La confusion claire

Par Valerio Carbone

Entre une conte de fées surréaliste et la comédie classique des équivoques, la "vraie" histoire de C., une fille de dix-sept ans qui se réveille une matinée séparée en deux. Événements et situations qui se courent après, qui se mélangent avec des coups de feu, épèles en chaque page avec un rythme ironique et vit. Comme ça chaque C. a une vie propre, en se quittant en combinaisons illimités, chaque une à la recherche de se compléter sans pouvoir renoncer aux choix caractéristiques. C'est une vision post- moderne d'une conte de fées des mondes infinis. 

• Langue: Français
• Éditeur: Edizioni Haiku
• Date de sortie: 19 janv. 2018
• ISBN: 9781547514731

Aperçu du livre

Collana

Haikujazz

1

Valerio Carbone

LA CLAIRE CONFUSION

I

Un matin C; en se réveillant de ses rêves inquiètes; elle découvre d'être divisée en deux personnes.

Allongées une sur l'autre dans leurs lit incompréhensiblement minuscule, chacune ressent du chaleur. Qu'est ce que il s'est passé?, demande C. pour première, en poussant son pied contre le côté de l'autre, qui crie pour le panique.

Les deux, tristement, comprennent que c'était pas seulement un cauchemar.

- Ça va pas comme ça, il faut comprendre ce qu'il y a eu!- dit C. en se levant du lit et en faisant taire son clone. Elle s'habille et commence à réfléchir sur les causes du bizarre effet. - Il faut que nous nous manque rien!- en se contrôlant le visage, les mains, les poignets du pyjama et tout le reste.

La maman, en l'écoutant crier, s'était rapprochée de la chambre. Sans entrer, avec sa véhémence, elle frappe à la porte:

- Ma petite chérie, ça va bien?- elle demande avec une voix de corneille, - t'as encore fait quel terrible cauchemar?

Non, cette fois c'était pas le problème du gecko- brillant- extermine- gens.

La C émotive commence à être encore plus terrifiée et avec la respiration sifflante, elle nage dans les larmes. L'autre lui ferme sévèrement la bouche: elle veut éviter qu'elle dit tout à maman.

- Le gecko, le même cauchemar!- dit. Elle attend que sa mère s'en va. Alors elle parle à son clone angoissé: - Arrête de pleurer, faut planifier un plan d'action!- elle pense, et dit: - Prépares toi la! Descends pour prendre le petit déjeuner et vais à l'école... prétends que rien c'est passé.- Comme ça elle prend les anxiolytiques prescrits par une vieille psychothérapeute. -Prends ça!- elle lui fourre dans la bouche, avant de lui fermer autre fois.- Quand il y aura personne à la maison je sortirai et je découvrirai la cause de cette mitose.- l'autre C. sursautait en écoutant quel mot, elle avale ses pilules et sèche les larmes. -On va se voir ce soir avec une solution.

Dit ça, malignement, C libère les lèvres de l'autre et l'invite à faire ses choses.

***

Avec les larmes aux yeux, l'autre C commence à se préparer pour aller à l'école. Elle se lave vit fait, s'habille sans attention et prend les lunettes. Elle descende vers la cuisine et en mangeant silencieusement elle essaye à cacher sa consternation. Mais elle n'arrive pas.

- Qu'est ce que t'as ma petite chérie, pourquoi quelle gueule?- maman est appréhensive mais trop indiscrète. Et elle connais sa fille tellement bien, c'est une vie.

- c'était le maudit gecko...- C répète sans conviction.

La mère, avant de regarder sa fille sévèrement, lui donne un câlin.

- c'est pour le philosophe, c'est pas?- elle parle d'un jeun qui fréquentait sa fille, qui lui avait quitté le soir avant. - il te manque beaucoup mon petit chou?- elle dit avec sa voix ruffian et sentimentale.

C répond pas, seulement parce que elle sait pas quoi dire. En effet elle prouve de la nostalgie pour le garçon, un douleur plus fort que le soir avant. Maintenant elle comprends pas le regret.

Sa mère logiquement peut pas comprendre sa confusion, même pas imaginer ce que sa fille a eu. Elle dit seulement:

- vendredi on va chez tata Giggetta.- sa sœur, la psychologue. - maintenant range ta figure, fais tes cheveux, prends une autre chemise et pense pas à ton gecko, souris. Faut que tu souris toujours. T'as préparée l'examen d'histoire?

C. boit son lait et mange ses biscuits.

La mère emmène son bébé habillé en rose à l'école.

***

C. attend que l'appartement soit libre.

Maintenant que elle sait que son clone est à l'école et sa mère sera arrivée au boulot. C'est encore froid, c'est neuve heure. Elle a passée son temps aux toilettes silencieusement, en lisant un livre sur le champ unifié, en recherchant une illumination. il y aura une constante pour comprendre ce scission...

Elle arrive aussi à penser d'être dans un champ gravitationnelle!

Elle prépare son sac de scout, avec boussoles, livres et objets. Elle cherche entre les vieux objets des lunettes et elle sort de l'appartement discrètement.

Elle va au studio de son ex, le philosophe- poète- grand- écrivain qui l'avait seulement quittée le soir avant.

Elle arrive dans dire bonjour.

- désolée si je suis venue. Je sais, t'avais demandé de pas se voir, mais ce matin il y a eu de l'incroyable. Je voulais parler à un grand philosophe. - il croit pas à ce que C. dit- c'est comme si une partie de moi soit partie! Tu comprends que j'étais obligée à te parler...

Le philosophe alors, en pensant à une métaphore d'amour, pense d'avoir gagné sur le petit