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LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE
LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE
LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE
Livre électronique611 pages9 heures

LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE

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À propos de ce livre électronique

Et si la vie te faisait tomber amoureuse du fils de l'homme qui a tué ta mère? Isabelle, depuis qu'elle est enfant, vit avec deux amis inséparables : Luci et Anita. Leur vie est paisible jusqu'au jour du décès de leur mère Dulce, qui laisse trois enfants : Isabelle, Ailton et Rafaelle. Les amis tentent de

LangueFrançais
Date de sortie27 juil. 2023
ISBN9781088240281
LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE

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    Aperçu du livre

    LA CERTITUDE DE LA VICTOIRE - Eliana Machado Coelho

    Romance Spirite

    La Certitude De

    La Victoire

    LA PSYCHOGRAPHIE DE

    ELIANA MACHADO COELHO

    LA ROMANCE DU ESPRIT

    SCHELLIDA

    Traduction en français :      

    Paula Vega Ramos.      

    Pérou, Lima, Avril, 2021

    Titre original en portugais:

    A CERTEZA DA VITÓRIA © Eliana Machado Coelho, 2018

    Reviseurs :

    Yocelin Quintana Huaringa

    Ruth N. Ramirez Castillo

    World Spiritist Institute      

    Houston, Texas, USA      
    E–mail: contact@worldspiritistinstitute.org

    TABLE DES MATIÈRES

    Choisir les étoiles

    Chapitre 1  Les amies inséparables

    Chapitre 2  Dans le domaine spirituel

    Chapitre 3  La douleur de la nostalgie

    Chapitre 4  La belle mère

    Chapitre 5  Une mauvaise vérité

    Chapitre 6  Le plan des amies.

    Chapitre 7  Seulement quinze secondes

    Chapitre 8  Le temps n’attend pas.

    Chapitre 9  La vérité

    Chapitre 10  L’idée du changement. 

    Chapitre 11  Une nouvelle vie

    Chapitre 12  Nous ne nous connaissons  pas avant que...

    Chapitre 13  La méfiance est un poison

    Chapitre 14  Plans pour l’avenir

    Chapitre 15  L’arrivée des jumeaux.

    Chapitre 16  La réunion

    Chapitre 17  Tout l’univers conspire...

    Chapitre 18  Un moment de rage

    Chapitre 19  La maladie imprévue

    Chapitre 20  L’aide à Dulce

    Chapitre 21  Le pardon impossible.

    Chapitre 22  La force et le courage

    Chapitre 25  Le désespoir d'Anita

    Chapitre 26  La loi du retour

    Chapitre 27  Comment apprendre  à pardonner ?

    Chapitre 28  Dieu ! Venez à moi !

    Chapitre 29  Nouvelle réalité

    Chapitre 30  Les Trois Amies

    Chapitre 31 La rencontre avec Nélio

    Chapitre 32  Entre les larmes

    Chapitre 33  Inséparables

    À propos de la médium

    Eliana Machado Coelho est née le 9 octobre à São Paulo. Depuis son enfance, Eliana a toujours été en contact avec le spiritisme, et a ressenti la présence constante de l'esprit Schellida dans sa vie, à tel point que jusqu'à aujourd'hui apparaît comme une belle jeune femme, délicate, avec un doux sourire et toujours aimante, ainsi, il était déjà prévu un partenariat solide entre Eliana et le mentor bien-aimé pour les travaux qu'ils réaliseraient ensemble.

    Le temps s'est écoulé. Protégée par des parents et des grands-parents affectueux, puis par son mari et sa fille, Eliana, toujours avec Schellida à ses côtés, a continué à travailler. Après des années d'étude et de formation en psychographie, en juillet 1997, son premier livre « S'éveiller à la vie », un ouvrage que Schellida avait écrit en seulement vingt jours, fut publié. Par la suite, d'autres livres suivront, comme

    D'autre part, elle a enquêté sur les curiosités naturelles que suscite ce duo (médium et esprit) et qui impressionnent par la beauté des romances reçues. L'une d'entre elles concerne l'origine du nom Schellida : d'où vient-il et qui est Schellida ? Eliana répond que le nom, Schellida, vient d'une histoire vécue entre elles et que, pour des raisons éthiques, elle laissera la révélation à son mentor, car Schellida lui a dit qu'elle écrira un livre racontant l'essentiel de sa trajectoire terrestre et le lien amoureux avec le médium. C'est pourquoi Schellida a déclaré un jour que, si elle devait écrire des livres par l'intermédiaire d'un autre médium, elle signerait d'un autre nom, afin de préserver l'aptitude de l'ouvrier sans le mettre dans des situations douteuses, embarrassantes et dispensables, car le nom d'un esprit n'a guère d'importance mais ce qui prévaut, c'est le contenu moral et les enseignements supérieurs communiqués par des œuvres dignes de confiance.

    Eliana et l'esprit Schellida ont publié plusieurs livres (parmi lesquels les plus acclamés sont : Le droit d'être heureux, Il n'y a pas de règles pour aimer, Une raison de vivre, L'éveil à la vie et Un journal intime au fil du temps ). D'autres ouvrages inédits seront bientôt en production, et des ouvrages plus anciens seront réédités. Ainsi, l'esprit de Schellida garantit que la tâche est vaste et que le chemin à parcourir est long pour tous les deux, qui continueront toujours ensemble à apporter des enseignements sur l'amour au plan spirituel, les conséquences concrètes de la loi d'harmonisation, le bonheur et les conquêtes de chacun d'entre nous, car le bien gagne toujours quand il y a de la foi.

    Eliana Machado Coelho et Schellida, des romances qui captivent, enseignent, émeuvent et peuvent changer votre vie !

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    Le message :

    Choisir les étoiles

    Dans le silence du cœur on garde notre trésor : l’amour.

    C’est dans le pensé plus tendre qu’on découvre une beauté : la paix.

    C’est dans le cœur d’une prière qu’on trouve notre force : la détermination.

    C’est dans l’engagement et la foi qu’on découvre : la victoire.

    Quand on pense à Dieu, c’est lui qui est à notre côté.

    Quand on pense à ce qu’est bon et sain, les amis de Lumière seront à notre côté.

    Le merveilleux c’est qu’on sait qu’on peut choisir nos pensées, donc nos compagnies.

    Les élever c’est comme choisir les étoiles dans le ciel.

    Tous brilleront !

    Par l’esprit Erick Bernstein

    Le message psychographié par Eliana Machado Coelho

    L’été 2018

    Chapitre 1

    Les amies inséparables

    – Devine ce que c'est?

    – mmm... Un morceau de coton ?

    – Tu t’es trompé !

    – Une gomme ?

    –  Nooon! Mal

    – Ah !... C’est trop, vas-y -

    – ¡Buah... ! Est-ce que tu n’as pas dit que tu veuilles apprendre à deviner les choses ?

    – Oui, mais je ne veux pas le faire plus. J'en ai marre de ce jeu.

    – Il n’y a plus rien à faire. Pas d'électricité pour regarder la télé et il pleut . Pluie sale ! Je déteste la pluie !

    – J’aime la pluie. – Tu es ennuyeuse ! Si Luci était ici, elle ferait une blague géniale et elle ne se plaindrait pas comme toi !

    –  Tu es folle, Isabelle ! – Tu veux deviner des choses, tu aimes la pluie... Folle, folle, folle ! Et si tu préfères Luci qu’à moi... ...je m'en vais !

    – Ah !... Arrêt ! - Isabelle cria et elle s'est mise à rire. Elle lev l’oreiller et a commencé à frapper sa pote. 

    Anita en prit d’autre et elle s’est vengée.

    Bientôt elles se sont fatiguées et Anita demanda :

    – Ta tante est celle qui devine les choses, ne s’est pas ?

    – Elle est la tante de ma mère. Elle est très jeune. Elle ressemble à la sœur de ma mère – dit Isabelle. – On l’appelle tante, mais c'est notre grande- tante. C’est bizarre le dire à quelqu’un grande-tante.

    À ce moment-là, Dulce passa la tête par la porte et les appela :

    - Filles ! il y a du gâteau frais. Qui veut un morceau ?! Elle demanda avec joie et n’a pas entendu une réponse.

    Les filles s’étaient levées avec vitesse et ont suivi la femme.

    Dulce était mariée avec Antonio, a eu trois enfants : Isabelle, Ailton et Rafaelle.

    Quand elles sont arrivées à la cuisine, Rafaelle et Ailton étaient déjà à la table.

    – Maman ! Maman ! Il a coupé le gâteau, il a déjà mangé ! Rafaelle se plaindra.

    – Menteuse ! Je n’ai rien pris ! Ailton cria.

    – Oui, tu l’as fait ! Regarde là ! Il manque un morceau – dit Rafaelle.

    – Rafaelle, n'accuse pas ton frère. J’ai coupé le morceau et l’ai gardé pour ton père.

    – Voici, voici ? Menteuse ! Gâtée ! Rapporteuse ! Dit le petit enfant en poussant sa sœur.

    – Mamaaan! Il m’a poussé ! Rafaelle s'est plainte d'une voix douce et a montré la langue à Ailton.

    – Mamaaan !

    – Enfants, arrêtez ou vous n'aurez plus de gâteau ! –a menacé Dulce sans énergie au ton.

    – Madame Dulce - dit Anita. Dès que la femme lui a regardé, la fille demanda – Isabelle a dit que vous avez une tante qui devine des choses. C’est vrai ?

    - Oui, c’est vrai –. Elle sourit gentiment et dit. - Vraiment on ne sait pas comment fonctionne cela. Ma tante peut voir des choses qui n’ont pas encore passé. Mais c’est ne pas tout ni tout le temps

    – Belle veut faire la même chose, maman ! – Ailton interrompit et dit – Elle jouait avec ça. Elle nous demande qu’on prenne quelque chose et essaye de deviner qu’est-ce qu’on a dans la main.

    Enfants, arrêtez ! – demanda Dulce–.  – Vous voulez des biscuits ? Elle leurs offre pour changer de thème.

    Anita a pris un et demanda :

    – Si on pratique cette habilité, on devinera toute comme la tante ?

    – Je ne sais pas. Ma tante, Carminda, est née avec ce don. Ma grande mère et ma mère disent que dès qu’elle était petite tous parlent d’un thème spécifique et elle a donné une opinion et parlé sûr l’avenir. Cette tante a un an de plus que moi. Ma grande mère eut beaucoup d' enfants, elle est la plus jeune. Quelques fois Carminda répondait avant de lui poser une question.

    – Ce n'est pas intéressant. Cela ne servira à rien – reprocha Anita.

    – Je veux plus de jus, maman - demanda Rafaelle astucieusement.

    Dulce a versé du jus et demanda :

    – Qui veut plus de jus ?

    Anita a tendu la main, levant son verre sans rien dire, et la femme l’a versé.

    - Luci pourrait être ici mais sa mère l’a puni. Va maman...  Va parler avec la mère de Luci pour qu’elle la laisse jouer avec nous - dit Isabelle.

    – Non. Je ne interférera pas avec l’éducation d’autres enfants. Si sa mère l’a puni c’est parce qu’elle avait un motif . Et on ne parle plus de ça. La bonne chose à faire  c’est qu'elle reste puni. Ce n'est même pas la laisser, c'est la laisser jouer. Si tu parles mal, tu écris mal. Ça fait mal à l’avenir. – dit Dulce.

    L’amie d’Anita reste là en regardant avec un peu d’envie. Elle n'a rien dit.

    – C’est comme ça ? Mais Ailton parle mal et tu ne le corriges pas ! – se plaindra Isabelle.

    Dulce n’a rien dit et Ailton a répondu à sa sœur comme une façon de contre-attaquer.

    – La tante Carminda fait ça parce qu’elle est une sorcière. Si Isabelle continue avec ça, elle deviendra une sorcière aussi.

    – Je ne vais pas devenir une sorcière !

    – Oui, tu vas devenir une !

    – Mamaaan! Écoute ce qu’il dit !

    Arrêtez enfants ! – dit Dulce avec une voix faible comme toujours.

    * * *

    Le temps a passé...

    Isabelle, Anita et Luci étaient les meilleures amies. Elles habitaient tout proche les unes des autres.

    Elles étudiaient dans la même école et classe. Aussi, elles faisaient leurs devoirs ensemble. Elles se promènent et s’amusent ensemble. Ces choses ont renforcé leur amitié.

    Les trois filles étaient presque inséparables pour les parties et les promenades.

    Dans l’adolescence Isabelle a oublié l’entraînement et l’envie de deviner les choses. Elle s’est dédiée beaucoup aux études puisqu’elle savait l’importance des études pour son avenir.

    Anita est devenue une fille critique et qui se plaignait tout le temps. Malgré l’orientation de sa mère, ses jugements étaient très durs.  Elle faisait tout par obligation. Elle s’est devenu une personne amère.

    Luci était silencieux et soumis. Elle n’avait pas l’orientation des pères. Elle apprit tous elle-même avec les succès et les échecs. Elle était très observatrice. Ça pourra être bonne pour l’avenir. Elle était malléable et après les échecs elle essaya de faire tout bien.

    * * *

    C'était un jour de pluie quand Isabelle courut chez Ana.

    Beatriz, la mère de l’amie, l’a vue. Elle l’a tenu par les épaules, l’a retenu et le demanda :

    – Belle, que se passe-t-il ? Que s’est-il passé ?

    – Ma mère ! Ma mère ! – elle pleura beaucoup et embrassa la femme.

    –  Qu'est-il arrivé à Dulce ? – demanda-t-elle inquiète.

    Isabelle murmura dans le câlin sur les épaules de Beatriz. Et elle a parlé

    – Ma mère est morte ! – pleura-t-elle dans le désespoir.

    – Calme-toi, Belle... Calme-toi... – elle ne savait quoi dire. Elle était aussi surprise par la nouvelle. Elle était très amie de Dulce –. Dites-moi ce qui s'est passé – demanda-t-elle avec miséricorde.

    Elle s’est éloignée un peu, s’est séchée les larmes avec les mains et dit :

    – Ma mère était allée à la boulangerie. Quand elle a traversé la rue... Il l’a écrasé ! Un bus l'a jetée loin... Elle s'est cognée la tête contre le sol.

    Elle s'est désespérée.

    – Quoi ?! Qui a dit cette chose ?! C’était quand ?!

    – Maintenant...  Elle était là, dans la rue. Je l’ai vu ! La police était là... Elle est venue à la maison pour notifier... Je ne supportais pas d'être là... –. Elle pleura.

    - Calme-toi... Calme-toi...–. Beatriz était nerveuse. Elle s’est contrôlée pour n'effraie pas la fille.

    À ce moment-là, Anita est venue rapidement et quand elle a vu son amie avec sa mère, elle a couru pour embrasser son amie. Elle savait déjà ce qui s'était passé. Elle était allée à la boulangerie et elle avait entendu ce qui avait passé

    Elle était allée chez son amie et ne l'ayant pas trouvée, elle avait pensé que son amie était chez elle.

    Sans mots, elles pleurent ensemble.

    * * *

    Les premiers jours après la mort de Dulce ont été très difficiles pour Isabelle. Elle avait trouvé un refuge chez son amie et ne voulait pas marcher.

    Antonio a dû être serré pour ramener la fille à la maison. Bien que Beatriz voulût que la fille reste chez elle plus de temps.

    Carminda était la grand-tante des enfants. Elle habitait dans la même ville et elle a passé quelques jours pour aider António et les trois enfants.

    Rafaelle a plu plus que les autres enfants.

    –Ne soyez pas comme ça... – Carminda murmura – Le plus vite que tu arrêtes de pleurer, mieux ce sera pour ta mère et toi.

    – Elle me manque...– dit la petite en pleurant.

    – Je sais ça. Je le comprends.

    – Parfois mes frère et sœur ne l'aimaient pas mais je l’aime – elle pleura plus.

    Carminda parla avec une voix bienveillante :

    L'absence des larmes ne signifie pas l'absence de douleur. Quelquefois, c'est l'inverse. Il y a des larmes qui courent dans le cœur.

    – Tante, maman dit m'a dit que vous saviez des choses. Où est maman ?

    – Maintenant ?

    – Oui.

    – Beaucoup de personnes meurent ainsi d’une manière soudaine, comme ta mère. Ces personnes sont dans un état de sommeil prolongé. Je crois que Dulce dort. Elle restera ainsi jusqu'à ce qu’elle puisse se réveiller et comprendre ce qui s'est passé.

    – Elle est seule ? – demanda Rafaelle.

    – Non, pas du tout. Quand quelqu’un a était bonne, elles ont une personne pour les garder. En général, les membres de la famille qui sont décédés et sont dans un bon état gardent les nouveaux venus au monde des esprits.

    Isabelle était à la porte, écoutant la conversation avec attention. Elle s’est souvenue de sa mère, quand elle a vu Carminda avec sa sœur dans le lit. Elle s’est souvenue de sa mère faisant la même action.

    Elle entra dans la chambre et demanda :

    – Qui est avec maman ?

    – Ta grand-mère... Je crois que les deux grand-mères la gardent, a-t-elle répondu en la regardant aux yeux

    La jeune fille s’approcha au lit et s’est assis avec la grand-tante et demanda :

    – Tante, le ciel et l’enfer existent-ils ?

    – Belle... Il y a longtemps que l’idée du ciel et de l’enfer existe. Quelques conques disent qu’elle était apparue avec les chrétiens. Mais les juifs d’avant Jésus avaient déjà ce concept. On croit que l’enfer est un lieu souterrain où habitent les démons et les esprits des personnes mauvaise décédées. On dit qu’ils souffrent éternellement des tourments terribles, Et le ciel est un lieu où habitent les anges, l’esprit des justes et Dieu. Selon leurs croyances religieuses, c’est le paradis. Certaines religions telles que le catholicisme et le protestantisme, que quelques personnes appellent évangéliques, utilisent l'enfer pour imposer la peur à leurs adeptes.

    – Mais existent-ils ces lieux ? Demanda Isabelle.

    – Ils existent dans la pensée des personnes–. Après unes secondes -elle continua – C’est ne pas nécessaire de mourir ou d'être une mauvaise personne pour connaître l'enfer. Les pires tortures sont celles qui punissent notre conscience. Ces sont les peurs, les préoccupations, l’anxiété et l’inquiétude. Il y a des situations qui perturbent la vie des personnes, ils sont comme des foudres.

    –Comme quelles situations ? Donne-moi un exemple – demanda Rafaelle.

    Carminda n’a beaucoup pensé pour répondre :

    – Quand on aime bien quelqu’un et cette personne meurt, cette douleur est comme une souffrance éternelle et immense.  La tête ne se concentre sur rien et nous avons des douleurs à la poitrine... Il semble insupportable.  Cette douleur c’est comme un type d’enfer.

    – J’ai ce sentiment après le décès de maman – dit Rafaelle et continua à pleurer.

    – Je sais, ma petite – dit la femme avec tendresse en caressant l’enfant. Elle caressa les cheveux. – C’est la torture duquel je parle. On n’arrête pas d’y penser, il semble qu'il n'y ait pas moyen. La vie perd la couleur, l’éclat. Il semble impossible, mais on doit trouver une manière d’être en paix de nouveau.

    –  Donc on peut dire que c’est un enfer, ce n’est pas, tante ? – Isabelle posa la question.

    – Oui, on peut dire ça. Toutes les formes de torture sont l'enfer, car elles causent la douleur. On a la douleur dans l'âme et on veut changer le passé, échapper, disparaître, arrêter de vivre... On ne peut changer le passé. Nous sommes l'âme et nous porterons cette douleur partout où nous irons. Le mieux à faire est de prendre une grande respiration, prier doucement et demander l’aide de Dieu. Ensuite, on organise ce qui peut être organisé et continuez à faire ce qui est le mieux pour vous et pour les autres. Peu à peu, la vie se met en ordre et on s'améliore.

    – Tante, c’est difficile – dit Isabelle.

    – C’est difficile, mais ce n’est pas impossible.  Chaque difficulté est pour tester les aptitudes.

    – Et pourquoi maman est morte ?  Pourquoi Dieu l'a-t-il prise ? - Isabelle voulait savoir avec les larmes aux yeux.

    – Tu sais, petite... Quand on est né, on a déjà un chemin à venir. Par libre choix, quelques personnes font certaines choses qu'ils ne devraient pas faire et s’écartent de ce qui devrait être fait. Et c’est pour ça qu’on meurt avant l’heure.

    – Tante, je ne comprends pas – dit Rafaelle.

    – C’est comme ça... J’ai un corps parfait que Dieu m’a donné pour vivre cette vie. Mais je commence à abuser de ce corps de plusieurs façons. Je commence à mal manger, à boire trop d'alcool, à fumer, à me droguer, à ne pas dormir comme je le devrais... Toute ma vie, mon corps a été maltraité par moi. Puis il tombe malade. Il a plusieurs problèmes. Il l'affaiblit et meurt. Bien sûr je suis morte d’avant. Si je n'avais pas abusé du corps, évidemment j'aurais vécu plus longtemps et avec une meilleure santé. Dans ce cas, je suis morte par ma faute. Cela signifie que je n'ai pas fait tout ce qu'il fallait ou qu’était dans mon chemin. Bientôt je devrais corriger tout ce que j’ai fait mal. Mais avec ta mère, c'était différent. Elle n’a rien fait pour mourir. Il n’était pas trop tard. Dulce a passé ce qu’elle a dû passer.

    – Non. Tu as tort – interrompit Isabelle avec une voix méchante. Le conducteur n'a pas pris l’attention. Il aurait dû s'arrêter, arrêter le bus... ! Il aurait pu faire quelque chose, mais il n'a rien fait . Ses yeux étaient mouillés.

    –Belle, aujourd’hui il te serait difficile de comprendre. Mais, avec le temps, tout deviendra clair. Parfois le garçon n’avait pas le temps ou n’avait rien à faire. On ne peut pas juger.

    – Oui, on peut juger, tante ! Il n’a pas fait attention. J'espère qu'il est condamné ! Je veux qu’il pourrisse en prison ! Je lui déteste !  Je lui déteste !

    – Ne cultivez pas la douleur. Tu ne sais pas ce qui s'est passé. Il n'était peut-être pas aussi coupable comme tu lui penses.

    – Pourquoi maman est morte et nous avait laissé ici, tante ? – Demanda Rafaelle en pleurant parce qu'elle a vu sa sœur souffrir.

    – Il y a une raison pour tout, ma petite. Je préfère penser que Dulce a accompli sa mission. Vous pouvez continuer à vivre sans une mère. Bien sûr, il ne sera pas comme avant et tout le monde devra aider et s'efforcer d'aller de l'avant avec courage et de manière bonne, juste, honnête et prospère à tous égards. Dieu n'exige pas la force de ceux qui ne l'ont pas.

    Carminda savait que les mots n’expliquent tout surtout dans des moments douloureux comme celui-là. Et les petites filles n’avaient-pas la maturité ou les connaissances pour comprendre ce thème. Mais elle savait que cette conversation restera dans la mémoire.

    Isabelle s’est levée et ne semblait pas d’accord avec l’explication.  Cependant, elle ne parla plus.

    Dans le silence, Carminda a de nouveau couvert Rafaelle, l'a caressé tendrement, lui a embrassé la tête puis elle dit :

    –Bonsoir, ma petite. Dieu te bénisse.

    – Merci, tante.

    Elle s’est levée pour éteindre la lumière et est sortie de la chambre laissant Isabelle là. Elle laissa la porte entrouverte, comme la petite fille aimait.

    Dans la cuisine, la tante demanda à la jeune fille :

    – Tu vas dormir maintenant, Belle ?

    – Je n’ai pas du sommeil.  Je regarderai la télé jusqu’à mon père arrive.

    – Antonio viendra tard.

    – Pas de problème.  J’avais fait ça et ma mère me donnait le permis.

    Carminda n’a rien dit. Elle faisait les ménages.

    * * *

    Isabelle pleurait en secret loin de tous, surtout quand elle était sous la douche. Elle voulait que personne la voit. Carminda l'a remarqué, mais il ne dit rien.

    A la veille du départ de sa grand-tante, Isabelle demanda :

    – Tu crois que maman est bien ? Tu crois qu’elle s’est déjà réveillée du sommeil que tu as dit ?

    – Elle est peut-être en train de se réveiller et de se rendormir.

    – Comment est que tu sais ça ?

    La femme sourit et répondit :

    – Je la peut sentir

    – Pourquoi est-ce que tu ne restes ici, tante ? On va avoir beaucoup besoin de toi.

    –Vous avez besoin de continuer dans la vie et moi aussi. Les nouvelles expériences vous rendront plus forts.

    – Je suis toujours très triste. Et je suis en colère contre le chauffeur. Beaucoup de rage ! – cria-t-elle.

    – Je suis sûre que l’homme est triste et il ne l'a pas fait exprès. Si il y avait une façon de réparer la situation, je le ferais. Tu dois dissoudre la colère et la douleur.  Ton cœur ne doit pas souffrir pour quelque chose que l'autre a fait et que tu ne peux pas changer.

    * * *

    Le jour que Carminda retournerait à la ville, elle conseilla aux enfants de Dulce, après les avoir embrassés

    – Je veux que vous vous souveniez : on est les personnes les plus importantes que Dieu a confiées à nos soins. Donc nous devons nous garder avec beaucoup d’amour. Si vous avez besoin de moi, appelez Maria – Elle a fait référence à la voisine qui avait un téléphone. Elle me donnera le message ou m’appellera pour retourner l’appel.

    – Toi aussi, tante. Appelle Madame Beatriz, Anita va venir m'appeler et je vais courir là-bas -dit Isabelle.

    – D’accord. Je te visiterai chaque fois que je peux. – Il les a embrassés à nouveau, et quand elle a vu Rafaelle pleurer, elle a dit : - Ne sois pas comme ça. En vacances, tu restes quelques jours chez moi. Tous peuvent aller chez moi en vacances. Je l’aimerai !

    Carminda s’est marchée et l’ombre de la tristesse retombait sur les enfants.

    * * *

    Le temps a passé...

    La maison d’António n'était plus la même.

    Isabelle, qui avait seize ans, pourrait cuisiner et garder la maison, mais elle ne faisait pas les ménages comme sa mère.

    Ailton qui avait quatorze ans se sentait désorienté, il ne savait quoi faire. Il était de plus en plus silencieux. Il s'est enfermé dans son monde.

    Rafaelle, qui avait douze ans, se sentait abandonnée, sans protection. Elle pleurait beaucoup à cause de l’absence de sa mère.

    Isabelle était la plupart du temps chez Anita ou Luci.

    Antonio était confus, il travaillait seulement beaucoup.

    Quelques fois sa sœur, Juana, allait chez lui pour l’aider avec le linge sale. Mais elle ne pourra faire plus. Juana avait aussi deux petits-enfants et avait peu de temps. Surtout parce que leurs maisons étaient loin.

    Comme Antonio était religieux, il se levait tôt pour aller à l’église du quartier avec ses enfants. Même si Ailton et Isabella ne voulaient pas y aller.

    Le plus grand test pour tous était de joindre leurs forces, de se soutenir mutuellement, de s'aider et de créer des liens par l'amour.

    Dans le monde spirituel, les esprits tuteurs, les anges gardiens et les esprits amis voulaient aider et guider chaque enfant, mais ils respectent toujours le pouvoir de choix et le libre arbitre.

    * * *

    Un jour, Isabelle, Anita et Luci se sont rencontrées pour faire les devoirs de l’école.

    Les parents n’étaient pas là et les filles étaient à l’aise.

    – Le professeur idiot a demandé ce travail, la quantité de réactifs...– Isabelle n’a pas fini de parler, parce que Anita l’a interrompu :

    – Dans le calcul stœchiométrique, les réactifs et les produits sont des quantités proportionnelles. Donc la plupart des exercés se ressoudent avec une règle du trois.

    – Je déteste la chimie ! - s’écria Luci – Je déteste la conversion des unités.

    – Regarde ici... – dit Isabelle attirant l’attention sur l'équilibre chimique est appelé équilibre dynamique parce que la réaction se poursuit, mais...

    Dans la spiritualité tous ont retourné aux troubles scolaires et ont inspiré les filles. Jusqu’à un groupe des esprits perturbés qui connaissent le lieu ont resté regardant. Puis l'un d'entre eux décida :

    – Je vais finir avec l’attitude d’étudier ! N’étudiez plus! Plus la créature est ignorante, plus elle est manipulable !

    Il a murmuré des idées à Luci qu’elle a accepté :

    Assez de ces conneries sur les études ! Reste de ses conneries ! Qu’est-ce que tu gagnes à lire ses livres ?  Jamais, ça ne te va servir

    À ce moment, Luci cria :

    Ah !  Mon Dieu ! C’est trop ! Arrête ! Arrête ! – dit-elle en criant – Amies, ma tête, je ne peux plus! – Elle s’est levée et est allée dans une autre pièce et a laissé ses amies seules.

    Elles étaient sur le sol. Les livres et cahiers étaient sur la table basse.

    Anita s’est élongée là-bas.

    Isabelle a continué à lire la conclusion d'un texte pour répondre aux exercices. Elle ne faisait pas attention aux comportements des filles.

    Luci est retournée à la salle. Elle avait une cigarette allumée dans la bouche, une bouteille sous le bras et trois verres dans la main.

    – Qu’est que c’est ça ? –  Anita demanda en riant.

    Avec la cigarette entre les dents, elle a balbutié :

    – C’est la chimie ! On va étudier la chimie dans la pratique ! dit-elle éclatante de rire.

    Anita rit aussi. Elle s’est levée pour chercher une autre boîte de cigares avec son amie.

    Dans la spiritualité, où il y avait des esprits centrés sur les études de l’école. Soudain, elle a été prise par un autre ordre d'esprits inférieurs, sans explications comme si une fête commençait.

    Isabelle n’était pas contente et continua à lire les livres pour répondre aux questions, même quand Luci a monté la musique à fond.

    – Ah... ! Amies ! On doit faire le travail pour le lundi ! Allez-y c’est assez ! –  cria Isabelle préoccupée par la note.

    Soudain, le même esprit qui a inspiré Luci se l’est approché et a répété :

    – La chimie ne vous aidera en rien dans la vie !  Ça ne sert à rien !

    Aussi l’esprit protecteur d’Isabelle, Enoc, s’est approché à sa protégée et a l’a inspiré :

    – Les études et l’effort pour trouver les solutions des matières, même celles que nous n'utiliserons jamais dans notre vie quotidienne, développent le cerveau. Ils nous aident à penser vite, développent les neurones, accélèrent les pensées et plus. Aussi les études te donneront une profession.

    L’esprit Nivia qui était le tuteur d’Anita et Cássio le tuteur de Luci avaient déjà perdu leur influence sur les protégées. Elles faisaient attention aux inspirations des autres esprits du déséquilibre et du bruit.

    Luci était très influencée par les esprits sans éducation. Elle prit le livre d’Isabelle et lui donna un verre d’alcool très doux, et elle dit :

    – Faites une pause, amie ! On va continuer après !

    Qu'est-ce que c'est ? – demanda son amie, donc elle savait de quoi il s'agissait.

    – Bois ! Tu vas l’aimer !

    Isabelle a reniflé le verre. Après elle a bu et a aimé ce qu’elle a senti.

    Elles étaient sous l’influence de l’alcool et très influencées par les esprits de confusion et vampirisantes d’énergies. Ils faisaient sentir les sensations des incarnés. Isabelle commença à fumer des cigarettes et à boire de l'alcool éclatant de rire.

    Un peu plus tard, Anita a jeté les livres de la table et a dansé sur elle. Elle était applaudie par ses amis, en faisant des imitations.

    Après, Isabelle a dansé et a chanté avec énergie.

    Au premier moment l’effet éthylique, c’est-à- dire l’effet de l’alcool, est l’euphorie, qui se confonds avec la joie et l’émotion.

    La personne devient désinhibée et a un comportement impulsif.

    Les filles chantent, dansent et sautent totalement désinhibées.

    Dans la spiritualité, des jeunes qui se sont décharnés et ont encore une dépendance aux cigarettes et à l'alcool leurs ont accompagné. C'était comme si l'un imitait l'autre.

    Petit à petit, le système nerveux a été affecté par le corps alcoolisé. Elles avaient perdu capacité de mouvement coordonné et, aussi, l’équilibre.

    Les trois filles se sont assises sur le sol. Luci a commencé à murmurer :

    J'en ai marre de tout !  Je suis fatiguée. Je suis fatiguée de cette maison... Je suis fatiguée de mes parents... Vous savez qu’ils se disputent tout le temps ? Oui... ils ne font que se disputer.

    – Je crois que les disputes des parents sont normales, n’est pas ? – Anita murmura et a bu de la bouteille.

    – Mais chez moi, ils disputent fort... Ils se frappent, à chaque coup mon père maudit ma mère... ma mère maudit mon père... Ils crient beaucoup des gros mots ! – Elle les a prononcé – L'autre jour, mon père l'a frappée... Elle s’est tombée et il l’a frappé.

    – Il l’a frappé – Isabelle a corrigé un peu étourdi. Elle se sentait étourdie.

    – Chez moi il y a eu une dispute, mais il n’y avait pas de gros mots ni de gifles...– dit Anita –.  Non... Ce n’est pas comme ça... – dit- elle lentement.

    – Des gros-mots – a corrigé Isabelle ralenti.

    – Oui, ça... Des gros-mots... Maudire.... –. Dit Anita sur le même ton grave.

    – Oui ? Anita demanda parce qu’elle n’avait pas entendu. Elle voulait que son amie pense qu'elle était attentive à leur conversation.

    – Ma mère a trahi mon père…et mon père a trahi ma mère... Ils se maudissent et ils disent beaucoup des gros-mots. Beaucoup... C’est terrible ! Terrible – Elle a répété quelques mots. – C’est pour ça... C’est pour ça... que je veux disparaître ! – Sa voix a tremblé, elle coordonna les pensées avec difficulté.  Puff... ! Échapper ! – Elle a fait un geste avec les mains pour disparaître.

    – Mon père a aussi trahi ma mère... –a confessé Anita –Mais ils n’ont pas disputé. Parfois ma mère a travaillé trop pour aider... Maman a travaillé trop. Un jour, elle lui a découvert... Elle lui a découvert et lui a jeté. Elle a pris ses choses et…et lui a jeté. Puis ils se sont séparés. J’aimais papa. Maman critique toujours, toujours... Elle veut que tout soit parfait.

    – Je ne peux plus... Je ne peux – dit Isabelle, mais personne ne l’a fait attention.

    – Je ne crois pas que la trahison est géniale – a marmonné Luci –.  La trahison est une mauvaise chose... non. Tu es avec quelqu’un et tu l'imagines avec quelqu’un autre. Non... Pas bon... C’était mieux... C’était mieux s’ils se divorcent. C’est mieux que se disputer et se frapper.

    – Mes parents ne se disputent pas... je veux dire qu’il n’avait pas une grosse dispute… Vous comprenez ? –dit Isabelle avec une voix basse –.  Quelques fois. Maman se plaindrait de la maison. La maison est vielle... Le stuc de ma chambre s’est tombé... Il était trop vieux. Il nous est presque tombé dessus. Après, elle a dit à mon père qui le répare.  Il était triste... Et il ne l’a pas réparé. Il travaille beaucoup. Elle était en colère. Mais j'aimerais que ma mère soit ici –. Moi...je veux que ma mère revienne !

    Anita l’embrassé et dit :

    – Ne pleure pas, mon amie... –Ne soyez pas comme ça... –

    – Je n’ai rien de plus... Cet homme... Le chauffeur du bus... Comment s’appelle -t-il ? Elle demanda lentement en criant. Vous pouviez à peine comprendre ce qu'elle disait –. Nélio!  – Dit-elle en colère. –  Nélio ! Je ne peux pas oublier ! Nélio ! Je lui déteste !  Il a tué maman !

    – Calme toi, amie... – dit Anita qui buvait de la bouteille soutenant Isabelle.

    – Mais ta maison est tranquille ! – Luci a interrompu.  Chez moi non ! Il est difficile qu’on a un jour seulement un jour sans les gifles, les coups, ils s’arrachent les cheveux. Ils se disputent et se défoulent avec nous. Ils nous frappent, mon frère et moi. Ils nous donnent des gifles.

    – Mais tu as une maman ! Et un papa ! – cria Isabelle – Isabelle a remarqué. Ma mère est morte... Mon père n’est jamais à la maison. Il ne fait que travailler. Et les week-ends, il nous pousse à l’église...

    – Et le misérable chauffeur... Nélio qui a tué maman...

    – Je ne sais pas, je veux tuer Nélio – dit Isabelle avec rancœur.

    – Calme-toi, amie... Calme-toi. Tu ne peux tuer personne. Tu es mon amie, je ne vais pas perdre une amie – dit Anita, mais elle n’était pas au courant de tout.

    – Mais je n’ai pas une mère ! – cria-t-elle. Ma mère me manque. Je veux voir ma mère... Je veux parler avec elle. Je veux lui dire tout ce que je n’ai pas dit... Effacer toutes les choses que j’ai dits d’elle... Quand j’ai dit ses choses, je ne le pensais pas. Maintenant… Maintenant je pense en tout ce que j’ai dit de ma mère. Et aussi je lui ai dit des choses. Elle se mettait en colère contre moi – Elle a crié plus. Mais, maintenant, maintenant... je suis désolée. Tu comprends ? J’aime ma mère...

    – Je comprends, amie. Défoule-toi, allez-y. Tu peux parler avec moi, je comprends. – dit Anita qui s’est appuyée sur l’épaule de son amie et elle avait la bouteille déjà vide dans la main. Je l’aimais aussi beaucoup... J’aimerais être riche ! J'aimerais avoir de l'argent ! Avoir des choses chers !

    – J’aimais maman. Jusqu’à maintenant... Jusqu'à maintenant je vois qu’elle m’aimait beaucoup. Elle voulait m’enseigner des bonnes choses quand... Tu comprends ? Quand elle me corrigeait.

    – Oui, je comprends – dit Luci. –Si ma mère était comme la tienne, je serais triste de sa perte. Mais ici... Chez moi n’est pas comme ça... Personne ne se préoccupe de moi... Chez toi ta mère t’aidait à faire tes devoirs...

    – Oui... Elle nous aidait à faire les devoirs et elle a fait du gâteaux – Anita s’est souvenue. J’aimais les gâteaux

    – Les gâteaux – a corrigé Isabelle.

    – Oui ! Les gâteaux... – Anita s'est mise à pleurer.

    – Il n’a pas de gâteaux chez moi... Personne ne parle ni ne fait rien. Il n’a pas d’amour – dit Luci criant aussi. Mon frère... –Je ne sais pas combien de temps il dort dehors. Je ne sais pas comment les personnes s’assoient sur la table tous ensemble.

    – S’asseoir à la table – Isabelle a corrigé, mais elles n’ont pas écouté.

    – Belle je vais dire quelque chose, d’accord ? – Luci a dit avec une prononciation très courant.  – J'étais jaloux de toi... Mais une jalousie blanche, tu comprends ?

    – Allô... Luci! La jalousie c’est la jalousie ! Il n’a pas de jalousie blanche ou noire, rosé ou bleu – dit Anita.

    – Oui, il y a ! C’est la jalousie quand tu ne veux pas faire du mal – dit Luci.

    – Je ne suis pas d’accord ! La jalousie, c’est la jalousie ! – a défendu Anita.

    Après beaucoup pleurer, Isabelle était dans une phase hypnotique avec la confusion mentale. Elle ne pouvait ordonner les idées.

    Alors qu'Anita et Luci entraient dans la phase d'irritabilité, d'intolérance et d'agitation.

    Les esprits inférieurs profitent des filles et ils les influençant avec des opinions, des pensées et des visions mauvaises.

    Ils vampirisent leurs énergies et les ont conduits à des désaccords non fondés et illogiques.

    – Belle est mon amie et je vais la défendre ! – dit Anita presque en criant.

    – Elle est aussi mon amie, elle est plus amie que toi – répondit Luci.

    – Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! – dit Isabelle qui était assise sur le sol –. Attends... Ah...– S’est plainte Isabelle –. La tête... la tête me tourne et tourne... Je ne vois pas bien...

    – Je dois nettoyer tout ou... Ou, je ne sais pas –. dit Luci chancelante. –Je vais prendre... un sac. Un sac-poubelle pour y mettre les bouteilles et...

    Elle ne pouvait pas penser ou se concentrer.

    Anita a vu son hésitation, s’est levé et dit :

    – Oublions tout cette discussion.  Tu es mon amie et je vais t’aider.  Où est le sac-poubelle ?

    Chancelante, elle prit un plat vide et alla à la cuisine avec Luci, en murmurant des phrases compréhensibles et absurdes.

    À la spiritualité, les esprits inférieurs se moquent de l’état des filles.  Les esprits tuteurs savaient qu’il été inutile d’influencer sur elles. Pas à ce moment-là.

    Indépendamment de l'âge chronologique ou physique de l’incarner, il est un esprit avec expériences précédents et une personnalité propre, aussi ils ont le pouvoir de choisir. Dieu permet les esprits imparfaits, parce qu’ils sont un instrument pour démonter la foi dans le chemin de la bonté et de l’amour. Quand la preuve du mal est surmontée, quand l’incarné dit non à ce qui est mauvaise, les esprits non évolués n'auront aucune raison de le prouver ou d’être à son côté. Les esprits inférieurs sont subtils et ils viennent quand on fait du mal ou quand on a des mauvaises idées. Quand on va faire quelque chose qui déséquilibre le corps ou fait du mal à quelqu’un autre, ils viennent avec des idées de renforcement.  Si on pense en boire de l’alcool, une foule d' esprits vicieux va être là pour influencer, encourager et vampiriser. C’est la même situation avec dépendances aux cigarettes, aux drogues, aux jeux, à la promiscuité sexuelle, etc.

    Les esprits inférieurs s’adhèrent à nous par nos souhaites¹.

    Quand elles sont retournées à la salle et ont remarqué quelque chose étrange chez Isabelle.

    – Belle... ? Eh? – Belle..? Ça va ? – demanda Anita.

    – Ok... Tout tourne et tourne... tourne... – marmonna-t-elle.

    – Allez, lève-toi... dit-elle aidant son amie.

    Luci l’a aussi aidé quand elle a vu cette scène. Elles ont assis Isabelle sur le canapé.

    –Ah, amies... arrête... dit Isabelle, elle s’est ressentie très mal.

    – Arrête ? De quoi ? – demanda Anita.

    Isabelle s'est mise à vomir.

    À ce moment-là, Laís qui était la mère de Luci est arrivée et a vu cette scène.

    – Qu'est-ce qui passe ici ? – cria-t-elle.

    – Rien de rien ! Rien de rien – a répondu Luci chancelante et marmottant.

    Laís a pris Luci par le bras et l’a commencé à frapper la tête.

    –  Comment est- ce que je les trouve ! Qu’est que tu fais ? – cria-t-elle-

    – Je n’ai rien fait! Laisse-moi !

    – Vous avez bu ! Regarde comment elle est ! – a continué-t-elle – Les bouteilles ! Ma salle !

    Laís a giflé Anita aussi parce qu’elle était trop encolérée.

    Isabelle s’est laissée aller sur le canapé. L'effet anesthésique lui a fait perdre complètement la volonté, la conscience et la force musculaire. Elle ne pouvait pas faire attention à ce qu’elle écoutait.

    Enragée, Laís est allée chez Isabelle et Anita. Elles habitaient proche.

    Antonio et Beatriz sont allés à chercher les filles. Elles ne pouvaient retourner seules.

    Antonio n’a rien dit. Beatriz l’a fait la morale à Anita pendant qu’elles retournent chez elles.

    Chapitre 2

    Dans le domaine spirituel

    Antonio ne savait pas quoi faire avec sa fille.

    À la maison, il l'a couchée sur le lit, exactement comme elle était. Il ne l’a pas baignée et elle avait une odeur horrible.

    La sœur et le frère d'Isabelle étaient curieux de ce qui s'est passé.

    - Que s'est-il passé ? – demanda Rafaelle murmurant.

    – Elle brûle parce qu'elle a bu –, dit Ailton du même ton en murmurant.

    – Elle a bu du cognac ? – La petite sœur a demandé.

    – Oui... Tu sens comment elle pue ?

    – Vous deux allez-vous coucher !  Le père a exigé —. Je ne veux rien dire.

    – Mais il est encore tôt ! — Ailton s’est plaint.

    — Ça n’importe pas. Tout le monde va dormir tôt aujourd'hui.

    Ils ont obéi à contrecœur et se sont couchés. António s'assit sur le lit de sa fille et la regarda longtemps.

    Une grande amertume s'est emparée de son cœur, tandis qu’il avait des douleurs à la poitrine. Il a ressenti une angoisse et des remords sans fin.  Il se sentait impuissante. Il a senti un regret tranquille, comme quelque chose qu’il n'oserait pas dire.

    Il a pleuré.

    Il a eu des larmes dans les yeux et a haleté mais il a ressenti un cri amer dans l’âme.

    Les derniers souvenirs de Dulce n'ont pas abandonné sa pensée. Il devait garder l’équilibre pour s'occuper des enfants.

    Dulce n'était pas une mère libérale, ni paresseuse ou silencieuse. Elle savait dire non et être ferme quand elle en avait besoin. Elle donnait du confort et du soutien au bon moment. Elle les punissait et n'a jamais réduit la punition, quelle qu'elle soit. Sa parole n'était pas annulée. Si nécessaire, elle a réprimandé un peu les enfants avec quelques coups de fouet. Mais seulement s’il n'y avait pas d’autre moyen.

    António reconnaissait toutes les qualités de sa femme, mais ne comprenait pas pourquoi est qu’elle a fait tout ça. C’était en vain. Cruelle. Il était le pire mari qu'elle ait pu avoir. Cependant, les enfants lui ignoraient. Il n'était qu'un père absent pour eux.

    Et quoi faire maintenant ?

    En plus de la repentance et de la culpabilité, il doit assumer des responsabilités qu'il n'avait jamais eu sans montrer ses sentiments aux trois enfants.

    Quand Dulce était en vie, tout était en place. La maison était propre, les vêtements étaient bien lavés et repassés, les repas étaient délicieux toujours prêts… Tout était impeccable.

    Plus que jamais, il a reconnu son échec.

    Seul, il ne pouvait pas organiser la maison ni corriger et éduquer les enfants.

    Ramasser la fille aînée ivre chez son amie était très difficile et douloureux pour lui.

    Que pouvait-il dire à Isabelle ? Comment pouvait-il la gronder ?

    António est allé dans la chambre, s’interrogeant et se blâmant. Il se sentait responsable de traverser tout ça.

    Pourquoi est-ce que ça a passé ? Pourquoi n'as-tu pas pris une décision quand c'était nécessaire ? Pourquoi il n'a pas interféré avec ce- qu’ils besoin ?  Comment reculer le temps ?

    Qu'est-ce que je devrais apprendre maintenant ?

    À ce moment, il ne savait quoi dire.

    La bénédiction d'oublier les vies passées est une consolation pour nous tous.

    Il s'est assis sur son lit. Il priait et demandait pardon. Pardon pour la lâcheté, pour l’omission, pour tout ce qu’il a fait mal.

    * * *

    Le lendemain matin, Isabelle s'est réveillée avec un terrible mal de tête.

    Elle se sentait extrêmement mal. Le monde semblait tourner encore autour d’elle.

    L'odeur horrible qui l'imprégnait son linge de lit était insupportable.

    Elle s'est levée avec difficulté, avec des mouvements lents qui exigeaient beaucoup d'efforts. L’estomac était bouleversé et c'était comme si tout son corps était anesthésié.

    Très lentement, elle est allée aux toilettes. Elle se regarda dans le miroir avec beaucoup de difficulté, parce que la lumière du soleil, passant par la fenêtre, lui blessait plus la tête.

    Le visage enflé, les cernes profonds sous les yeux montraient à quel point son corps était faible.

    Elle a enlevé ses vêtements et pris une douche.

    Elle s’est lavée très bien les bruns foncés cheveux, car ils étaient sales du vomi sèche.

    Quand elle est sortie de la salle de bain, avec une serviette, António l'a appelée :

    – Isabelle ?

    – Bénédiction, père...– murmura-t-elle, mais ne le regarda pas.

    – Dieu te bénisse –. Sans lui donner de temps, il demanda – Quand que tu t’habilles, je veux parler avec toi.

    La fille n'a rien dit. Elle s'est tournée et est retournée à la pièce.

    Elle s’est habillée.

    Elle regarda le lit et sentait le besoin de s'allonger, mais elle ne pouvait pas. Les draps étaient sales et son père avait appelé.

    Sa tête faisait mal comme jamais, elle pouvait à peine garder les yeux ouverts.

    Elle est allée à la cuisine où son père l'attendait.

    Quand elle était sur le point de s'asseoir à table, António demanda :

    - Faites-nous un café.

    Avec beaucoup de difficulté, à cause de l'inconfort, elle est allée dans le placard, a pris la poudre de café et a commencé à faire la boisson.

    António regarda et demanda :

    — Prenez la nappe et réglez la table.

    Elle a pris les tasses, mais a laissé tomber une. Le bruit de la porcelaine s'écrase dans le sol était très fort par la douleur.

    Elle s'accrochait à la chaise et murmurait :

    – Papa, je ne suis pas bien...

    — C'est ton problème et pas le mien. Nettoie tout et règle la table — dit-il d'un ton sérieux, presque solennel, sans crier ni montrer d’irritation Puis il est allé dans la chambre.

    À son retour, il a trouvé la table pour le petit déjeuner.

    Ses frères sont allés à la réunion des jeunes du dimanche dans l'église. Il y aura une célébration aujourd'hui. Le prêtre vous dira quelques choses. Quand ils arrivent, le déjeuner devrait être prêt et sur la table.

    - Il y a encore du riz dans le frigo ? Elle demanda.

    - Non, il n’y a plus. Hier soir, j'avais pris le riz et l'ai ajouté avec des légumes et j'ai fait une soupe. Il ne reste que soupe. J’ai cuit du riz, des haricots et cuit un ragoût de carottes avec des pommes de terre et des tomates. Lave la laitue que tu as là et fais une salade. Je vais prendre la voiture au garage et, si je peux, je prendrai des steaks. Je vais retourner avec tes frères. Quand tu laves tes vêtements, lave-les séparément des autres. Derrière la porte de ma

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