est un chemin du milieu, pas "ciel-haut-exultant", pas "triste à mourir", non, calmement en soi, avec le sourire de celui qui sait au coin des lèvres, c'est ainsi que l'on peut aussi traverser la vie.
Chaque fois que vous voyez des enfants, repensez à votre jeunesse et souriez, peu importe à quel point la vie a été dure et "injuste" avec vous aujourd'hui. Toujours avec le sourire aux lèvres, c'est un état dans lequel on peut aussi se mettre et faire plaisir à son entourage. Car la bonne humeur et le rire sont contagieux, la vie n'en sera en aucun cas changée, mais vous, vous aurez simplement la vie plus facile.
La voie du milieu, c'est un sourire léger, pour les hommes comme pour les femmes, pour les jeunes comme pour les vieux, car pourquoi ne pas se réjouir de la voie, puisque de toute façon on doit la suivre, parce que les choses arrivent, que cela nous plaise ou non.

Voici comment j'ai vécu le bonheur et la douleur
- Bouddha - nom d'honneur du fondateur de la philosophie indienne Siddhartha Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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