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Rayn: L'histoire d'un Immortel
Rayn: L'histoire d'un Immortel
Rayn: L'histoire d'un Immortel
Livre électronique215 pages3 heures

Rayn: L'histoire d'un Immortel

Par Jack

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À propos de ce livre électronique

Sur le continent d’Ylios demeure un Immortel, Rayn. Ayant vécu cent ans en tant que servant de la Déesse mère, son devoir l’appelle. Il doit trouver quatre magiciennes qui deviendront ses apprenties et, ensemble, commencer un pèlerinage pour leur apprendre à bien contrôler leur magie et à protéger les différents peuples des monstres parcourant ce monde dangereux. Malgré ce devoir important d’Immortel, Rayn déteste devoir fournir les efforts pour entraîner et vivre avec les quatre magiciennes. 

Cat, la fille-chat aussi appelée une Néko, est timide et a de la difficulté à octroyer sa confiance à ses compagnons. Queen, la demi-démone, a une maladie peu connue qui l’empêche de ressentir et de comprendre plusieurs émotions. Elle semble froide, mais elle est très intelligente. Jenna, la fée, est une combattante, une tête brûlée, toujours prête à montrer ses prouesses. Finalement, Lola Ronan, une humaine qui cherche à prouver à son père qu’elle est digne de son héritage. 

À eux cinq, ils vont changer la destinée de ce monde, pour le meilleur ou pour le pire. 
LangueFrançais
Date de sortie24 nov. 2023
ISBN9782897758721
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    Aperçu du livre

    Rayn - Jack

    Rayn

    L'histoire d'un Immortel

    Jack

    Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose

    Images originales de la couverture : AdobeStock 402192887, 471178429, 101505972, 325998544 et 220618722

    Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur.

    Distributeur : Distribulivre

    www.distribulivre.com

    Tél. : 1-450-887-2182

    Télécopieur : 1-450-915-2224

    © Les Éditions de l’Apothéose

    Lanoraie (Québec) J0K 1E0

    Canada

    apotheose@bell.net

    www.leseditionsdelapotheose.com

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2022

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2022

    ISBN : 978-2-89775-669-7

    ISBN EPUB : 978-2-89775-872-1

    Imprimé au Canada

    Je voudrais remercier ma famille et mes amis pour m’avoir encouragé et m’avoir aidé à réaliser mon rêve. Étant autiste et avec mes problèmes de confiance, je ne croyais pas être capable.

    J’encourage tous ceux ayant une déshabilitée ou non à réaliser leurs rêves et ambitions. Montrez que vous êtes capable.

    Je vous remercie de lire mon premier livre.

    Prologue

    Il était 8 heures. Un bruit éclata dans la pièce. Rayn se leva brusquement. Les vieux vêtements lui servant de couverture tombèrent au sol. Irrité, ne comprenant pas pourquoi son réveil sonnait, il prit le pistolet caché sous les coussins du divan sur lequel il dormait, puis il tira sur ce réveil de malheur. Les morceaux tombèrent sans bruit, amortis par la crasse accumulée sur le sol. La poussière recouvrait tous les meubles, du bureau de sa chambre jusqu’à chaque centimètre des comptoirs de sa cuisine. Les quelques rayons de soleil qui réussissaient à entrer par les fenêtres barricadées n’étaient pas assez puissants pour éclairer la pièce ouverte. Du sofa, Rayn pouvait sentir l’odeur infecte de sa cuisine envahie par les mouches et la vaisselle sale qu’il remettait toujours au lendemain.

    Il prit un pantalon bleu et une camisole noire, les enfila, puis se dirigea vers la cuisine. Puisqu’il était Immortel, Rayn n’avait presque pas besoin de manger ou boire. Comme il soupçonnait que quelque chose allait se produire, il décida de se faire des nouilles instantanées. Il commença à manger en regardant son téléphone. On avait essayé de le joindre trente-huit fois. N’ayant aucune envie de parler à la seule personne qui chercherait à le joindre avec autant d’insistance, il le lança par-dessus son épaule. Il finit de manger. Avant même d’avaler sa dernière bouchée, son téléphone sonna.

    « Y’a vraiment rien qui l’arrête. »

    Il tendit sa main en se concentrant, le blanc de ses yeux devint bleu et le téléphone réapparut dans sa paume droite.

    — C’est pas trop tôt ! hurla une voix de femme.

    — Vous avez bien rejoint Rayn, je ne suis pas disponible pour l’instant et tu peux te foutre ton message où je le pense ! dit-il faiblement avant de raccrocher.

    Il se mit à compter sur ses doigts et à trois, un cercle de ténèbres apparut devant lui. De cette porte des enfers sortirent des piques d’os qui le transpercèrent à plusieurs reprises. Quand ils ressortirent de son corps, les trous qu’ils avaient laissés se refermèrent en un rien de temps. Rayn sourit en voyant une forme féminine sortir du cercle.

    — Eh bien, si ce n’est pas ma grande et magnifique pute de déesse. Comment vas-tu, Drala ? demanda-t-il avec un sourire provocant sur les lèvres.

    Il n’avait pas vu Drala depuis au moins cinq ans. Il n’était pas surpris de remarquer qu’elle n’avait pas changé. Elle était toujours cette grande femme aux yeux rouges et au teint bronzé, ses lèvres fines étaient recouvertes de baume à lèvres azur. Ses longs cheveux noirs lui arrivaient jusqu’aux épaules et à la pointe de ceux-ci se tenait des piques glacés, un hommage à ses origines de démone de glace. Sa tenue de lin laissait voir son ventre et sa courte robe laissait paraître ses grandes jambes lisses. Voyant que Rayn la zieutait de haut en bas, elle sourit :

    — Tu es toujours un petit ingrat, mon cher Rayn, tu devrais tenir ta langue devant celle qui t’a donné la vie éternelle. Tu étais le premier Immortel en deux mille ans à devenir mien, tu devrais te sentir privilégié d’être en ma présence.

    Il se leva, ses cheveux noirs tombèrent devant ses yeux bruns, il les replaça et s’approcha de sa déesse, en la regardant droit dans les yeux :

    — Ma femme est morte, j’ai perdu ma sœur et mes meilleurs amis sont décédés. Peut-être que j’aurais dû dire non pour devenir le pantin d’une vieille démone capricieuse.

    Le visage de Drala changea drastiquement, il était rempli de colère comme si Rayn venait de lui lancer l’insulte ultime. Elle le gifla :

    — Insolant ! Sans moi, tu n’aurais jamais rencontré ta femme, ni tes amis et ni passer les tests de l’académie des Immortels. Alors, au lieu de chialer comme un chien battu, tu devrais faire ton travail et protéger le continent des monstres qui y vivent !

    Rayn caressa sa joue brûlante, surpris par la soudaine violence de sa déesse. Drala soupira et le prit dans ses bras en s’excusant. Rayn était le seul Immortel qu’elle avait demandé à avoir depuis longtemps, elle était attristée par tout ce qu’il avait vécu, elle se sentait responsable pour toutes les calamités qui s’étaient abattues sur son protégé. Après un moment, Rayn la repoussa et se leva en direction de la porte. Ayant deviné pourquoi sa déesse était venue, il se retourna et dit :

    — Drala, cela fait cent ans que je suis Immortel, je sais que je vais devoir faire mon travail…

    Sa voix se cassa, il avait beaucoup de mal à finir sa phrase.

    — Tu vas devoir recruter quatre magiciennes pour ton pèlerinage.

    — Je sais.

    — Maintenant Rayn.

    Il ouvrit la porte qu’il referma aussitôt puisque la lumière l’aveuglait.

    — Y fait trop clair, je vais le faire demain.

    Drala rigola :

    — Tu devrais sortir plus souvent et te laver serait aussi une bonne idée.

    Rayn soupira en se dirigeant vers la salle de bain, sauta dans la douche et se lava pour la première fois depuis longtemps, la crasse accumulée sur lui se nettoyait avec un peu de difficulté. Peu après, il essaya de sortir dehors, il réussit après quelques essais avec l’aide de Drala qui, ne pouvant pas influencer Rayn sur sa décision, retourna en enfer, tout en gardant un œil sur son protégé. Malgré la grande chaleur d’été, Rayn portait sa fameuse écharpe étoilée, souvenir d’une vie meilleure. Ne voulant pas marcher, il se mit à abuser de son cadeau de magie pour se téléporter à plusieurs reprises pour économiser quelques mètres de marche.

    Chapitre 1

    Les maisons de bois suspendues entre les arbres brûlaient. Des cris d’hommes et de femmes brûlant vifs remplissaient ce ciel sans lune. Les autres étaient poursuivis par des chasseurs. Hommes, femmes et enfants étaient tués sans distinction, seuls certains étaient capturés et mis dans des cages. Entre les flammes, une mère et sa fille zigzaguaient, en essayant d’échapper à leur sort.

    — Cours Cat !

    Après avoir poussé sa fille en direction de la forêt, la mère se fit empaler devant les yeux de celle-ci par un chasseur jetant sa lance sur elle. Le sang de la mère recouvrant la fille faisait contraste avec ses cheveux bleus. Son visage stupéfait ne laissait paraître que ses yeux de chat jaune brillant, reflétant le feu et les corps de son clan. Paralysée par la peur, Cat ne bougeait pas d’un poil, et ce, malgré l’ordre de sa mère. Ces chasseurs brûlaient leurs maisons à elle et à tous ses amis, elle ne comprenait pas la haine de ces hommes et femmes qui détruisaient sa vie peu à peu, elle ne put que pleurer face à cette boucherie. Ses pleurs attirèrent l’attention du chasseur qui enlevait sa lance du corps de la mère, et en voyant cette jeune

    enfant pas plus haute que trois pommes, hésita à lever son fusil, mais il se sentit obligé de la tuer comme les autres.

    « Elle reste une Néko », se disait-il pour se convaincre.

    Cette espèce qu’ils détestaient pour des raisons oubliées. Mais elle n’était qu’une enfant, peut-être pouvait-il la vendre en espérant qu’elle devienne la servante d’un noble, en plus, il se ferait de l’argent. Il approcha Cat pour la prendre par le collet de son chandail, mais il se fit repousser par une autre Néko qui lui brisa les vertèbres d’un coup bien placé. Cette Néko se retourna en direction de Cat et l’attrapa. La jeune fille se débâtit quelques secondes avant de remarquer qu’on l’avait sauvée.

    — Serra ! cria-t-elle en refermant ses bras autour du cou de sa cousine.

    Cette dernière essaya de la calmer du mieux qu’elle pouvait en évitant les coups de feu et les lances derrière elles.

    Une poursuite qui sembla durer des heures se termina enfin. Serra s’arrêta dans une clairière, elle était épuisée. Elle regarda sa petite cousine qui s’était endormie pendant la course-poursuite, elle sourit malgré tout et dit tout bas :

    « Au moins, elle prend un repos mérité. »

    Serra était arrivée trop tard pour aider le reste de son clan, elle se doutait que toute sa famille et ceux qu’elle connaissait, excepté Cat, étaient soit morts soit emprisonnés. Elle s’adossa sur un arbre et commença à pleurer en tenant l’enfant dans ses bras. Ses larmes tombaient au sol sans bruit comme de la pluie tranquille, elle regarda sa main et son cœur arrêta presque de battre quand l’adrénaline retomba. Son bras était trempé de sang, sa hanche la faisait souffrir, une balle l’avait atteinte, mais elle ne l’avait pas remarqué avant, elle était trop préoccupée à protéger sa cousine. Elle déposa Cat et la recouvrit d’une couverte qu’elle avait dans son sac et commença à chercher difficilement des bandages ou des cristaux qui pourraient la soigner. Elle ne trouva qu’un seul cristal, quelques bandages, une demi-bouteille d’alcool, du fil et une aiguille. Une chance qu’elle avait suivi des cours avec le guérisseur du village. Décidant de garder le cristal pour un cas plus grave, elle prit un bout de bois qu’elle mordit de toutes ses forces au moment où elle arracha la balle avec ses griffes, elle voulut crier, mais elle ne devait pas, il y avait trop de chance que les chasseurs l’entendent. Le sang se mit à

    couler de plus en plus de sa hanche, la branche avait malheureusement brisé face à la pression des dents de Serra. Elle versa rapidement l’alcool sur sa plaie, elle ne put s’empêcher de lâcher un petit cri face à la sensation de brûlure parcourant sa hanche. Sans trop de difficulté, elle parvint à recoudre sa plaie et à appliquer un bandage.

    Quelques dizaines de minutes passèrent sans qu’aucun bruit ne se fasse entendre. Le corps de Serra commençait à se refroidir à chaque instant puisqu’elle avait décidé de donner sa seule couverture à Cat, elle prit donc ses habits nordiques et s’abrita à côté de sa cousine se disant que les chasseurs avaient sûrement abandonné à cette heure. Serra ne mit que peu de temps à s’endormir, bien qu’elle ne fût pas confortable sur le sol glacé, la fatigue l’emporta. Les premiers rayons du soleil traversaient les arbres et commençaient tranquillement à caresser la peau de Cat qui se réveilla tranquillement et pendant quelques instants, elle pensa avoir rêvé la nuit dernière, mais à la vue de sa cousine et de l’endroit non familier où elles étaient, les mémoires de la nuit passée lui revinrent et elle se mit à pleurer encore et encore jusqu’à réveiller sa cousine. Serra se réveilla en sursaut face aux pleurs de sa cousine qui essaya de la consoler du mieux qu’elle pouvait.

    — Ils sont parties, hein Serra, maman, papa, et tout le reste du village, dit-elle en pleurant et hoquetant entre chaque mot.

    Serra la serra plus fort contre elle, en commençant à pleurer aussi.

    — Ne t’en fais pas Kitty-Cat. Je suis là moi et je vais t’aider à vivre comme si tu étais ma fille.

    Par ces paroles, Serra n’essayait pas seulement de convaincre sa petite cousine, mais elle-même. Était-elle réellement capable de s’occuper d’une enfant à seize ans ? Cette question la hantait, mais elle ne pouvait pas abandonner sa cousine… Le pouvait-elle ?

    Cinq ans avaient passé depuis cette nuit sanglante, Cat avait 11 ans maintenant et Serra 21. Les deux vivaient de la chasse et de la cueillette dans cette cabane en bois que Serra avait bâtie de ses mains à quelques lieues du village. Malgré le fait que les Nékos n’étaient pas aimés de tous, elles réussissaient quand même à vendre les fourrures et la viande de trop à un village. Depuis ces cinq dernières années, Serra entraînait sa cousine à l’art de la chasse et de la survie, leur vie était en danger à cause de leur apparence et de leur sang. Serra était devenue une jeune femme robuste et agile grâce à l’entraînement intensif qu’elle faisait pour protéger Cat du danger futur. Cat, elle, était toujours petite pour son âge, mais à ses dix ans elle avait découvert qu’elle était magicienne avec le pouvoir d’invisibilité. Alors, Serra travaillait de plus en plus dur, allant même jusqu’à tuer pour de l’argent pour que Cat puise avoir l’entraînement de base de magicienne. Le temps passa et la vie de Cat et Serra s’améliorait de plus en plus, elles étaient maintenant acceptées par la plupart des villageois comme les chasseresses du village. Les villageois plus vieux ou de l’âge de Cat ne semblait pas accepter leur présence et n’offraient qu’aux Nékos des regards glacial et haineux.

    « Eh merde ! », dit Serra après avoir raté un cerf.

    Rechargeant son fusil, elle se mit à courir à ses trousses. Utilisant son agilité cataire, Serra lui courait après en sautant d’arbre en arbre. Le cerf courait vite et la Néko avait de la difficulté à le suivre. Après quelques minutes de chasse, la Néko perdait du terrain, ne voulant pas perdre cette proie, Serra claqua ses bottes métalliques ensemble et du feu sortit de sous ses semelles. Elle sauta au sol et ses bottes lui permirent de flotter à quelques centimètres du sol. Patinant au-dessus des branches, elle rattrapait le cerf à chaque moment. Au moment où la distance lui fut favorable, elle sortit son fusil et sa cible tomba au sol, la balle atteignit les parties vitales et sa mort fut sans douleur. Serra claqua ses bottes et elle descendit au sol.

    « C’était pas ma meilleure performance. Ça va me coûter cher de carburant pour mes bottes. »

    Sortant une dague de sa ceinture, elle dépeça l’animal avec expertise. Elle rangea la viande et la peau dans des sacs différents et elle sortit un carnet de sa poche.

    « Je dois avoir 70 livres de viande dans ce cerf. Je vais en garder la moitié, le reste ira au boucher », pensa-t-elle

    Serra faillit oublier de faire sa prière aux divinités pour les remercier de cette chasse et pour envoyer l’âme du cerf au ciel. Elle s’agenouilla et plaça ses mains sur son front.

    « Tempo Dieu du temps et des connaissance et Santu Déesse de la vie, je vous remercie. Que cette âme que j’ai prise pour me nourrir vous retourne. »

    Elle marcha en direction du village. Sur le passage, elle agrippa une banderole de trois lapins qu’elle avait attachée à un arbre.

    « Ce vendeur ne mentait pas quand il disait que cette épice éloignait les prédateurs, ou alors j’ai été bien chanceuse. »

    Serra profitait du fait que Cat était à l’école pour faire ses activités de tous les jours. Elle arriva après une bonne marche à l’entrée du village. Le vent faisait balancer l’enseigne de bois au-dessus de la porte d’entrée, en vieille peinture rouge il y était inscrit Barolia. Le village ne devait pas avoir plus de 300 habitants de tous les âges. Leurs origines variaient entre humaine et demi-elfes. Il n’y avait aucun elfe pur-sang qui habitait dans le village. Certains venaient de l’extérieur pour échanger comme elle des vivres. Au moment où elle arriva au marché, sa routine commença. Elle se rendit en premier chez le tanneur pour la peau du cerf. L’extérieur du magasin criait l’expérience de l’ancien chasseur tenant cette boutique. Une grande peau d’ours était clouée au-dessus de la porte accompagnée par une tête d’orignal empaillée et de quelques « charmes » faits de plumes et de griffes que le propriétaire

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