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Une famille Texane
Une famille Texane
Une famille Texane
Livre électronique238 pages2 heures

Une famille Texane

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À propos de ce livre électronique

Jack et Riley Campbell-Hayes entament un voyage qui changera leur vie à jamais.

Avec le Double D comme toile de fond, les personnages des romans de la série Texas font face à des changements qui ne laisseront aucun d’entre eux insensible.

Jack et Riley veulent agrandir leur petite famille, actuellement composée de trois personnes. Leur premier choix est la maternité de substitution, pour laquelle Jack serait le père biologique. Alors que tout se met en place sans heurts, les deux hommes ne peuvent s’empêcher d’envisager à quel point les choses pourraient mal tourner. Après tout, leur vie est loin d’être banale et rien n’est jamais simple.

Ajoutez au mélange un petit garçon de quatre ans en famille d’accueil et, tout à coup, les choses deviennent beaucoup plus compliquées.

LangueFrançais
ÉditeurRJ Scott
Date de sortie31 mars 2021
ISBN9781785642272
Une famille Texane
Auteur

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Aperçu du livre

    Une famille Texane - RJ Scott

    Chapitre Un

    ~ Octobre ~

    Jack savait exactement où il dénicherait Riley. Tôt le matin, si son mari n’était pas dans son lit et qu’Hayley manquait également à l’appel, alors Riley se trouvait derrière la maison, dans le plus récent ajout au Double D : la piscine. Vingt-trois mètres cubes d’eau. Jack aimait regarder Riley fendre chaque centimètre carré de cette étendue d’eau. Cette zone supplémentaire du ranch avait été une idée de Riley, afin d’apprendre à Hayley à nager. Les voir tous les deux dans le bâtiment en bois et en brique était une excuse suffisante pour que Jack prenne un café et aille les rejoindre après avoir terminé ses tâches matinales. Il avait essayé la piscine, mais ce n’était pas vraiment son truc de nager d’une extrémité à l’autre. Il préférait faire de l’exercice avec ses vêtements. À moins, bien sûr, que Riley ne soit impliqué, dans ce cas, le fait de se déshabiller était le paramètre par défaut. Pour sa part, Riley était de toute évidence à moitié poisson, et Hayley semblait avoir hérité de cette partie de son père.

    Ce jour-là, ils auraient leur premier rendez-vous avec la clinique, aussi ni lui ni Riley n’avaient vraiment dormi la nuit précédente. Ils avaient discuté jusqu’au petit matin, passant en revue ce qu’ils souhaitaient pour être prêts. La réalité d’une réunion à dix heures dans le centre-ville de Dallas suffisait à perturber Jack. Il avait du mal à croire qu’ils le faisaient enfin, mais Riley et lui étaient totalement en accord : ils désiraient un frère ou une sœur pour Hayley, quoi qu’ils doivent faire pour y parvenir.

    Il poussa la nouvelle porte à l’arrière de la maison donnant sur l’atrium de la piscine. C’était là que se trouvaient les douches et l’indispensable vestiaire. Il enleva ses bottes et ses chaussettes. Les trente minutes suivantes ressemblèrent à son idée d’une pause après ses premières tâches. Les hurlements d’Hayley le firent sourire, il arriva juste au moment où elle volait dans les airs et plongeait dans une gerbe d’eau. Riley lui sourit. Il n’avait pas l’air fatigué ; au contraire, il avait l’air plein d’énergie et heureux.

    Jack ne put s’empêcher de lui sourire. Son mari était tellement sexy, tout mouillé et magnifique.

    — Est-ce une nouvelle technique de natation que tu enseignes ? s’enquit-il.

    — Cela s’appelle la plongée brevetée Papa, répondit sérieusement Riley.

    Puis il se laissa glisser sous l’eau pour se cacher alors qu’Hayley remontait à la surface en crachotant et en riant. Elle replongea presque immédiatement, ne remarquant pas que Jack l’observait. Il s’installa confortablement sur l’un des fauteuils inclinables et attendit. Hayley avait encore quelques minutes avant de devoir se préparer pour l’école et il détestait être celui qui gâcherait son plaisir.

    — Daddy ! s’écria-t-elle avec des éclaboussures dans sa direction dès qu’elle l’aperçut. Tu as vu ? Je peux retenir ma respiration pendant des heures et des heures maintenant.

    — J’ai vu, assura immédiatement Jack.

    Puis il regarda ostensiblement sa montre et la vit plisser le nez en réaction, tandis qu’il ajoutait :

    — Il est l’heure de se préparer pour l’école.

    — Déjà ? gémit-elle.

    Même son gémissement ressemblait à ceux de Riley quand il était forcé de se lever tôt.

    — Désolé, bébé, souviens-toi que Robbie t’emmène à l’école ce matin, d’ailleurs il est déjà dans la voiture.

    Sa dernière phrase fut accompagnée d’un clin d’œil.

    — Ce n'est pas vrai, se moqua-t-elle en tirant la langue.

    Cependant, elle ne discuta pas et sortit, elle offrit un câlin humide à Jack, avant de courir dans la maison principale pour prendre une douche et s’habiller. Riley nagea jusqu’au bord de la piscine, se laissant flotter sur le ventre, sa tête reposant sur ses bras croisés.

    — Bonjour. Où est mon baiser ?

    Jack haussa les épaules et montra ses lèvres.

    — Ici, de ce côté de la piscine, comme chaque fois que tu le demandes.

    — Bon sang, Jack, un jour tu t’approcheras assez près et je t’entraînerai dans cette piscine avec moi.

    — Nous avons une très bonne douche, tu sais.

    Ils échangeaient les mêmes mots tous les matins, cette routine le faisait sourire.

    Riley plissa le nez et, pendant une seconde, il ressembla à Hayley, ou plutôt Hayley lui ressembla. Puis il ajouta quelque chose de nouveau à leur échange matinal :

    — Je pensais…

    — C’est toujours une mauvaise idée, le coupa Jack avec un sourire narquois.

    Riley l’ignora.

    — Nous devrions verrouiller toutes les portes et faire l’amour dans l’eau.

    Jack s’assit tout droit sur la chaise.

    — Nous n’avons pas le temps, contra-t-il rapidement.

    Dieu merci, son cerveau réfléchissait mieux que son sexe, qui montrait déjà un intérêt certain à se rapprocher de Riley dans la piscine.

    — Pas aujourd’hui, précisa Riley.

    Il se hissa hors de l’eau dans un mouvement fluide, puis secoua ses cheveux comme un chien hirsute. Jack sursauta lorsque des éclaboussures touchèrent sa peau. Puis il inspira brusquement lorsque Riley s’approcha de quelques pas.

    — Je voudrais faire l’amour lentement, prendre mon temps pour t’amener au bord de l’orgasme tant de fois que tu me supplieras.

    Il avait une érection imposante, son short de bain moulant ne laissant aucune place à l’imagination. L’eau dégoulinait sur son mètre quatre-vingt-treize de perfection aux muscles toniques, le jean de Jack devint soudain plus étroit qu’il ne l’avait jamais été. Déjà trois ans, et il ne se lassait toujours pas de l’homme qui était son autre moitié.

    — Bon sang, Riley, souffla-t-il. Nous n’avons que quelques minutes et nous devons préparer Hayley…

    Riley s’arrêta juste devant lui, posant ses mains sur ses hanches.

    Jack se tortilla sur le siège, puis, dans un mouvement souple, il se leva pour attirer un Riley pratiquement nu dans ses bras. Il y avait une limite à la tentation qu’il pouvait supporter avant que sa volonté de fer se brise comme du verre. Ils s’embrassèrent sauvagement et brièvement. Riley les fit reculer jusqu’à ce que Jack sente la poignée de la porte contre ses fesses. Peut-être qu’ils ne pouvaient pas prendre leur temps, mais ils pouvaient certainement se faire jouir en quelques minutes. Bloquant efficacement la seule sortie en dehors de la porte coupe-feu, personne ne pourrait entrer accidentellement et les trouver ; personne ne saurait ce qu’ils faisaient. Ils pouvaient s’embrasser et Jack pouvait glisser une main dans le short de Riley très facilement. Dès que ses doigts eurent repoussé le coton, ils se refermèrent autour du sexe dur de son mari. Il soupira dans leur baiser. Il le désirait tellement. Riley était son addiction personnelle, chaque jour, chaque heure, chaque putain de minute, il voulait être en contact avec lui.

    Riley utilisa un genou pour encourager Jack à écarter un peu les jambes, puis il se baissa un peu… juste assez pour qu’en tirant sur les boutons et le tissu, il puisse frotter le sexe de Jack contre le sien. Celui-ci cogna sa tête contre le mur et gémit, un juron aux lèvres. Riley en profita immédiatement. Il verrouilla sa bouche sur la gorge de Jack et commença à mordiller un chemin de baisers et de succions jusqu’au menton, puis de nouveau, il réclama les lèvres de Jack.

    — Je t’aime, murmura-t-il avant d’approfondir le baiser.

    Jack glissa une main entre eux et tira sur le coton qui appuyait sur ses doigts. Enfin, il put déplacer sa main en dessous pour jouer doucement avec les bourses de Riley, tandis qu’elles bougeaient l’une contre l’autre. La respiration de Riley devint erratique, il laissa échapper son propre gémissement à ce contact. Ils se connaissaient si bien, sachant sur quels boutons appuyer, où toucher et, trop tôt, il se déversa dans la main de Jack, suivi de près par son amant. Ils restèrent enlacés contre le mur pendant plusieurs secondes avant de se séparer. Riley baissa les yeux sur sa main et grimaça.

    Il regarda par-dessus son épaule sa piscine immaculée – sa fierté et sa joie –, puis de nouveau sa main.

    — Peut-être devrions-nous nous en tenir à la grange, déclara-t-il.

    Jack ne put s’empêcher de rire et de le taquiner :

    — Pas de sexe dans la piscine finalement, je suppose.

    Riley esquissa un sourire.

    — Non, admit-il.

    Ils s’embrassèrent, Jack n’aurait pas pu être plus amoureux qu’à ce moment-là.

    — Je t’aime, het-boy.

    Ils échangèrent un nouveau baiser, mais, cette fois, lorsque Riley recula, il avait l’air pensif.

    — Tu es prêt pour le rendez-vous ? demanda-t-il doucement.

    Jack soupira.

    — Aussi prêt que je ne le serai jamais pour justifier pourquoi nous souhaitons agrandir notre famille.

    — Je ne pense pas que ça se passera comme ça. Je doute que nous devions justifier quoi que ce soit, déclara Riley avec force. Et si on nous y oblige, nous partirons et nous trouverons un autre endroit pour nous aider. C’est aussi simple que ça. J’ai besoin de manger, ajouta-t-il.

    — Tu as toujours besoin de manger, constata Jack.

    — Aujourd’hui est un jour pour du bacon, dit fermement Riley.

    Puis, avec un sourire, il indiqua qu’ils devaient passer la porte et Jack le suivit. S’arrêtant au lavabo, ils se lavèrent les mains. Quelques baisers volés supplémentaires plus tard, ils se dirigèrent vers la cuisine.

    Riley se jeta sur le café comme s’il n’en avait pas bu depuis des jours. Jack l’admira depuis son siège où il sirotait son propre café tandis que Riley inhalait virtuellement la première tasse, l’accompagnant de deux muffins et du bacon qu’il fit frire sur la cuisinière.

    — Terminé ? demanda-t-il ironiquement alors que Riley se glissait sur la chaise en face de lui.

    Riley tapota son ventre plat.

    — Oui, fini.

    — Papou, peux-tu attacher ça pour moi ?

    Vêtue de l’uniforme bleu marine et rouge de l’école pour filles Bryant Faraday, Hayley entra et se tint à côté de Riley. Elle lui remit un ruban rouge vif.

    Sans rechigner, Riley releva les longs cheveux blonds d’Hayley et les noua de manière experte en un tour de main. Jack avait essayé, mais il n’arrivait jamais à obtenir un résultat aussi mignon que Riley. Ce dernier l’enveloppa ensuite dans une étreinte, mais elle le repoussa vivement.

    — Ne me froisse pas, le rabroua-t-elle rapidement. Nous avons les photos de classe aujourd’hui.

    Riley afficha sa meilleure moue de papa en demandant :

    — Puis-je au moins avoir un baiser ?

    Hayley en déposa un sur sa joue, puis recula.

    — Est-ce que j’ai l’air bien ?

    Elle passa une main sur sa jupe en fronçant les sourcils. Jack songea qu’elle n’aurait pas pu être plus jolie qu’à ce moment-là.

    — Magnifique, ma chérie, assura Riley. Pas de fugue avec le photographe.

    — Je ne suis qu’une enfant, souffla-t-elle.

    Semblant avoir besoin de plus de réconfort, elle se tourna vers Jack.

    — Daddy ? Qu’est-ce que tu en penses ?

    — Tu es toujours magnifique, répondit Jack.

    Il reçut un baiser similaire à celui de Riley, puis elle quitta la cuisine à la hâte.

    — Rappelle-moi de nettoyer les fusils de chasse en vue des visites des garçons, grommela Riley avec un petit gémissement.

    Un coup à la porte coupa Jack avant qu’il ne puisse répondre, il fut suivi par Robbie, passant la tête dans l’entrebâillement.

    — Bonjour, avons-nous besoin d’autre chose avant que je passe la commande de nourriture ? interrogea-t-il.

    — Non, c’est bon, répondit Jack. Merci encore d’emmener Hayley à l’école.

    — Pas de soucis. Dites-lui que je l’attends dans la voiture.

    Robbie referma la porte derrière lui, Jack regarda Riley avec insistance. Ils avaient longuement parlé de la construction d’un autre logement sur la propriété pour Robbie et Eli ; après tout, ils ne pouvaient pas vivre le reste de leur vie dans l’appartement au-dessus de la grange. La seule chose qui les avait arrêtés, c’était que Riley devait parler à Eli. Jack pouvait balancer à Robbie que cela faisait partie de son salaire au ranch, mais Eli le verrait différemment. Riley était un livre ouvert, et sa déclaration directe sur la construction d’un logement pour le nouveau couple avait été accueillie par une explosion de fierté obstinée d’Eli.

    — Je vais parler à Eli, assura rapidement Riley. Dès que nous en aurons fini avec notre affaire de ce matin. D’accord ? Je le promets.

    — Et tu le feras réellement ? insista Jack.

    — Papa, signe ça, intervint Hayley.

    Jack put clairement voir le soulagement s’inscrire sur le visage de Riley. Qu’Eli et lui se disputent n’était une bonne chose pour personne : ils étaient aussi têtus et intraitables l’un que l’autre.

    — Qu’est-ce que c’est, hein ? demanda-t-il alors qu’elle posait le papier à plat sur la table.

    Jack jeta un coup d’œil au titre et gémit intérieurement. La journée de présentation des métiers ne signifiait qu’une chose pour Riley : lui, debout dans une pièce, avec les camarades de classe d’Hayley, parlant de l’exploration pétrolière éthique et rentrant à la maison pour dire qu’il avait vu chacune d’elles mourir d’ennui. Riley pouvait parler toute la journée avec passion de ce qu’il faisait à des adultes, mais il semblait avoir du mal avec les amies d’Hayley. La dernière fois, il avait presque convaincu Jack que ce serait à son tour d’y aller et, selon ses mots, de faire un truc sur les chevaux. Parce que, comme il l’avait souligné, les petites filles aiment les chevaux.

    Malheureusement pour Riley, Jack avait dû partir livrer Catty à ses propriétaires, ce qui avait laissé Riley seul à la maison sans nulle part où se cacher.

    — Es-tu sûr que tu veux que je le refasse ? questionna prudemment Riley. La dernière fois, j’aurais pu jurer que ton amie Abbey a dormi tout du long.

    — Bien sûr que je veux que tu le fasses, répondit immédiatement Hayley. Tu pourrais faire un jeu de « chasse au pétrole » ou quelque chose comme ça. Ou Daddy peut le faire… il peut parler des chevaux.

    Elle jeta un coup d’œil à Jack, qui lui sourit. De temps en temps, il réalisait qu’elle hésitait avant de lui demander de faire des choses pour l’école ou de l’aider à faire ses devoirs. Il n’avait pas besoin d’avoir un diplôme en garde d’enfants pour savoir ce que cela signifiait, il résolut de régler le problème. Il voulait qu’Hayley le considère comme un père qui ne s’occupait pas seulement des choses amusantes, comme l’équitation. Mais avant, il ne put résister à taquiner Riley.

    — Une chasse au pétrole me paraît sympa, plaisanta-t-il en acquiesçant d’un signe de tête.

    Riley le regarda d’un air entendu en plissant les yeux. Il savait que son mari se moquait de lui, Jack faisait vraiment de son mieux pour ne pas laisser sa joie transparaître.

    — Si ça te va, Hayley, j’aimerais prendre mon tour, proposa Jack.

    — Tu es sûr, daddy ? Je sais que tu es occupé et tout…

    — J’aimerais beaucoup. Peut-être qu’après l’école, nous pourrions écrire quelques idées ?

    — Ce serait tellement cool, s’exclama-t-elle.

    Puis elle poussa le morceau de papier vers lui, Jack griffonna son nom en bas, indiquant dans la case d’informations de quoi il allait parler.

    Puis elle lâcha la bombe :

    — Le père de Megan Hunter viendra le même matin que toi.

    Riley ricana dans son café en demandant :

    — Aiden Hunter, l’acteur ? Celui des films d’action avec des recettes de plusieurs millions de dollars au box-office ? Celui marié au mannequin ? C’est le père de Megan, n’est-ce pas ?

    — Oui, Megan est vraiment géniale.

    Jack écouta, un effroi

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