Depuis la SÉPARATION je suis une bien meilleure mère
Quand on souhaite devenir mère, on rêve rarement de l'être en solo : le conte ne finit pas comme ça, le prince ne se tire jamais en laissant Cendrillon se débrouiller seule avec les enfants et une pension qu'il paie quand il y pense. Pourtant c'est toujours elle, cette héroïne d'un conte de fées écrit par un vieux monsieur à l'époque où les femmes n'avaient ni Tinder ni libre arbitre, qui reste, en 2020, la référence absolue du bonheur féminin. Certes, la société tolère bien plus qu'avant les modes de vie qu'elle considère encore comme alternatifs, même lorsqu'ils sont de moins en moins marginaux, comme c'est le cas de la monoparentalité. Selon les derniers chiffres de l'INSEE, la proportion des familles monoparentales – féminines à 82 % – est passée de 9,4 % en 1975 à 23 % en 2014, et concerne aujourd'hui 4 millions d'enfants mineurs. Mais « tolérer » n'est pas « accepter comme équivalent à la norme », qui conserve à ce titre une valeur morale : « Je ne sais plus si avant d'être mère célibataire j'avais aussi des a priori sur les mères célibataires…, confie cette maman anonyme sur le compte Instagram @bordel.de. meres*. J'imagine que oui puisque
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