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Un Hiver au Texas
Un Hiver au Texas
Un Hiver au Texas
Livre électronique226 pages2 heures

Un Hiver au Texas

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À propos de ce livre électronique

Le passé de Riley revient le hanter, à la fois professionnellement et personnellement.

Son frère décédé a laissé bien plus derrière lui que d’amers souvenirs auxquels Riley doit faire face. Le FBI se retrouve impliqué et soudain, c’est plus que son nom qui se retrouve sur la sellette. Jack est toujours là pour lui, mais jusqu’à quand son mari pourra-t-il se montrer compréhensif ?

Surtout lorsque Riley découvre, lors de sa lune de miel tardive, qu’il a une fille de huit ans dont il ignorait l’existence...

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie1 déc. 2017
ISBN9781785640995
Un Hiver au Texas
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Un Hiver au Texas - RJ Scott

    Un Hiver Au Texas

    UN HIVER AU TEXAS

    TEXAS, TOME 2

    RJ SCOTT

    Love Lane Books Limited

    UN HIVER AU TEXAS

    Copyright © 2011 RJ Scott

    Couverture par Meredith Russell

    Traduction de l’anglais : Bénédicte Girault

    Published by Love Lane Books Limited

    ISBN : 9781785640995

    Cette œuvre littéraire ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme que ce soit, ou par n’importe quel moyen, y compris la reproduction électronique ou photographique, en tout ou partie, sans permission écrite expresse. Ce livre ne peut être copié dans n’importe quel format, vendu ou transféré d’un ordinateur à un autre via un système de téléchargement sur un site de partages de fichiers, du type peer to peer, gratuitement ou moyennant un coût. Une telle action est illégale et en totale violation des droits d’auteur en vertu de la loi sur les copyrights en vigueur aux États-Unis.

    Tous les personnages et évènements de ce livre sont des fictions. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou décédées serait pure coïncidence.

    CONTENTS

    Newsletter

    Un Hiver Au Texas

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Chapitre Neuf

    Chapitre Dix

    Chapitre Onze

    Chapitre Douze

    Chapitre Treize

    Chapitre Quatorze

    Chapitre Quinze

    Chapitre Seize

    Chapitre Dix-Sept

    Chapitre Dix-Huit

    Chapitre Dix-Neuf

    Le prochain tome de la série Texas

    Pères célibataires

    Montana

    Texas

    Legacy

    Whisper Ridge, Wyoming

    Romance de hockey par RJ Scott et VL Locey

    Le Sanctuaire

    Également par RJ Scott

    RJ Scott

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    rjscott.co.uk/NL-FR

    DEDICATION

    Pour tous les lecteurs qui voulaient plus de Riley et Jack.

    Pour Phil Cooper, sans qui les livres de la série Texas n’existeraient pas.

    Et comme toujours, à ma famille.

    Texas

    CHAPITRE UN

    — Le téléphone, marmonna Jack.

    Il tendit une main à l’aveuglette au-dessus de Riley et tâtonna pour attraper l’appareil dérangeant, il réussit enfin à le saisir et à vérifier qui appelait – numéro inconnu. Une vague d’irritation le traversa. Il hésitait entre en avoir à l’appelant ou être énervé que le téléphone de Riley ne soit pas réduit au silence, pour deux précieuses heures de sommeil. Il pouvait aisément imaginer que c’était un foutu journaliste, à la recherche d’une interview, même après tout ce temps. Une année s’était écoulée depuis l’assassinat de Jeff et les tabloïds restaient à l’affût d’histoires concernant les Campbell-Hayes.

    — Quoi ?

    Riley était à peu près aussi lucide que Jack et leva une tête aux yeux à moitié ouverts. Ses cheveux blonds étaient ébouriffés par le sommeil ainsi que, fort probablement, par leur dernière séance de sexe. Ses yeux noisette semblaient injectés de sang et, en une seconde, ce n’était plus de l’irritation que Jack ressentait face à l’incapacité de son mari d’éteindre son portable, mais de l’affection et de l’amour.

    — Retourne dormir, ordonna-t-il.

    Riley ne chercha pas à épiloguer et se rallongea sur l’oreiller, reprenant la respiration lourde à laquelle Jack s’était habitué. Ce dernier tenta également de se rendormir, et même si l’instant de panique qu’il avait éprouvé suite à l’appel subsistait, son cerveau refusait d’arrêter de penser. Avec précaution, il sortit de leur grand lit et jeta un rapide coup d’œil matinal à l’extérieur de leur villa. La mer des Caraïbes brillait, affichant une couleur bleu saphir et la plage le long du rivage était déserte. Pas une seule âme en vue.

    Quand Riley s’était présenté devant lui avec des tickets pour ce qu’il avait appelé avec enthousiasme une lune de miel, Jack avait trouvé tout un tas d’excuses : les chevaux avaient besoin de lui ; sa mère se montrait trop amicale avec le vétérinaire auquel ils faisaient appel ; Emily allait commencer à parler et ils ne voulaient pas manquer cela ; Josh était occupé avec le nouvel ajout de sa famille, son bébé, Sarah, et il ne pouvait pas veiller sur le D. Le ranch lui-même, le Double D avait besoin d’une nouvelle barrière et Jack devait être celui qui faisait le travail. Riley avait écouté chacune de ses justifications. En fait, elles lui avaient pris dix bonnes minutes. Jack avait affirmé que ce n’était pas qu’il ne voulait pas y aller et que, bon sang, la pensée de passer un peu de temps seul avec Riley lui paraissait très bien même. C’était juste que… se la couler douce et ne rien faire ? Ce serait une première pour lui et l’idée le mettait mal à l’aise. Riley, ce bâtard, avait alors fait ce pour quoi il était doué. Il n’avait rien rétorqué, laissant simplement Jack vider son sac. Puis il l’avait juste regardé avec des yeux attendrissants et une expression suppliante.

    — Ce n’est que dix jours et j’ai besoin d’un peu de temps seul, avec toi.

    Cela avait été une simple déclaration, mais elle avait suffi à rallier Jack à sa manière de penser en un instant. L’année dernière avait été pleine de rebondissements, avec des hauts et des bas, et ses soucis tenaient peu la route comparés à tout ce que Riley avait enduré : la mort de son frère, d’autant que sa belle-sœur était responsable du meurtre, et son père endossant la de l’acte avant de succomber d’un cancer. Puis il y avait eu tout le problème autour de la parenté du bébé de Beth. Riley travaillait dur, d’autant que Jack et lui avaient eu des désaccords sévères, et très souvent, Riley se perdait dans tout ce qui s’était déroulé et ensuite, une vague de culpabilité déclenchait une grimace qui se voyait sur ses traits. Ajouté à cela, son implication jusqu’au cou dans les droits d’exploitation afin de prospecter sur dix millions d’acres de minéraux sous-marins dans le Golf du Mexique. Aussi jeune qu’il soit, l’expertise de Riley et sa position au sein de la HayesOil étaient suffisantes pour que ses conseils balbutiants en exploitation de nappes pétrolifères, de manière éthique, augmentent de façon exponentielle. Ils avaient eu trop de jours de séparation, et Jack n’aimait pas penser à lui-même comme à un pot de colle, mais bon sang, un simple week-end complet ensemble aurait été le bienvenu.

    — D’accord, nous irons, avait-il finalement accepté.

    Et, heureusement qu’il l’avait fait. Parce que cela signifiait qu’il se trouvait avec Riley, dans ce paradis et qu’il pouvait faire glisser la porte, sortir sur la plage de sable doré et courir vers l’eau. Plonger dans la mer céruléenne reviendrait à recevoir une claque bien fraîche en pleine figure à cette heure matinale, mais il n’existait que deux autres meilleurs moyens de se réveiller, d’après Jack – soit être allongé avec les bras de Riley autour de lui, soit se tenir près de la barrière du corral et regarder l’aube se lever sur ses terres texanes. Il déverrouilla la porte et l’ouvrit sans faire de bruit.

    — Ne pars pas.

    Jack s’arrêta à ces mots et jeta un coup d’œil en arrière, vers le lit où il avait laissé un Riley comateux, s’attendant à voir son amant, son mari, réveillé, mais endormi. Au lieu de cela, il eut droit à une vision de draps repoussés, révélant un mètre quatre-vingt-treize de peau bronzée et musclée. Non seulement cela, mais Riley avait une main autour d’une érection matinale plutôt impressionnante et affichait le plus grand et suggestif sourire que Jack avait vu depuis la veille.

    — Je voulais aller nager, déclara-t-il.

    — Et je te veux nu et au-dessus de moi.

    Riley se cambra tandis qu’il poussait dans son poing. C’était une vue magnifique – son mari nu et prêt, des centimètres carrés d’une peau chaude et dorée, libre de la toucher.

    — Est-ce ça qui est censé me donner envie de rester, het-boy ? lança Jack, se contredisant tandis qu’il refermait la porte et laissait les rideaux retomber, la chambre s’assombrissant en un instant.

    L’obscurité n’était pas suffisante pour cacher la vue de Riley Campbell-Hayes qui lui mettait l’eau à la bouche, faisant courir sa main le long de son sexe et arquant son dos à la sensation. Riley tendit sa main libre et attrapa la bouteille presque vide de lubrifiant posée sur la table de chevet. Il visa, puis la lança à Jack, qui la rattrapa adroitement.

    — L’un d’entre nous est bien trop habillé.

    Riley regarda avec insistance le short que Jack avait enfilé pour aller nager. Celui-ci arbora un air innocent et repoussa le vêtement le long de ses jambes jusqu’à ce qu’il tombe sur le sol. S’il avait pris un peu plus de temps que nécessaire pour le faire, alors, tant pis. Riley n’était pas le seul qui pouvait jouer aux allumeurs.

    — Que veux-tu que je fasse avec ceci ?

    Jack indiqua le lubrifiant dans sa main. Il grimpa aussi gracieusement qu’il le pouvait sur le lit et enjamba les genoux de son mari, profitant de tout son saoul de la vue du corps ferme allongé sous lui. De ses larges épaules à ses hanches étroites, et de son torse imposant à son sexe impressionnant, Riley était la perfection personnifiée. Sans oublier de mentionner le léger saupoudrage de poils blonds sur sa poitrine et les deux mamelons foncés qui attendaient d’être sucés et mordus.

    — C’est mon tour, cow-boy, déclara Riley. Alors, je suppose que tu as besoin d’être préparé avec quelques doigts dans le cul.

    Jack adorait quand Riley était si excité que son accent d’enfant de la ville bien éduqué passait à celui d’un pur cow-boy texan en un instant.

    — Ton tour, hein ? lança-t-il sérieusement.

    Il ouvrit la bouteille de lubrifiant et en versa une dose généreuse sur ses doigts. Ils avaient peut-être fait l’amour la veille et dans la matinée, mais merde, le sexe de Riley était sacrément énorme et il devait vraiment s’assurer qu’il était suffisamment étiré pour se sentir à l’aise.

    — Vérifie les encoches de mon côté du lit.

    Riley se cambra dans son poing et passa sa langue sur sa lèvre inférieure, laissant une trace d’humidité brillante. C’était une invitation que Jack ne pouvait pas refuser. Malgré les relations les plus brûlantes qu’il avait pu avoir au cours de sa vie avec un amant qui ne se retenait pas, à la fin de la journée, c’était l’intimité liée aux baisers qu’il souhaitait partager. Il se pencha en avant et se traça un chemin jusqu’à la langue de Riley, tirant sur sa lèvre inférieure avec ses dents, puis relâchant la peau rebondie. Le baiser s’approfondit à mesure qu’ils s’embrassaient, Jack s’appuyait sur une main tandis qu’il utilisait l’autre pour se préparer. Son sexe était prêt, fuyant abondamment et si foutrement dur. De temps en temps, il effleurait celui de Riley, déclenchant un contact électrique. La main de son amant s’insinua auprès de la sienne, rejoignant ses doigts et l’étirant avec lui. Avec la sensation des doigts à l’intérieur de lui et du lubrifiant, Jack haletait beaucoup trop vite contre la bouche de Riley. Il se repoussa sur les doigts de son mari, puis se releva avant de ramper plus haut sur le lit pour utiliser sa main lubrifiée afin d’aligner le membre de Riley à son ouverture. En l’espace de quelques secondes, son mari s’enfonça si loin en lui que le choc dû à la douleur et à la sensation d’inconfort se dissipa rapidement, laissant place aux besoins et au désir. Jack décida du rythme, se pencha brièvement pour quelques baisers supplémentaires, puis se redressa. Riley enroula une main autour de son érection et ferma les yeux. La vue et les sons de son mari, qui se cambrait, gémissait et suppliait, allaient le faire basculer dans l’orgasme bien trop vite pour qu’il puisse s’arrêter.

    — Ouvre les yeux, supplia Riley.

    Tout ce que Jack put faire fut de secouer la tête.

    — S’il te plaît… ouvre-les. Regarde-moi lorsque nous jouirons ensemble.

    L’orgasme de Jack se rapprochait et, avec chaque poussée, son apogée augmentait davantage. La main de Riley sur son membre devint erratique. C’était un signe évident qu’il était près d’exploser et enfin, Jack ouvrit les yeux. Le visage de Riley était d’un rouge profond, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte et Jack céda à son orgasme. D’un dernier mouvement, une torsion et la caresse du sexe de Riley sur sa prostate, il éjacula, recouvrant son ventre de son sperme chaud et humide. La tension de ses muscles internes déclencha celui de Riley et la sensation d’être rempli était exquise.

    — Je t’aime, Jack.

    — Je t’aime aussi, répondit-il, alors qu’il se soulevait aussi doucement que possible, avant de se laisser tomber, épuisé, à côté de lui. Seigneur, comme je t’aime !

    Riant comme des enfants, ils saisirent leurs maillots de bain et la crème solaire avant de décoller vers la plage. Jack avait préparé un sac contenant des serviettes, des livres et une multitude d’autres objets vitaux sur une plage. Riley prit son téléphone, cependant, après y avoir réfléchi à deux fois, ce que Jack observait sans que ce soit trop évident, il le rangea simplement dans le tiroir du haut de la commode. Il ne leur restait plus que deux jours à passer ici et Jack fut soulagé que Riley se soit enfin éloigné du bureau.

    Ils passèrent toute la journée sur le rivage, à parler, à planifier et à discuter de leurs familles.

    — C’est un gars gentil, déclara Riley avec précaution.

    Jack secoua la tête, montrant son refus.

    — Il a vingt ans de moins que maman, déclara-t-il.

    Il se raccrochait à la différence d’âge, dès la minute où sa mère avait révélé qu’elle éprouvait de l’affection pour Neil Kendrick, le nouveau vétérinaire auquel il faisait appel.

    — Mais il la rend heureuse.

    — Il vit dans un studio de location.

    — Il n’est arrivé ici que depuis trois mois, lâche-le un peu !

    — Il n’est pas ce que je veux pour elle.

    — C’est son choix.

    — Cela a peut-être rapport avec l’argent. Je devrais sans doute engager un détective privé pour vérifier son passé.

    — Pour l'amour de Dieu, Jack ! Tu ne peux pas demander à un détective privé d’enquêter sur le véto parce que ta mère a des sentiments pour lui.

    Jack resta silencieux puisqu’il ne parvenait pas à trouver quoi répondre. Ce n’était pas comme s’il ne voulait pas que sa mère soit heureuse. C’était le cas. Beth et Josh avaient des familles, lui avait Riley et elle avait passé bien trop de temps pour sa famille, s’oubliant totalement. Neil semblait être un gars gentil, donc peut-être qu’il devrait écouter son mari ou, du moins, avoir un mot gentil pour lui. Bon sang. C’était la différence d’âge… c’est tout. Il regarda Riley, à plat ventre sur la serviette. Chaque seconde qu’il passait à l’extérieur, il perdait un peu plus de la pâleur qu’il portait si bien, attribuable à ses heures de bureau. Il devenait aussi bronzé qu’une noix.

    — Je ne dis pas

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