Coeur Noir: Au coeur du Texas, #2

Par KC Klein

Éloge de COEUR NOIR par KC Klein... 

"J'ai absolument adoré Blackhearted... La profondeur et la vivacité données à Chandler sont incroyables. J'espérais que Jayne et lui régleraient leur passé tout au long de l'histoire et j'ai vraiment soupiré de soulagement lorsqu'ils se sont finalement retrouvés.

"KC Klein est l'une des écrivaines les plus douées qui soient, et dans COEUR NOIR, son magnifique style d'écriture brille comme jamais auparavant."

" COEUR NOIR est une histoire fantastique, captivante du début à la fin, avec de nombreux rebondissements. Les personnages sont fascinants et extrêmement complexes. Ce n'est pas une lecture légère ou facile, mais elle est extrêmement satisfaisante parce qu'elle est si bien écrite, intelligente et tellement, tellement captivante."

"KC Klein est une auteure à suivre." Rachel Gibson, auteure de best-sellers du New York Times

Je suis allé à l'encontre de Dieu, de ma famille... de toute cette ville pour elle. 

Puis elle est partie sans un mot... sans un au revoir. 

Maintenant elle est de retour, et il va falloir payer.

La nuit où Jayne est partie est la nuit où le cœur de Chandler est devenu noir. Aujourd'hui, elle est de retour pour toucher l'héritage de son père, mais Chandler voit rouge.

Jayne' s'est préparée à des souvenirs douloureux lorsqu'elle rentre à la maison. Ce à quoi elle ne s'est pas préparée, c'est à la colère de Chandler, mais plus Chandler s'emporte, plus Jayne est forcée de faire face à la puissante passion qui se cache  sous la surface. 

Mais Jayne a plus à offrir qu'elle ne veut bien le dire, et bientôt tous deux réaliseront que la seule chose plus sombre que le cœur de Chandler... ce sont les secrets de Jayne. 

Coeur noir est le deuxième livre d'une série de romans d'amour contemporains dans une petite ville. Si vous aimez les histoires d'amour émotionnelles qui vous prennent aux tripes, les personnages fascinants et complexes, et les histoires heureuses qui vous accompagnent longtemps après avoir refermé le livre, KC Klein deviendra votre nouvelle auteure de prédilection.

• Langue: Français
• Éditeur: KC Klein
• Date de sortie: 26 juin 2023
• ISBN: 9781667459080

Aperçu du livre

Coeur Noir

Coeur Noir

AU COEUR DU TEXAS

TOME DEUX

KC KLEIN

TRADUIT PAR

ELODIE DEMOGUE

Klein Publishing

Table des matières

Remarque au lecteur

Prologue

Un

Deux

Trois

Quatre

Cinq

Six

Sept

Huit

Neuf

Dix

Onze

Douze

Treize

Épilogue

An extract from SOLITAIRE....

À Propos De L’auteure

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Babelcube Books

Coeur Noir

Écrit Par KC Klein

Copyright © 2023 KC Klein

Tous droits réservés

Distribué par Babelcube, Inc.

www.babelcube.com

Traduit par Elodie Demogue

Dessin de couverture © 2023 KC Klein

Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

Copyright © 2015 par KC Klein

Tous droits réservés

Couverture par KleinPublishing

Sans l’autorisation expresse écrite de l’éditeur, KC Klein, aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée ou transmise, quel que soit le moyen utilisé : électronique, mécanique, photographique, enregistrement ou autres. La seule exception concerne un critique, qui peut citer un court extrait.

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux, évènements et incidents sont le fruit de l’imagination de l’auteure et sont fictifs. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, ou des événements et purement fortuite.

KC Klein

Visitez mon site internet : www.KCKleinbooks.com

Chers lecteurs,

Le Prologue de ce livre est le dernier chapitre de Rock Star. Si vous ne l'avez pas lu, n'hésitez pas à le télécharger, sinon, continuez à lire et appréciez Cœur noir, un livre complet et autonome de la série Au cœur du Texas.

Si vous avez déjà lu Rock Star, vous pouvez passer directement au premier chapitre.

Merci beaucoup et bonne lecture.

Prologue

DJ gare son Ford F-450 derrière un pick-up noir, met son levier de vitesse en position parking et sort en claquant la porte derrière elle. Cela fait plus d’une heure qu’elle roule dans l’épaisse forêt de pins à la recherche d’une cabane minable, au milieu de nulle part, que personne d’autre ne pourrait trouver. Enfin, personne d’autre qu’elle et Chandler Sloan. Elle fouille dans le coffre de son camion et en sort le fouet qu’elle y a rangé pour l’encourager. Certains hommes semblent mieux répondre aux menaces que d’autres.

Elle se fraie un chemin dans la forêt dense, contournant les grands arbres dont les doigts en forme d'aiguille griffent le ciel bleu, comme s'ils cherchaient à s'emparer du dernier rayon de soleil. La seule chose que Somewhere a en abondance, ce sont les pins, et comme chaque arbre ressemble à un autre, il lui faut beaucoup trop de temps pour trouver la bonne bifurcation. Ce n'est pas comme si elle était l'un des VonBrandt, dont l'abondance de richesse ne semblait surpassée que par leur temps illimité, et qu'elle connaissait chaque hectare de cette forêt comme s’ils étaient tatoués sur le côté noir de ses paupières.

Bien sûr, aucun d'entre eux n'a le ranch de chevaux Double D à gérer. Mais elle, si, et c'est pourquoi elle n'a pas le temps de jouer à ces jeux de cache-cache avec le fils aîné de l'une des familles les plus aisées de la ville, Chandler Sloan.

Le souvenir d'une voix douce à l'autre bout du fil lui revient en mémoire, de même que le doux accent du sud qui ne pouvait couvrir l'inquiétude qui flottait sur ces ondes.

— Je ne le trouve pas, DJ, avait dit Ellie Sloan, dans son dialecte Autant en emporte le vent que seules les femmes d'un certain âge et d'une certaine stature peuvent utiliser. L'enterrement a lieu demain, et il est parti depuis près de trois jours. Tu es la seule personne que je connaisse qui puisse le trouver et le faire revenir à la maison.

Faire faire n'importe quoi à Chandler Sloan, son cul.

Si DJ connaît Chandler, c'est que la seule raison pour laquelle il abandonne le confort de son ranch à plusieurs millions de dollars pour se terrer dans un abri de chasse à deux balles, c’est qu'il peut se cacher et boire jusqu'à plus soif. Elle espère juste qu'il a consommé la plupart de ses boissons alcoolisées et qu'il est revenu à une certaine sobriété.

DJ se met en marche et se tient bientôt devant la cabane pourrie qui semble être lourdement chargée de sa propre variété d'intoxication, due aux intempéries. Et comme si sa porte à moitié suspendue et son toit au sourire triste ne suffisaient pas, la seule et unique fenêtre donne l'impression qu'un raton laveur a fait quelque chose d'obscène contre la vitre. Elle pose son chapeau plus loin, puis s'époussette les mains sur son jean de travail. Elle n'a pas pris la peine de se laver, sûre qu'après un week-end de beuverie, Chandler ne porterait pas ses habits du dimanche.

C'est mieux d'en finir avec ça. Ce ne sera pas agréable, peu importe combien de temps elle tergiverse, et avec sa nouvelle pouliche qui doit être livrée plus tard dans la journée, il n'y a pas moyen qu'elle rate ça juste parce que Chandler Sloan est en colère contre le monde entier, encore une fois.

Il semble que l'homme a passé la moitié de sa vie à être en colère pour une chose ou une autre. Bon sang, elle ne doit pas être la seule à fantasmer de le faire trébucher lors d'une longue marche sur une petite jetée, ou de jouer une partie très intense de pendu avec une corde et un arbre.

Le maire aime la tranche d'imposition des Sloan, donc Chandler est toléré. Et c'est pourquoi sa mère l'a appelée elle. Pas son frère et autrefois meilleur ami de Chandler, Derrek Diaz. Pas son fiancé et depuis longtemps ami d'enfance de Chandler, Brent, mais elle, parce que ce salaud a aliéné la plupart de ses amis et transformé les autres en ennemis.

Comment peuvent-ils encore se parler ? Elle n'en a aucune idée. Elle a sûrement un faible pour les causes perdues et les cow-boys à tête brûlée. Elle se dirige vers la porte de la cabane et la pousse. Pas besoin de frapper, puisqu'il n'y a aucune chance qu'il soit en mesure de répondre.

La lumière du soleil remplit la pièce, détruisant tout espoir qu'elle avait de trouver Chandler sobre. La puanteur vient ensuite, piquant son nez. Des vagues de tequila et de sueur si fortes, qu'elle en a les yeux humides.

Mais elle le trouve. Il est là, allongé sur un lit branlant à l’armature de fer dans un coin, gémissant et se battant contre la lumière du soleil comme un boxeur épuisé.

— Qu’est-ce que... Son juron se perd en même temps que son équilibre lorsqu'il bascule et tombe la tête la première sur le plancher en bois sale.

— Bon Dieu, Chandler, cet endroit pue ! DJ entre, soulevant avec précaution une bouteille de bière à moitié vide sur une chaise en bois qu'elle juge bon d’occuper.

— Si tu n'aimes pas ça, pars.

Chandler grogne, mais au moins il est assez sobre pour se mettre en position assise-accroupie au lieu de rester la tête la première sur le sol. Elle prend ça comme un bon signe.

Elle prendrait n'importe quoi comme un bon signe, à ce stade.

DJ évalue les dégâts. Ce n'est pas l'homme que Chandler montrait au monde entier, une chemise fraîchement amidonné, un jean impeccable, des bottes noires à cent dollars bien cirées. Non, ce Chandler est dans un sale état : d'épaisses moustaches noires saupoudrent ses joues et son cou, ses cheveux sont un désordre graisseux, un côté étant emmêlé sur son crâne et l'autre dépassant dans toutes les directions sauf vers le bas. Sa chemise, avec des plis énormes et des anneaux de sueur de la taille de beignets, n'a pas mieux résisté à la beuverie.

On ne devinerait jamais qu'il est l'un des célibataires les plus convoités de la ville. On le prendrait tout aussi facilement pour le sans abri qui erre dans le centre-ville en mangeant dans les poubelles et en montrant le poing à Dieu.

C'est vraiment difficile de se sentir mal pour Chandler. Il a tout pour lui : l'apparence, l'argent, un QI de génie et l'un des meilleurs ranchs de l'état comme entreprise familiale. Il a eu de la chance dans tous les domaines, sauf en amour, et s'il n'y avait pas eu ce truc, DJ aurait ignoré la culpabilité qu'Ellie Sloan était passée maître dans l'art de lui faire ressentir, et aurait laissé Chandler à son propre sort.

Sauf que DJ est au courant. Elle sait ce qui est arrivé à Chandler quand il était jeune et amoureux. Elle s'est assise avec lui plus d'une fois dans un coin sombre de chez Everyday Joe's et a vu plus loin que ses piques acérées ou son attitude sarcastique et pompeuse. La douleur dans sa voix et le souvenir de ce qu'il était auparavant sont suffisants pour qu'elle trouve un peu de compassion dans son cœur et le laisse un peu tranquille.

Ça et, oh oui, parce que son père vient de mourir.

On aurait pu penser qu'elle aurait un peu plus de sympathie, vu que ses deux parents sont morts quand elle avait quinze ans, mais elle connaît la vraie raison pour laquelle Chandler se saoule.

— On peut faire ça de la manière forte ou de la manière douce, dit DJ, en essayant de calculer le temps qu'il lui faudrait pour se lever et bouger. Mais dans tous les cas, tu te lèves et tu vas le faire de manière rapide, parce que tu me fais perdre mon temps.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? crache Chandler, faisant de son mieux pour soutenir son regard à travers ses yeux injectés de sang.

Elle n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment. Elle a des invités qui arrivent de tout le pays, un mariage de la taille d'une inauguration présidentielle à préparer et un ranch qu'elle a été forcée d'arrêter de micro-gérer. Sa patience est à bout.

— Cela signifie que je serai heureuse d'utiliser tous les moyens nécessaires.

Elle tape le fouet en cuir contre sa jambe, ne se sentant pas du tout mal quand les yeux de Chandler s'écarquillent à ce geste.

— Ou tu peux te lever tout seul, aller prendre une douche et changer de vêtements, parce que tu as de la compagnie et que les funérailles ont lieu demain. La fête de la pitié est terminée.

— Si un homme ne peut pas boire quelques verres en mémoire de son père décédé, alors quand le peut-il ? Chandler trébuche sur ses pieds, mais atterrit à plat sur le lit. Au moins cette fois, il est à moitié appuyé contre le mur. On progresse. À ce rythme, elle devrait être rentrée à temps pour voir ses futurs enfants partir à l'université.

Apparemment, une fête d'apitoiement ne peut être appelée une fête que si plus d'une personne y participe. Résignée, elle prend son courage en main et teste son poids sur la chaise à dossier dur et branlant.

— On sait tous les deux que ce n'est pas vraiment la raison pour laquelle tu es ici à tuer tes cellules cérébrales à un rythme si rapide que j'ai peur pour ton niveau d'alphabétisation.

— Quoi ? Chandler se frotte les yeux comme s'il y avait du sable dedans. Je ne sais même pas ce que tu dis.

— J’arrive trop tard alors.

Elle soupire et secoue la tête. Et cet homme est allé à Harvard, incroyable. Certaines choses ne changent jamais, comme le fait que DJ et lui agissent plus comme frère et sœur que comme amis, et qu'ils ont eu cette conversation plus d'une fois. Heureusement qu'elle n'a rien de mieux à faire... comme aller à son dernier essayage de robe de mariée, revoir la disposition des tables, approuver pour la énième fois ce foutu arrangement de table. DJ regarde une bouteille de bière à moitié vide sur le sol et se demande combien elle devrait en boire pour rester ici et se cacher pour le reste de la semaine.

— Écoute, dit DJ, essayant la voie la plus sympathique. Je suis désolé pour ton père. Je sais que tu as eu... Elle cherche le bon mot. Ne le trouvant pas, elle fait de son mieux. Une relation complexe avec lui. Donc je suis sûre que son décès n'est pas ce qui t’as poussé à faire de ton mieux pour être placé sur la liste des personnes en attente d’une greffe de foie.

— Je suppose que je ne retiendrai pas mon souffle en attendant que tu fasses un don, pleurniche Chandler, le menton tombant déjà sur sa poitrine.

DJ laisse ses yeux se fermer pendant un demi-battement.

— À ce stade, je ne suis même pas prête à te donner le coup de pied au cul dont tu as désespérément besoin, mais... Elle se lève, prend une grande inspiration, et plonge la tête la première dans les vagues de puanteur en reprenant : j’ai promis à ta mère, donc...

DJ l'attrape par le bras et tire. Il est plus lourd qu'il n'y parait. Des muscles solides sous l'apparence d'un sans-abri.

Il lui grogne dessus, mais il se relève. Il se tient la tête des deux mains et titube vers la porte d'entrée, renversant des bouteilles de bière vides en chemin.

DJ le soutient avec son épaule et descend la petite colline, se dirigeant vers son camion. Une fois là, elle met la main sous le siège avant et en sort une bouteille d'eau.

Chandler l'ouvre et avale tout le contenu d'un trait, puis s'essuie la bouche et marmonne un merci. Puis il se creuse les yeux avec ses paumes et grimace.

— Mon Dieu, ton pick-up me fait mal à la tête.

DJ s'approche et tapote le