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UN MOTIF POUR VIVRE
UN MOTIF POUR VIVRE
UN MOTIF POUR VIVRE
Livre électronique684 pages10 heures

UN MOTIF POUR VIVRE

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À propos de ce livre électronique

Rachel est née dans la propriété d'une petite ville du Rio Grande do Sul. Elle vivait avec son père, sa mère, trois frères et son grand-père, un immigrant polonais qui était grossier et autoritaire. Dans la propriété voisin, son oncle Ladislau, sa femme et ses deux filles. Le drame de Rachel commença à l'

LangueFrançais
Date de sortie27 juil. 2023
ISBN9781088240670
UN MOTIF POUR VIVRE

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    Aperçu du livre

    UN MOTIF POUR VIVRE - Eliana Machado Coelho

    Romance Spirite

    UN MOTIF

    POUR VIVRE

    LA PSYCHOGRAPHIE DE

    ELIANA MACHADO COELHO

    PAR L’ESPRIT

    SCHELLIDA

    Traduction en français :       

    R. Noemi Ramirez Castillo      

    Lima, Pérou, Février 2022

    Titre original en portugais :

    UM MOTIVO PARA VIVER © Eliana Machado Coelho 2004

    Réviseurs :

    Alonso Oviedo Polleri

    World Spiritist Institute      

    Houston, Texas, USA      

    E–mail: contact@worldspiritistinstitute.org

    TABLE DES MATIÈRES

    Chapitre 1 Difficulté Imminente

    Chapitre 2  La Seule Aide

    Chapitre 3  Le Renforcement des  Liens d'Amitié

    Chapitre 4  Le Passé Contrarié

    Chapitre 5  Accusations Illégales

    Chapitre 6  Faire Confiance à Quelqu'un

    Chapitre 7  Désorientée et Sans But

    Chapitre 8  Confiances Nécessaires

    Chapitre 9  Conséquences du Traumatisme

    Chapitre 10  Rosanna - La Nouvelle Amie

    Chapitre 11  Préoccupation des Pères

    Chapitre 12  Les Premières Disputes

    Chapitre 13  Réconfort dans une Prière

    Chapitre 14  En Assumant les Sentiments

    Chapitre 15  Turbulence Inattendue

    Chapitre 16  Compréhension et Amour -  Fils Adopté

    Chapitre 17  Le Retour d'Alexandre

    Chapitre 18  Nouvelle Vie

    Chapitre 19  Trois Cœurs Entrelacés

    Chapitre 20  Le Soulagement Inattendu  de Rachel

    Chapitre 21  Donation d'Organes

    Chapitre 22  Le Monde Tourne en Rond

    De la médium

    Eliana Machado Coelho est née à São Paulo, la capitale du Brésil, le 9 octobre.

    Depuis son enfance, Eliana est en contact avec le spiritisme. Petite, elle a toujours vu la présence d'une belle fille, délicate, avec un doux sourire et très aimante. C'était l'esprit Schellida, qui s'employait déjà à renforcer un partenariat solide avec Eliana, préfigurant les tâches spirituelles que tous deux devraient développer selon la planification de la spiritualité. Soutenue par des parents et des grands-parents aimants, et plus tard par son mari et sa fille, Eliana a étudié la doctrine spirite et fait de nombreux stages de psychographie sous la direction de son mentor jusqu'à ce que, en 1997, paraisse son premier livre, un bel ouvrage que l'esprit Schellida a écrit en seulement vingt jours. D'autres livres suivront, dont « Cœurs sans destin ».

    La tâche commençait à prendre forme et aujourd'hui le duo Schellida et Eliana est plus en phase que jamais.

    Les emplois mis à part, les curiosités concernant Schellida et Eliana sont inévitables.

    Deux d'entre elles sont : qui est Schellida et d'où vient ce nom ? La médium répond en précisant que ce nom vient d'une histoire vécue entre eux et, pour des raisons étiques, elle laissera la révélation des faits au mentor lui-même, puisque Schellida a prévenu qu'elle écrira un livre racontant une partie de sa vie terrestre et son lien amoureux avec Eliana.

    En raison de ce lien étroit avec Eliana, Schellida a déclaré un jour que si elle devait écrire des livres sur un autre médium, elle signerait son nom différemment afin de préserver l'aptitude du travailleur sans lui faire subir des interrogations embarrassantes qui pourraient mettre en doute l'œuvre elle-même. Selon Schellida, ce qui devrait toujours prévaloir est le contenu moral et les enseignements transmis dans chaque livre. Schellida réaffirme une fois de plus que la tâche est vaste et qu'il reste un long chemin à parcourir pour elle et Eliana, qui continueront toujours ensemble à apporter des orientations importantes sur l'amour véritable dans le plan spirituel, les conséquences concrètes de la loi de l’harmonie, et, surtout, la conquête du bonheur pour chacun de nous, car le bien gagne toujours là où il y a la foi.

    Chapitre 1

    Difficulté Imminente

    C’était le début de la soirée, après son retour du travail, Rachel vaqua à ses occupations habituelles, préparant le dîner et organisant certains détails de son humble maison.

    Tout à coup, quelqu'un cria son nom, et elle tourna son attention vers la voix derrière la porte.

    - Ah, c'est Marc ! - Elle le reconnut rapidement et alla le saluer avec un beau sourire sur le visage.

    Pour Rachel, la visite de son frère était une situation ordinaire, très quotidienne. Cependant, après être entré dans la maison, avant même que Marc ne s’installe dans une chaise, Rachel remarqua sur son visage une tristesse indéfinie, mêlée de mélancolie et d’inquiétude qui a obscurci son sourire.

    Sans lui demander ce qui le tracassait, Rachel lui offrit du café, se servit et choisit une chaise, s’asseyant en face de lui.

    — Comment ça se passe dans l'entreprise, Rachel ?

    — Ça va, c'est la même chose que d’habitude - dit-elle d'une manière simple — Je ne peux pas en dire la même.

    En fixant son regard sur son frère, elle attendit tranquillement que Marc continue. Il parla après une brève pause :

    — Ces derniers jours, je n'arrive même pas à dormir. Ils licencient beaucoup de gens. Chaque jour en est un. Je vis dans un cauchemar constant, car chaque matin je pense que je serai le prochain. Le pauvre homme avait les larmes aux yeux et racontait tout avec une voix tremblante. Après une courte pause, Marc poursuivit : Comme si ce n'était pas assez chez moi, il y a l'enfer. Regardant un peu sa sœur et lui prenant les mains, il demanda : Excuse-moi, Rachel. Je pense que tu es fatiguée d'écouter les plaintes d'Alice.

    Rachel, essayant de le consoler, dit : Tu te défoules seulement, Marc. Je te comprends. Après tout, si tu ne me parles pas, à qui vas-tu parler ?

    Marc, à son tour, lâcha les mains de Rachel, prit à nouveau la tasse de café et, après avoir bu un peu plus de la boisson, continua à commenter avec tristesse sur son ton de voix.

    — Mon mariage avec Alice était une erreur. Tu le sais bien. Elle est de mauvaise humeur, exigeante, fière. C’est terrible de vivre avec elle. Dernièrement, elle se plaint des conditions dans lesquelles nous vivons, du manque d’argent, de luxe, de richesse. Mais elle ne fait rien pour m’aider non plus.

    En défense d’Alice, dans une tentative d'apaiser les sentiments de son frère. Rachel s’est exprimée pour sa belle-sœur.

    — Mais, Alice s’occupe bien de la maison et des enfants. Elle est très capricieuse, Marc. Tu ne peux pas le nier.

    —Elle fut toujours capricieuse avec la maison… Mais avec les enfants, ces derniers temps, elle n’est pas à la hauteur. Alice continue à se battre avec eux, en criant, en jurant … Il n’y a rien de pire que de rentrer à la maison et de voir une femme nerveuse, en colère, et se plaignant de tout. Je suis fatigué, Rachel. Je ne peux pas imaginer aujourd'hui, quand j’arrive.

    — Qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui ?

    —Notre loyer a augmenté. Nous ne pourrons pas payer. Je n’eus pas eu d’augmentation de salaire et je risque toujours d’être au chômage. Comme si cette situation critique n'était pas assez, je vais encore devoir écouter les cris d'Alice.

    — Qu’est-ce que tu vas faire, Marc ?

    — Je ne sais pas. Nous n'avons pas acheté de vêtements depuis longtemps, nous ne sommes pas allés nous promener, nous avons mal mangé ces derniers temps et maintenant je ne pourrai même pas payer le loyer.

    — Que se passe-t-il si tu déménage dans une maison plus petite et dans un autre quartier ? Peut-être que le loyer est moins élevé.

    — Je n’ai pas d’argent pour payer la caution du loyer. Par-dessus le marché, Alice va se rebeller plus qu’elle n’est le déjà. Après quelques secondes, il ajouta : Si je n’avais pas d’enfants...

    Rachel s’est inquiétée. Elle se leva et marcha lentement dans la cuisine, se rappelant l'aide que son frère lui avait apportée à un moment très difficile de sa vie. Quand les portes lui étaient fermées, c'est Marc qui l'aidait et la prenait soin d’elle. Rachel était reconnaissante pour tout et ferait certainement tout ce qu'elle pouvait pour l'aider. Néanmoins, la situation était trop difficile, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Puis elle s'est souvenue de la petite réserve d'argent qu'elle avait déposée sur un compte d'épargne, et dit : Marc, j’ai un peu d’argent économisé. Ce n’est pas grand-chose, mais... c’est à toi !

    Et s'attendant à un visage plus animé de lui, Rachel a été déçue lorsque son frère l'a annoncé :

    — J'ai deux mois de retard, encore un et je serai dehors.

    Rachel pâlit en entendant ce commentaire désagréable. Mais, ensuite, elle a pris une décision immédiate et dit :

    — Déménage chez moi. Ça y est ! Toi, Alice et les enfants viendront vivre ici. Cette maison n'est pas très grande, mais on peut l'arranger, n’est pas ?

    Marc leva la tête, qui était déjà tombée, et, tout en regardant tristement sa sœur, il resta sans paroles ni arguments.

    C'est la solution ! Je continuerai à payer le loyer ici et tu ne m'aideras qu’à payer les dépenses de nourriture, d'eau et d'électricité. Et, quand tu te stabilises, tu gardes un peu d'argent et tu attends que votre situation s’améliore.

    — Que se passe-t-il si je suis licencié ?

    — Ce serait mieux si tu vivais ici, ainsi tu ne seras pas sans logement et tu pourras trouver un autre emploi.

    — Je ne peux pas faire ça Rachel — Marc dit, insatisfait avec la proposition.

    — Tu dois accepter !

    — Je ne veux pas profiter de toi. Tu sais comment est Alice... Ça ne va pas marcher.

    — Ce ne sera que pour un court moment. Je suis sûre que ces licenciements s’arrêteront et que tu ne seras pas viré. Quand tout sera redevenu normal, tu trouveras un meilleur endroit.

    Devant le silence de Marc, debout devant lui, Rachel insista d’une voix généreuse qui exprimait un éclat unique dans ses yeux :

    — Accepte s’il te plait. Je veux faire quelque chose pour toi. Donne-moi la chance de payer ce que tu as déjà fait pour moi. Je ne le fais pas pour le paiement, c’est par amour. On n’a que l’un pour l’autre, Marc. N’est-ce pas ?

    Il la regarda, reconnaissant que Rachel était la seule aide qu'il pouvait obtenir. Avec un regard mélancolique et un sourire triste forcé sur son visage, Marc remua la tête en affirmant positivement, en disant qu’il accepterait.

    Rachel était émue et essuya discrètement les larmes tenaces de son visage. Avec son visage exprimant l'inquiétude, Marc fit valoir :

    — Je dois encore parler à Alice. Pensif, il dit presque avec découragement : « Ce ne sera pas facile, ma sœur. Tu connais bien ma femme. J'accepte ton offre uniquement parce que je n'ai pas d'autre choix, ce n'est pas un plaisir de sacrifier autant, de perdre ton intimité, ta liberté et même de devoir supporter le mauvais caractère d'Alice ».

    — Ne le crois pas, Marc. Je ne me sacrifie pas. Je te serai toujours reconnaissant pour tout ce que j'ai aujourd'hui. Je serai toujours à tes côtés.

    Avec un regard tendre et reconnaissant, Marc s’approcha de Rachel, embrassa son front et le remercia :

    — Merci, Rachel. Je crois que c’est une phase, tu vas voir.

    —Tout ira bien. Ne t’inquiète pas, dit la jeune femme joyeuse, cachant son inquiétude par un large sourire. Offrant un nouveau sujet de conversation, elle dit : Eh bien, tu restes dîner avec moi aujourd'hui, n'est-ce pas ?

    — Non, Rachel. Merci

    — Seulement aujourd'hui, Marc !

    — Non, merci. Je veux arriver tôt chez moi. Je dois parler avec Alice et … Ce sera une longue nuit.

    Après le départ de Marc, un sentiment étrange s'est emparé de Rachel. L'inappétence a gagné du terrain sur ses désirs, en raison de sentiments tristes concernant l'incertitude de la situation de son frère. Elle se doucha rapidement et se prépara à dormir sans dîner. Allongée sur son lit, Rachel ne pouvait pas trouver le sommeil ; des pensées et des émotions enivrées de mélancolie et d'insécurité commencent à ronger son âme.

    — Ai-je agi correctement ? — se demanda-t-elle pensivement. C'est mon frère, se justifia-t-elle en se forçant à avoir ces pensées. Après tout, Marc est la seule personne qui m'a aidé quand j'en avais le plus besoin. Je ne peux pas le laisser sans aide à un moment pareil.

    Les pensées de Rachel coururent rapidement, elle avait beaucoup de doutes sur sa décision.

    Ce sera difficile de vivre avec Alice. Mais pour Marc, je dois le supporter. Je lui dois beaucoup ! - a-t-elle réfléchi. Après une brève pause, elle insista : je promets de tolérer Alice elle-même. Je n'écouterai pas ses railleries. Je la laisserai parler et même se battre seule. Ce ne sera que pour une courte durée.

    Ainsi, Rachel a passé la nuit à être convaincue que la décision de laisser son frère vivre dans sa maison était la meilleure. Persévérant dans les projets positifs pour occuper ses pensées. Sans s’en rendre compte, elle ne s'est pas endormie jusqu'à l'aube.

    Pendant ce temps, chez Marc, Alice a réagi avec une extrême rébellion à la situation déjà difficile. La femme semblait être entourée d'une aura brûlante, car, saisie par une force irrésistible, la pauvre femme ne put se retenir et, en hurlant, exprima son point de vue à son mari.

    — Je ne pense pas ! — dit Alice d'une voix aiguë, en fronçant les sourcils et en montrant son mécontentement. « Vivre avec ta sœur à cause de ton incompétence ! C'est tout ce qui me restait. Je ne peux pas accepter une telle chose, Marc ! » Faisant les cent pas dans la pièce, Alice semble avoir des hallucinations, tant elle est révoltée et indignée. Le silence de Marc l'agaçait. L'homme était déprimé, découragé et sans argument. En raison de l'absence de mots de la part de son compagnon, Alice, qui fait toujours les cent pas comme un animal en cage, continue de se plaindre : « Qu'ai-je fait pour payer tant de péchés ? Regarde où nous en sommes ! Nous vivrons aux frais de ta sœur ! Comme si cela ne suffisait pas, maintenant nous n'aurons même pas d'endroit où vivre ». Après une brève pause, Alice a baissé le ton de sa voix, se plaignant de manière moins stridente : « Nous avons déjà mené une vie pauvre et misérable, alors que tant de personnes se délectent dans le luxe et le plaisir, nous n'avons rien à porter. Parfois, je me demande si Dieu existe vraiment, car je ne supporte pas de subir une telle injustice ».

    Après quelques instants, essayant de réconforter sa femme, Mark, avec espoir, dit :

    — Ce n’est que juste une phase, Alice. Tout cela va passer. Tout ira bien.

    Énergique et incapable de se contenir, Alice a répondu :

    — Je n'entends que ça : Quelle phase, que tout passera ! Pourtant, tu ne fais rien pour améliorer notre vie. J'ai entendu ça depuis que nous avons quitté Rio Grande do Sul.

    — Que veux-tu que je fasse ?

    — Disparaître ! ! ! - Alice hurla en retour, jetant l'outil qu'elle tenait loin d'elle.

    — Comment ? ! Marc cria. Seulement si je vole un banc ! Que veux-tu que je fasse ? La crise est partout dans le pays ! Le gouvernement n'offre pas de bonnes conditions de vie, les politiciens volent, les écoles ne sont pas bonnes ! De toi, Alice, je n'entends que des plaintes ! Je suis désespéré aussi ! Seule Rachel m'écoute sans me critiquer, d'ailleurs, elle est la seule à essayer, d'une manière ou d'une autre, de m'aider.

    — Pourquoi ne demandes-tu pas une augmentation ? Réclames-en aussi.

    — Va te faire foutre, Alice ! Toi et tes maudites opinions ! Deux ont déjà été licenciés dans mon secteur cette semaine. Veux-tu que je sois le prochain ?

    Au milieu de la discussion qui s'ensuivit, Alice fut prise de colère et, sans réfléchir, marmonna :

    — Je ne sais pas comment j'ai pu épouser un type aussi stupide que toi.

    Malgré le faible volume de sa voix, le mari a clairement entendu cette opinion malheureuse. Marc s'approcha d'Alice et, les mains glacées de sueur froide, la tint fermement par le bras et, sans détourner le regard de la jeune femme, désormais furieuse et à la gorge sèche, parla d'une voix tremblante et exigeante :

    — Qu'est-ce que tu as dit ? ! — Sans attendre qu'elle le répète, le visage droit, d'une voix grave et lente, il poursuivit : - Si tu voulais un mari riche, tu aurais dû le voir avant. Tu n'es pas si grand pour être si exigeant. De plus, Alice, - fit remarquer Marc d'une voix méprisante, - tu es une personne improductive. En fait, plus incompétent que moi. Au moins, je travaille. Je gagne peu pour ce que je fais, mais je gagne. Quant à toi, Alice, tu vis à ma charge, à mes dépens et en te plaignant ! Si ce crétin n'était pas ici, tu mourrais de faim, parce que tu n'es même pas assez bon pour faire le ménage.

    La femme resta silencieuse, mais dans ses yeux voilés, on pouvait voir une menace cachée. D'un geste brusque, elle a tiré sur son épaule et s'est débarrassée de Marc, qui la poussait encore légèrement. Ils étaient silencieux. Mais les pensées d’Alice étaient brûlantes. Marc n’avait pas le droit de se moquer d’elle comme ça. Jamais elle ne s’était sentie aussi humiliée, et n’avait été aussi piétinée qu’à ce moment-là. Marc souffrirait, et souffrirait beaucoup, pour cet affront. Car Alice s'est jurée, avec beaucoup de haine, qu'elle trouverait un moyen de se venger de son mari. Les pensées de la pauvre femme ont commencé à imaginer un moyen de rendre à son mari la souffrance, la douleur et l’angoisse qu’elle avait ressenties avec ces mots. Elle aurait encore le plaisir de la revanche.

    Cette occurrence a créé des vibrations et des énergies inférieures pour l’environnement du foyer. Les pensées corrosives d’Alice alimentaient et renforçaient ces vibrations.

    * * *

    A l'écart, José Luiz, un autre père de famille, discutait amicalement avec sa femme de sa journée.

    — Nous avons eu une autre réunion aujourd’hui. Je pense, maintenant, que tout sera plus stable. Ceux qui ont dû être virés sont partis. Désormais, la société offrira qualité professionnelle, sécurité, de meilleurs salaires et surtout, reconnaissance aux employés qui y resteront.

    —Mon dieu, j'espère que tu ne licencies personne d'autre — Ivonne, la femme de José Luiz, pria sincèrement : - Nous savons par expérience combien il est difficile d'être au chômage. Je suis désolé pour ces personnes qui ont été licenciées. Si nous pouvions aider…

    — Mais, ma chérie, je suis un simple directeur. Je reçois des ordres ! J'ai passé une nuit blanche lorsqu'ils m'ont demandé de faire la liste des employés qui ne répondaient pas aux exigences de l'entreprise. Je ne l’avais jamais fait avant. C'est beaucoup de responsabilités, tu sais ! J'ai beaucoup prié ! J'ai tellement prié Dieu pour qu'il m'aide et me pardonne pour tout échec.

    — Oui, je sais. L'entreprise t’a demandé de choisir ou d'indiquer quel employé ne répondait pas aux exigences, n'est-ce pas ?

    — Ah oui ! Ils m’ont ordonné d’indiquer d’abord ceux qui n’avaient pas beaucoup d’éducation, ceux qui étaient agressifs avec les mots ou les actes, ceux qui utilisaient un langage inapproprié au travail, ceux qui harcelaient leurs collègues…

    — Y compris les femmes ! — Interrompit Ivonne avec un sourire intentionnel, puis ajouta : - Parce que, aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les hommes qui font du harcèlement.

    José Luiz sourit et hocha la tête, puis il dit :

    — C’est vrai. Il y a des filles qui... C'est fou ! Je ne te le dirai même pas. Elles parlent de draguer, avec des mots compliqués, des vêtements inappropriés... Un jour, j'ai attiré l'attention d'un assistant de bureau du département de la comptabilité. Tu sais, j'ai parlé gentiment, j'ai essayé d'être poli...

    — Qu'est-ce qu'elle a fait ? — Ivonne demanda intéressée.

    — Ce n’est pas ce qu’elle a fait. C’est à cause de ce qu’elle portait, ou plutôt, qu’elle ne portait pas. La jeune femme portait une mini-jupe, avec ces chemisiers... Tu sais ?

    — Sangles transparentes

    — Oh, mon Dieu. Je lui ai dit que là-bas, principalement parce que c'est près du secteur de l'habillement, où il y a beaucoup d'hommes, ce serait bien de porter un autre type de vêtement pour imposer plus de respect. Ce serait mieux pour elle.

    — Et, elle ?

    — Elle m’a dit que c’était un pays libre.

    — Et toi ?

    — Je ne dis rien. J’ai commencé à remarquer que les gars du secteur passaient par là où elle s’asseyait et qu’ils continuaient à bavarder, à nettoyer, tu vois ?

    — Oh, mon Dieu !

    — Ce n'était pas par vengeance pour la réponse qu'elle m'a donnée, mais parce que j'ai observé qu'elle, ou plutôt le type de vêtements qu'elle portait, causait un trouble et était inapproprié à la valeur morale que l'entreprise aime préserver ; sans alternative, je l'ai inscrite sur la liste de ceux qui devaient être licenciés. — Après une brève pause, il poursuit d’un coup : - Puisque nous sommes dans un pays libre, qu'elle jouisse de la liberté, à laquelle elle pense avoir droit, loin de là. Nous ne pouvons pas être contre un style vestimentaire jeune. Ma fille porte aussi des vêtements à la mode, mais il y a des endroits appropriés pour ces vêtements et des limites pour tout. Nous devons faire preuve de bon sens, toujours.

    — Parfois, une personne n'apprend et n'arrive au bon endroit qu'après avoir souffert.

    — C’est vrai. Cependant, maintenant avec le licenciement de tant d’employés, surtout ceux qui dénigrent le plus les normes morales, l’entreprise aura un environnement plus sain. Il y aura des déménagements et de grandes opportunités pour ceux qui souhaitent évoluer. Plusieurs cours de mise à niveau seront fournis et de nouvelles machines arrivent.

    — C’est l’heure d’évoluer — dit Ivonne.

    — Même en tant que simple directeur, j’essaie d’agir avec la plus grande justice. Je ne veux pas qu’on me fasse du mal. Je demande à Dieu de m’aider à décider ce que je peux faire de mieux. Si je dois être licencié, je veux que mes valeurs soient toujours reconnues.

    Le dialogue tranquille du couple fut interrompu par l’arrivée des deux enthousiastes enfants qui rapportaient les nouvelles en même temps et, apparemment, tout le monde dormait très tard parce que les histoires semblaient longues.

    * * *

    Le lendemain matin, Rachel avait le visage pâle, en raison de la longue nuit sans sommeil. Elle était assise sur sa chaise devant le bureau, regardait les papiers et ne les comprenait pas.

    — Mon Dieu, Rachel ! Quel visage ! — Fit observer une collègue. - On dirait que tu n’as pas dormi de la nuit.

    Avec une expression consternée, en baissant les yeux et en faisant un grand effort pour affirmer, Rachel expliqua :

    — Tu n'as pas tort, Rita. Je n'ai vraiment pas dormi ce soir.

    — Des problèmes ?

    — Oui, on ne peut pas vivre sans eux - dit Rachel avec un sourire un peu forcé.

    — Tiens - proposa sa collègue en tendant des dossiers à son amie, tout en lui donnant son orientation : - M. Valmor veut ceci pour hier, comme d’habitude. Il serait bon pour toi de te dérider un peu et d'être très attentif, attentif, hé ! Ces tableaux ne peuvent pas passer dans les mains de l'homme défectueux. Concentre en toi. - Après quelques secondes, pendant lesquelles Rachel a regardé la documentation, Rita dit : - A l'heure du déjeuner, je m'arrêterai pour aller ensemble et nous aurons plus de temps pour parler.

    — Je ne pense pas que j’y vais aujourd'hui. J'ai beaucoup de travail à faire et j'ai encore ces fichues tableaux — prévient Rachel, inquiète.

    — Allons-y. Je viendrai et…

    — J’y vais aussi ! — interrompit Alexandre, un collègue qui est venu et a entendu la dernière conversation de Rita. Les filles l'ont regardé et, avec un large sourire, il demanda : -Je peux y aller, n'est-ce pas ?

    — Qu'est-ce que tu peux ? - demanda Rachel

    — Rejoignez-nous pour le déjeuner !

    — Je n’y vais peut-être pas - insista Rachel abattue.

    — Ah, oui, elle ira ! — répondit Rita, convaincue. Se tournant vers Alexander, elle dit : - Très bien. On se retrouve ici, n'est-ce pas ?

    — Oui, bien sûr ! - répondit le jeune homme, avec un sourire et en s’éloignant.

    Rita, se tournant vers Rachel, a immédiatement rétréci ses yeux et d'une voix amusée, elle dit :

    — Ah ! ! Je vais te tuer !

    — Pourquoi ? - s'exclama Rachel.

    — Comment peux-tu ignorer un homme comme lui, en disant que tu ne peux pas aller déjeuner — après, elle dit avec voix railleuse : - Tu es fou, Rachel !

    — Mon Dieu, Rita ! Quelle horreur !

    — Fille ! Cet homme est magnifique ! Il est célibataire, grand, athlétique et très beau. Alors, des beaux yeux ! — Rita secoua son corps, faisant semblant de chanceler, comme si elle allait s’évanouir.

    Rachel sourit doucement tout en hochant la tête négativement, en disant :

    — Quelle exagération, Rita.

    — Je n'exagère pas du tout. Il est comme un chat. N'es-tu pas d’accord ?

    Rachel prit le temps de répondre et dit :

    — Oui, il est. Alexandre est très beau, oui.

    — Oh, merde ! Quel manque d'esprit. Hé ! Je suis surpris par ton manque d'émotion.

    Rachel, un peu plus sérieuse, le rappela à la réalité.

    — Au travail ou j’aurai encore beaucoup de travail à faire pour le déjeuner.

    Rita, surprise, alla à sa place, laissant sa collègue travailler en silence.

    La vérité était qu’Alexandre, qui était exubérant, amical, joyeux et plein de vigueur, était très convoité par la grande majorité des filles qui y travaillent et qui, en essayant de le mériter, ne pouvaient avoir que des conversations animées et un peu de camaraderie, rien de plus. Personne ne savait rien de sa vie personnelle, et aucune femme ne semblait avoir réussi à l’impressionner sérieusement, du moins ici au travail. Bien qu’il soit jeune et beau, Alexandre, dans son milieu de travail, n’a jamais profité de ses dons pour tromper qui que ce soit, et n’a soumis aucune fille attirée par lui. C’est peut-être ce qui a rendu ses collègues plus intéressés et curieux.

    Cette invitation à être incluse comme compagnie des filles à l’heure du déjeuner n’était pas une surprise, car il avait l’habitude d’inviter, chaque jour, un collègue différent, sans distinction, au déjeuner.

    Bien plus tard, en arrivant à la section où travaillait Rachel, Alexandre, en compagnie d’un ami qu’il avait amené avec lui, s’approcha de son collègue et appela :

    - On y va ? Où est Rita ?

    - Elle n’est pas encore là. Mais... écoute... je suis si...

    Avant que Rachel puisse des obstacles, il avertit :

    - Rachel, fais attention, tu me sembles trop préoccupée par ton travail. Je te vois pâle, avec un visage comme quelqu’un qui a sommeil et ne se rend même pas compte de tout ce qu’elle fait. - Approchant, avec sa manière attentive, il la prit du bras, prit le stylo de sa main et, tournant sa chaise, la conduisit maintenant avec ses deux mains pour se lever et continua : - Déjeunons, tu seras plus forte, plus attentive à ce que tu fais.

    Quand Alexandre la prit par les épaules, jouant doucement comme s’il la guidait, Rachel, avec un visage sérieux, l’esquiva rapidement, avec l’air de ne pas aimer qu’on la touche de cette façon. Observant le geste retiré, Alexandre, quelque peu gêné, fit un pas en arrière, levant les mains en montrant qu’il ne la toucherait plus et dit :

    - Excusez-moi, je ne...

    - C’est moi qui m’excuse, je... - dit Rachel, aussi embarrassée, ne sachant pas comment se justifier pour ce qu’elle avait fait.

    Vagner, l’autre collègue qui était à côté de lui et qui assista à la scène, trouva étrange l’attitude de la jeune femme, mais il ne fit qu’échanger un léger regard avec Alexandre et ne dit rien. L’arrivée de Rita finit par défaire l’atmosphère quelque peu insipide qui s’était soudainement créée. En voyant Vagner accompagner Alexandre, le collègue déclara :

    - Alors, Vagner, viens-tu avec nous ?

    - Oui, je viens.

    - Alors allons-y ! - demanda Alexandre ému et se mettant en avant pour sortir.

    En déjeunant dans un endroit peu luxueux, les quatre collègues se sont réunis à une table dans un coin du restaurant où ils se sont entretenus à l’aise. Rita, très bavarde, a attiré l’attention de tous. Avec sa belle voix agréable et son rire engageant, elle a été en mesure d’apporter de la joie et de l'émotion. Rachel, cependant, plus modeste, souriait de temps en temps, restant pour la plupart silencieuse. Quand il parlait sérieusement, on pouvait sentir une tristesse indéfinie dans ses yeux, mais à tout prix, Rachel essaya de la cacher.

    Sans alerter les autres, Alexandre l’observait. Très observateur, il se laissa attirer par le calme, quelque chose de mystérieux et naturel que Rachel apporta avec elle-même. À un moment, déjà contrarié par le manque de participation de la jeune Rachel à cette conversation, il décida de l'encourager à s'exprimer :

    - Et toi, Rachel ? Qu’as-tu à nous dire ?

    Ils s’arrêtèrent immédiatement et tournèrent leur attention vers la fille qui, timidement, à cette question soudaine, sembla se rétrécir silencieusement pendant quelques instants, mais finalement elle dit :

    - Eh bien... - Elle se cacha dans un sourire, et ajouta : - Je n'ai rien à dire.

    Alexandre et Vagner remarquèrent Rachel, observant son attitude petite et embarrassée. Vagner, plus provocateur, insista :

    - Il me semble, Rachel, que tes pensées ont créé des ailes et t'ont éloigné loin d'ici. Ne veux-tu pas nous parler du paysage que tu regardais ?

    Rachel était surprise. Son visage délicat rougissait. Elle offrit un beau et généreux sourire qui lui fut rendu et dit :

    - Je suis Je suis surchargé de travail et... C’est ce que je pensais.

    Vagner, pour sa part, flirta avec son collègue, parlant de l’importance de se séparer des problèmes préoccupants pour, plus reposés, trouver la force ou les solutions pour les améliorer. Il voulait se rapprocher de la jeune femme et attirer son attention.

    Cependant, Rita, à la première occasion, finit par raconter ce que son amie lui avait confié, en quelques mots, alors qu’ils étaient aux toilettes, quelques minutes plus tôt.

    - Le problème de Rachel en est un autre très différent. Son frère est en difficulté et il va vivre avec elle. Tu vas arrêter de vivre seule ! N’est-ce pas, Rachel ?

    Fronçant légèrement les sourcils, montrant son dégoût, Rachel avertit aussitôt :

    - Bon sang, Rita ! Tu es indiscrète. Si j’avais su que tu passerais la voix à tout le monde...

    Cependant, Rita, à la première occasion, a fini par raconter ce que son amie lui avait confié, en résumé, alors qu'elles étaient aux toilettes, quelques minutes auparavant.

    - Le problème de Rachel est très différent. Son frère est en difficulté et il va vivre avec elle. Tu vas arrêter de vivre seule ! N'est-ce pas, Rachel ?

    Fronçant légèrement les sourcils, montrant son mécontentement, Rachel mit immédiatement en garde :

    - Bon sang, Rita ! Tu es indiscrète. Si j'avais su que tu passerais la voix à tout le monde....

    Alexandre, pour éviter un désaccord, essaya de distraire Rachel, en demandant :

    - Alors tu vis seule, Rachel ?

    - Oui - a-t-il répondu simplement, sans tourner autour du pot.

    - Moi aussi - dit Alexandre.

    - Ah ! Tu vis seul, Alexandre ? - demanda Rita, qui, encore une fois, semblait vouloir attirer toute l’attention.

    - Comme je l’ai déjà dit. Oui, je le fais - répondit le collègue sans prétention.

    Vagner, montrant un grand intérêt à en savoir plus sur Rachel, demanda :

    - Nous savons peu de choses sur toi, Rachel. Bien que tu travailles avec nous depuis plus d'un an, nous ne savons pas tout sur toi. Dites-nous : d'où viens-tu ? Où vivent tes parents ?

    Encore un peu ennuyée, et aussi parce qu'elle n'aimait pas exposer sa vie, elle a, sans montrer son mécontentement, dit en mots rapides :

    - Je suis originaire de Rio Grande do Sul. Mes parents y vivent.

    - Pourquoi ne vis-tu pas avec tes parents, ou pourquoi ne viennent-ils pas ici ? - dit Vagner, curieux.

    - Ils vivent à la campagne. Mon frère Marc et moi ne sommes pas très bien intégrés là-bas - expliqua-t-elle après un profond et très sérieux soupir, mécontente de l'insistance de son collègue.

    - Mais... - Vagner essaya de dire, mais a été interrompu par Alexandre qui, en soutien à Rachel, s'est souvenu :

    - Les gens ! C’est l'heure ! On y va ?

    À ce moment-là, Rita, une fois de plus, a arrangé un thème pour parler et tout le monde a tourné son attention sur son histoire. Quand ils revinrent au bâtiment où ils travaillaient, le thème de la vie de Rachel fut oublié. Les filles se sont dirigées vers leur secteur et Rachel, encore blessée par sa collègue, n’a fait aucun commentaire, tandis que Rita, apparemment sans le savoir, admirait la compagnie qu’elles avaient.

    - Par-là ! J’espère qu’Alexandre déjeune de nouveau avec nous. Parce qu’il n’y avait personne dans les toilettes où elles étaient, la jeune femme s’est tournée vers le haut, montrant une admiration extrême pour ce qui s’est passé. - Je rêve ! Avec tant de filles et le chat le plus convoité vient nous appeler !

    - Regardant vers le bas comme si elle faisait des plans, Rita soupira, en disant : - Je peux encore conquérir cet homme ! - Et se regardant dans le miroir, elle continua :

    - Je suis belle, gentille, je sais comment me comporter... qu’en penses-tu, Rachel ?

    - Tout est possible - commenta le collègue sans enthousiasme.

    - Tu ne me crois pas capable de conquérir Alexandre ?

    - Je ne saurais pas dire, Rita. Je ne le connais même pas. Je pense que je lui ai parlé une ou deux fois avant d’aller déjeuner aujourd’hui. Je ne peux pas dire s’il veut être conquis. D’autre part, je ne doute pas de vos désirs ou de votre habileté - dit-elle, amère.

    - Je n'ai pas compris, Rachel. Que veux-tu dire ?

    - C'est ainsi : je vois que la plupart de nos collègues vivent en tombant sur Alexandre. Comme je l'ai dit, je ne le connais pas. Cependant, les quelques fois où j'ai été en contact avec lui, j'ai trouvé que c'était une personne joyeuse, détendue, intelligente, mais très réservée. Et le gars qui ne veut pas être attaché, ne veut pas faire de commentaires sur sa vie intime, tu vois ? Bien que poli et amical, il gardera ses distances avec toute personne qui veut ou tente d'envahir sa vie privée.

    - Mais c’est impossible pour un homme comme ça de ne vouloir être avec personne, de ne pas avoir une femme, ou une petite amie. Il doit y avoir un moyen d'attirer votre attention. Réfléchissant pendant quelques secondes, Rita remarqua soudainement : - Tu ne sembles pas être attirée par lui, n'est-ce pas, Rachel ? En fait, tu ne sembles pas être attiré par quelqu'un.

    Sans attendre cette question, Rachel, un peu gênée, essaya de ne pas le montrer :

    - Oui... Peut-être que je n’ai pas trouvé la bonne personne.

    - Mais tu ne sors pas et tu ne nous as jamais parlé d’un vieux petit ami, si tu l’as déjà fait. - Devant le silence de sa collègue, Rita a insisté : - Tu avais déjà un petit ami, n’est-ce pas, Rachel ?

    Rachel semblait nerveuse, tandis que Rita la regardait avec des yeux vifs, attendant une réponse. Embarrassée, elle sentit une sueur froide mouiller ses mains. Elle n’aimait certainement pas parler de sa vie. Devant sa collègue et essayant de cacher son frisson, elle admit :

    - Non. Je n’en ai pas eu. Parce que personne ne m’a jamais attiré. - Imposant une énergie presque arrogante dans sa voix, il a dit : - Et je n’ai pas l’intention de me laisser attirer par aucun homme. C’est une option à laquelle j’ai droit.

    Étonnée et surprise, Rita ne retint pas sa curiosité. Cédant à ses impulsions indiscrètes, elle demanda :

    - Gee, Rachel ! Belle, élégante et amicale comme tu es, et tu veux être seule ? - Sans attendre une réponse, elle a continué : - Je t’ai toujours trouvée très... fermée à tes admirateurs, mais maintenant, apprenant de toi-même que tu ne veux aucun homme dans ta vie, je reste jusqu’à... Jusqu’à ce que... je ne sais pas. Je pense que c’est bizarre.

    Rachel, en silence, exprima un visage fatigué. Son cœur fut rempli d’une soudaine tristesse qui la blessa encore plus. Il a vite emballé son sac, elle dit :

    - Je dois aller à la section Rita. Restes-tu ici ?

    - Rachel, je suis toujours intriguée. Tu n’as jamais aimé quelqu’un ? Jeune et belle, tu n’as jamais eu d’amoureux dans ta vie ? - La question déplaît à Rachel. Elle ne voulait pas passer par cette inquisition. Avec le cœur accéléré et opprimé, triste et sérieux, elle demanda :

    - S’il te plaît, Rita. Je ne voudrais pas en parler. Je n’aime pas du tout ce sujet. Allez, on est en retard.

    En disant cela, Rachel se retira. Rita, d’autre part, apporta ses pensées pleines de curiosité et de manque de respect pour la vie privée de son amie. Même si elle était contrariée, elle n’a rien dit d’autre et est partie juste derrière Rachel.

    Alors qu'elle s'approchait du bureau où travaillait Rachel, Rita, très proche de la collègue qui était déjà assise sur sa chaise, s'est penchée vers elle et lui a demandé à voix basse, presque en chuchotant :

    - Rachel, et si quelqu'un t'aime, et si un garçon vient te parler ? Comme aujourd'hui, par exemple, il était clair que Vagner était intéressé et... tu sais, hein ? tu sais, non ? Et s'il veut apprendre à mieux te connaître ?

    Soupirant profondément, montrant son mécontentement, Rachel a relâché ses lèvres contractées et a dit :

    - Je ne peux pas le dire, Rita. Je ne sais même pas si je serai en vie demain. Mais maintenant, je ne veux plus en parler. S'il te plaît.

    Rita se leva, s'excusa et partit. Rachel était bouleversée. Blessée d'avoir à affronter cette situation qui, à cause des failles du passé, lui était très amère. Ses yeux débordaient presque de larmes chaudes et têtues.

    Rita alla chez elle, intriguée par le secret de son amie. Mais cela n'a duré que quelques minutes, car ses pensées se sont tournées vers des plans pour séduire son collègue. Elle s’imaginait que ce ne serait pas facile, mais qu'avec l'aide d'un collègue, elle sera favorisée. Pour cette raison, je ne pouvais pas me battre avec Rachel. Elle devait trouver un moyen de se rapprocher d'Alexandre, mais je ne pouvais pas dévoiler ses plans.

    Chapitre 2 

    La Seule Aide

    Quelques jours passèrent après les derniers événements, mais Alice et son mari n'arrivaient pas à s'harmoniser. Irritée par la situation financière difficile, la pauvre femme a montré un mécontentement les longues plaintes se sont dissipées même avec des manières furieuses de parler et d'agir. Une fois de plus, le couple a commencé une autre discussion. - Je ne me soumettrai pas à tant d'humiliation pour devoir vivre dans la maison de ta sœur, je n'irai pas d'ici ! Dit Alice avec véhémence. Si Rachel est si disposée à aider, laissez-la emménager ici et aidez-moi à payer le loyer.

    En marchant de côté à côté, en sentant son avant comme s'il brûlait avec des préoccupations et des problèmes excessifs, Marc a dissimulé maintenant ses pensées obscures. Alice continuait à se plaindre de manières qui irriteraient quelqu'un. Après quelques pas négligents vers l'évier de la cuisine, l'homme désespéré a pensé, en surveillant un couteau de cuisine :

    C'est pourquoi de nombreuses tragédies se produisent. Je ne peux plus supporter Alice. Je pourrais mettre fin à cette disgrâce tout de suite et ensuite réparer ma vie.

    En prenant possession de l'ustensile de ménage, qui s'était transformé maintenant une arme, Marc réfléchit, tandis que sa femme poursuivait ses plaintes :

    Alice est la raison de tout cet enfer dans lequel je vis ! Il a été imaginé. Et avec des mains tremblantes et des gels, il a pris le couteau et a surveillé à sa femme, en pensant : Cela est suffisant ! Je terminerai avec ceci !

    Un travailleur spirituel qui effectuait la fonction de protection et abri pour les chairs, connu comme esprit protecteur, entourait déjà à pauvre Marc avec amour et bonté, bien qu'il ne puisse pas le voir, l'entendre, ni le sentir. Cet esprit a fait tout ce qui était possible pour dissiper cette idée de conséquences tragiques. Sentant la difficulté d'alerter l'élève, le responsable des tâches spirituelles a envoyé des vibrations d'amour et d'aide à l'un des enfants du couple qui, plus spiritualisé et souple face à une forte participation, est parti où il était et s'est rendu à la cuisine. Sans vraiment savoir ce qu'il voulait, Eloi ouvrit le réfrigérateur, trouva une pomme, la prit et se tourna vers son père en lui demandant :

    - Prête-moi le couteau !

    Surpris, Marc regarda son fils et lui tendit l'outil d'un geste automatique. Eloi coupa les fruits et offrit même :

    - En veux-tu ? Prends !

    - Non, merci - répondit le père, abasourdi.

    Alice, toujours en grognant, ne réalisa pas ce qui se passait. Marc, en faisant face à son fils, comprit ce qu'il allait faire, comme s'il réveillait d'un cauchemar à la réalité.

    - Ce serait une folie !

    Alice continuait à se plaindre. Marc, à son tour, est parti sans dire un mot. Plus tard, après avoir marché beaucoup et essayer d'être distrait, est arrivé à la maison de Rachel et a commencé à compter ce qui est arrivé.

    - Alice ne veut pas venir vivre ici, comme je l'ai dit. Et j'ai seulement deux semaines pour résoudre cette situation avec le loyer.

    Les pensées de Rachel, légères et inquiètes, fonctionnaient à l'ombre de ses doutes. Dois-je sortir de cette maison et changer avec Marc, comme avait Alice proposé ? Mes affaires ne rentreraient pas dans la maison de mon frère. Il devrait me défaire d'eux. S'il n'y avait pas eu la situation douloureuse qui se déroulait et tout ce que Marc avait déjà fait pour elle, elle n'aurait jamais pris cette décision. Rachel craignait que son frère fasse quelque chose fou contre la vie de sa femme ou contre la sienne. En déguisant les préoccupations qui simulaient leurs idées, Rachel a décidé :

    - Reste calme, Marc. Nous le résoudrons ainsi : j'emménage chez toi et t'aide à payer le loyer. Il est déjà décidé !

    - Je ne peux pas être d'accord, Rachel. Personne ne soutient Alice. Je viens de toi dire tout ce que j'ai fait aujourd'hui parce que je me suis déséquilibré à cause de tant de plaintes que j'ai entendues et veux-tu toujours rentrer chez moi ? Seulement si tu es folle !

    - Écoute, je connais Alice, donc je me fiche de ce qu'elle dit ou fait. Je serai prêt.

    - Non !

    - Alors, qu'est-ce qui t’aidera ? - Il a demandé à Rachel avec fermeté, en le surveillant sans arrogance, mais en le désarmant de tout excuse. Au bout de quelques secondes, pendant que Marc réfléchissait, elle argumenta : - Je crois qu'il a été par moi qui étais gênant avec notre famille et aujourd'hui n'as pas de nouvelles de de personne. Papa est handicapé. Le petit pauvre ne comprend même pas ce qui se passe. Maman est... Bon, je ne sais même pas si elle est soumise ou complaisante. Le grand-père, étant le « tsar » de notre famille, souverain, cruel, de figure extraordinaire, ne laisserait jamais que nos frères nous aident. Comme « Pierre le Grand », il serait tout à fait capable d'exécuter le fils qui s'opposait à ses ordres. Après des moments, Rachel a fait appel avec une voix lisse, en l'insérant avec des sentiments gentils et sincères : - Nous sommes l'un pour l'autre, Marc. Je n'ai que toi. Nous vivrons ensemble, j'irai là-bas et tout ira bien.

    Marc la regarda longuement. Il n'avait pas d'alternatives ni d'arguments, pour ces raisons il devrait être d'accord.

    * * *

    Au fil des jours, Rachel déménagea avec son frère. Et ayant l'opportunité d'être seule avec Marc, elle proposa :

    Tiens, dit-elle avec une liasse de billets.

    - D'où as-tu sorti ceci ? - Marc demanda, surpris.

    Avec un doux sourire qui irradiait de la tendresse, Rachel répondit :

    - J'ai volé une banque ! - Elle a plaisanté en riant aux éclats. En se rendant compte que les yeux de Marc étaient étonnés, elle clarifia : - Idiot, c'est une blague.

    - Je sais, mais comment l'as-tu eu ?

    - J'avais quelques épargnes à la banque et... Bon, le reste je l'ai obtenu en vendant quelques meubles, télévision, vidéo, réfrigérateur…

    - Rachel… !

    - Ne dis rien, interrompit-elle en posant son index sur les lèvres de Marc, lui faisant signe de se taire. Et elle ajouta ensuite : - Je veux que tu acceptes et payes le loyer retardé. Dorénavant il sera : nouvelle vie !

    - Rachel, tu n'aurais pas dû faire ça !

    - Et pourquoi pas ? Ne laisseras-tu pas utiliser ton réfrigérateur ? Ni même vois-tu ta télévision ?

    Marc s'arrêta, un peu préoccupé. Quelque chose le tracassait sur la situation. Il a été trop de résignation par sa sœur. Je ne voulais pas que tu sacrifies beaucoup. Avec l'argent dans main, il la dévisagea longuement sans rien dire et afficha un doux sourire presque forcé sur son visage pâle. À ce moment, Alice entra dans la chambre et, avec un air de dédain, avec une expression moqueuse dans son discours, elle observa :

    - Quelle scène ! Hum ! ! Émouvante.

    Ignorant les commentaires négatifs de sa femme, Marc lui montra :

    - Nous avons de l'argent pour payer le loyer. Rachel nous a prêtées.

    Alice a fermé le sourire ironique qui seconds avant de soutenir. Elle n'a pas dit un mot. Sa face, une fois que blanc, maintenant il faisait un rougir intense causé par la colère et ce qui est confuse. Pour nature, elle avait un cœur fier, plein de haine et de vaines impulsions, au moins, ne lui permettraient pas de remercier pour l’aide qu'elle a reçue.

    La scène a été interrompue par l'arrivée d'Eloi, le fils plus petit du couple, celui qui a hardiment annoncé un événement imprévu :

    - Maman ! Maman ! Nilson combat dans la rue, en frappant et repoussant !

    Maintenant, avec l'occasion de parler, Alice il mettrait ses mots de mécontentement avec ce qui s'était passé quelques minutes auparavant. Elle pourrait se venger toute sa colère réprimée dans cette situation, en imposant sa voix :

    - Je veux qu'il soit tué ! - La femme cria, frissonnant de haine. - Qu'il meure une fois ! Ce sera un moins pour me donner des problèmes !

    Marc, sans rien dire, est sorti avec Eloi pour voir ce qui se passait. Rachel, surprise par l'expression de sa belle-sœur, respira profondément, leva la tête et passa juste derrière son frère. Elle ne voulait pas être là avec Alice. Peu de temps ensuite, Marc entre à la maison en soutenant à son fils Nilson par le bras et en le signalant :

    - Rien ne le justifie ! J'en ai marre de te voir filer dans la rue comme un animal.

    - Il m'a maudit... ! Qu'est-ce que veux-tu ? Faire de moi un lâche ?

    - Respecte-moi, garçon ! - Marc cria furieusement.

    Alice, qui avait le don d'intervenir négativement, dit :

    - Tu veux qu'il soit comme toi, Marc ? C'est drôle, tu as dit l'autre jour qu'il allait avoir dix-sept ans et qu'il devrait trouver un travail et aller travailler. Appelez-lui maintenant un enfant !

    À ce moment-là, une nouvelle dispute éclata entre le couple. Nilson a été physiquement puni et envoyé à la chambre par son père. Rachel, dans une autre pièce, restait silencieuse et angoissée.

    Vu les attitudes des incarnés, les pensées mécontentes et critiques, la verbosité chargée de sentiments inférieurs, sur le domaine spirituel de cette maison, les esprits souffrants, de basse valeur morale, étaient compatibles avec les vibrations créées par les résidents là.

    À ce moment, tandis que Marc et Alice examinaient, ils avaient de véritables alliés spirituels, tout comme un groupe d'esprits qui encourage leur élu.

    Le manque de respect mutuel, l'absence de patience, l'excès de plaintes, le manque de foi en Dieu et le discours laissent toute maison à grâce du manque d'harmonie, le déséquilibre et les frères qui, dans la spiritualité, s'approchent et s'établissent dans ces atmosphères sont des esprits qui, ignorants et y compris malicieux, commencent à influencer, insérer à travers leurs vibrations et même, souvent, ils commencent à inciter aux incarnés au désaccord et conflit, en souhaitant que les tragédies soient effectuées par eux.

    Ces esprits, comme nous l'avons déjà dit, souffrants et ignorants, sont faits plaisir avec de tels événements tristes.

    Cependant, ils ne peuvent agir que lorsque l'incarné se laisse dominer par des idées incorrectes, négatives et regrettables, exprimant également, dans les actes, de tels sentiments inférieurs.

    La première nuit chez son frère, Rachel n'a pas pu dormir, commençant à se déplacer d'un endroit à un autre à la recherche de sommeil. En vain.

    Quand elle se leva le matin, elle prit seulement une tasse de café et partit. Puis Alice décida de chercher du pain pour le petit-déjeuner de ses enfants et elle partit en se plaignant :

    - Maintenant je me transformerai une servante de cette dame-là ! Ni même a été tracassé en reprendre le pain et seulement a pris du café parce que je me suis tôt levée et l'ai fait !

    A son retour, avant d'entrer chez elle, une voisine, à qui Alice confia quelques détails, la salua :

    - Bonne journée !

    - Salut Célia.

    - Quel visage ! Il s'est passé quelque chose ?

    Alice, faisant des pas depuis sa porte, s'est arrêtée face à Célia, qui paraissait vouloir commencer une conversation.

    - Je peux seulement être avec ce visage, n'est-ce pas ?

    - Qu'est-ce qu'est celle qu'ai-je vu maintenant en sortant de ta maison juste ? As-tu reçu une visite tôt ?

    - C'était avant une visite. Voici ma belle-sœur, Rachel. Ne te rappelles-tu pas d’elle ?

    - Eh ! J'ai l'impression de savoir, mais...

    - Oui, Célia, plus je prie, plus j'ai l'air inquiet. Nous sommes dans une situation tellement difficile, ma fille… Tu sais, Rachel est venue vivre avec nous pour aider avec l'entretien.

    - Une bouche de plus ! Comment va-t-elle aider ?

    - Elle aidera en payant le loyer. La première idée était d'emménager à sa maison. Mais d'aucune manière je pourrais être d'accord avec une telle chose. Ensuite, j'ai dit à Marc que si elle voulait vraiment aider, elle emménagerait ici ! Et ce n'est pas que le « diable » soit vraiment venu ! Alice rapporta, montrant du mécontentement et de la mauvaise humeur. Mais au moins je suis chez moi. Ici je commande ! N'importe quoi, je la ferai courir ! Celia, qu'est-ce que je fais ? - Demanda-t-elle maintenant, avec une voix larmoyante.

    - Je te l'ai dit, mais tu ne crois pas aux commandes - prévint Celia.

    « Si tu me montres comment commander comment obtenir un travail, et si ça marche, je pense, » admit Alice avec découragement.

    - Pour que trouves-tu un travail ?

    - J'ai entendu quelques insultes de Marc. - Avec un regard hautain, en vérifiant à nouveau l'agression soufferte, Alice a révélé : - Je vais me venger de lui. Je veux lui faire avaler ce qu'il a dit sur moi. Je le montrerai qui est incompétent et improductif. Il me payera !

    - Ah ! Mais si c'est l'accord… ! Viens ici. Viens avec moi.

    - Mais je dois porter du pain aux garçons.

    - C'est juste une minute !

    Celia a porté Alice à sa maison et a sorti un cahier où il y avait plusieurs notes sur ses croyances.

    Alice est peu ensuite retournée à sa résidence et, en croyant qu'elle n'avait pas d'alternatives, elle a commencé à rassembler de l'équipement, en commençant à manipuler ce qui serait nécessaire pour obtenir ce qu'elle voulait. À ce moment, l'esprit protecteur d'Alice s'approcha d'elle et l'enveloppa avec amour, suggérant :

    - Fille, si tu penses offrir ces choses à Dieu, tu perds le temps. Dieu possède tout. Si tu offres tout ceci à un esprit, sois prudent ! Jésus nous a déjà dit : « Testez si les esprits viennent de Dieu ». Si les esprits sont de Dieu, tout comme le Père Céleste, ils ne veulent rien de de cela. Les valeurs et les succès personnels sont obtenus sur le mérite, pas sur la négociation.

    Bien qu'il sache que Alice ne l'écoutait pas, ce mentor lui a sagement donné son guide. À travers ce sentiment d'amour, Alice de commencement a senti une peur inexplicable. Un frisson parcourut tout son corps, et elle commença à penser : « Sera que cela est certain ? Sera-ce qu'attirerai-je les `mauvaises choses' avec ceci ? »

    Cette pensée a été l'alerte qui indiquait que quelque chose n'était pas bien. Alice devrait d'avoir occupé cette inspiration, mais son désir de vengeance et ses vanités étaient plus forts. Elle n'a pas pu arrêter et a continué.

    Dans la spiritualité, dans une bande vibrant dans laquelle ne pouvait pas voir au mentor d'Alice, était Sissa, un esprit ignorant que quand incarnée elle pratiquait la même chose que

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