Action ou Vérité: Elucubrations Erotiques T1

Par Warren Lewis

Nigel Trentwood en a assez que tout le monde le traite comme une fille à cause de ses traits fins. Pour l’instant, il passe la pire soirée de sa vie ! Chad, le frère aîné de Ross et ses autres amis le poussent à jouer à « Action ou Vérité » et ils semblent déterminés à l’embarrasser en l’obligeant de sucer les doigts de Murphy.

Situation difficile, mais lorsque son meilleur ami, Ross Dixon le voit faire, il déclare soudain vouloir jouer à toute autre chose, rien qu’avec lui. Ross ne semble pas s’inquiéter du fait que Nigel n’est pas un pervers comme lui et qu’il n’éprouve aucun intérêt à être traité comme sa pseudo petite amie, sous prétexte qu’il n’a pas eu de relations sexuelles depuis plus de six mois. Cela devient encore plus gênant lorsqu’il découvre que Ross sait se montrer sacrément persuasif.

Nigel retourne chez les Dixon, Chad et Murphy sont là afin d’aider Ross à convaincre son meilleur ami de participer à une nouvelle partie.

• Langue: Français
• Éditeur: Opal
• Date de sortie: 7 sept. 2021
• ISBN: 9781005353018

Aperçu du livre

RÉSUMÉ

Nigel Trentwood en a assez que tout le monde le traite comme une fille à cause de ses traits fins. Pour l’instant, il passe la pire soirée de sa vie ! Chad, le frère aîné de Ross et ses autres amis le poussent à jouer à « Action ou Vérité » et ils semblent déterminés à l’embarrasser en l’obligeant de sucer les doigts de Murphy.

Situation difficile, mais lorsque son meilleur ami, Ross Dixon le voit faire, il déclare soudain vouloir jouer à toute autre chose, rien qu’avec lui. Ross ne semble pas s’inquiéter du fait que Nigel n’est pas un pervers comme lui et qu’il n’éprouve aucun intérêt à être traité comme sa pseudo petite amie, sous prétexte qu’il n’a pas eu de relations sexuelles depuis plus de six mois. Cela devient encore plus gênant lorsqu’il découvre que Ross sait se montrer sacrément persuasif.

Nigel retourne chez les Dixon, Chad et Murphy sont là afin d’aider Ross à convaincre son meilleur ami de participer à une nouvelle partie.

AVERTISSEMENT : Cette tranche de vie quelque peu sombre entre des jeunes de banlieue contient des situations sexuelles explicites entre plusieurs partenaires, un langage graphique, des premières fois, un passif très mignon et trois jeunes hommes athlétiques. Tous les personnages sexuellement actifs ont plus de dix-huit ans.

Bien que l’usage du préservatif reste une nécessité cruciale, j’ai délibérément choisi d’omettre celui-ci, puisqu’il s’agit d’une fiction.

REMERCIEMENTS

Je tiens à adresser des remerciements spéciaux à tous les lecteurs qui prendront le temps de lire mes petites Élucubrations Érotiques.

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE UN

CHAPITRE DEUX

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE QUATRE

CHAPITRE CINQ

A PROPOS DE L’AUTEUR

CHAPITRE UN

Murphy était un pervers total. De la pire espèce. Sérieusement, c’était la seconde fois qu’il défiait quelqu’un de sucer ses doigts, et comme si la première fois, regarder Natalie le faire n’avait pas été assez bizarre, il fixait désormais mes lèvres tout en ricanant tel un crétin. Je savais que je possédais un joli visage, mais merde, j’en avais assez et étais fatigué que des types me traitent comme une putain de fille.

— Tu peux toujours choisir « vérité » offrit Natalie, me dévisageant avec sympathie.

Je ne pouvais pas. C’était totalement impossible que je me tourne vers cette autre alternative. Chaque fois que Murphy tombait sur « vérité », il demandait si la personne était vierge, et je refusai catégoriquement de l’avouer en public. Au moins, Ross et Chad eurent la bonne idée de sortir de la pièce pour se rendre à la cuisine afin de chercher des sodas. La dernière chose dont j’avais besoin était que mon meilleur me voit sucer les doigts de Murphy, ressemblant à une sorte de traînée. C’était suffisamment difficile d’avoir à le faire en présence de Natalie et de Warren.

— Tu te défiles, Nigel ? demanda Murphy, son sourire ne faisant que s’agrandir tandis que je lui lançais un regard noir.

Quel connard !

— Tu as intérêt à t’être lavé les mains ! marmonnai-je, frappant les doigts offensants.

Ils avaient l’air relativement propres, les ongles coupés courts, sans saleté dessous. Je discernai néanmoins quelques grains de sel à cause des chips qu’il avait mangées. D’ailleurs, ce ne serait pas la fin du monde. Je souhaitais simplement qu’il cesse de me fixer comme si j’étais sur le point de sucer sa queue.

— Demande à Natalie, mes doigts sont parfaitement soignés.

Je jetai un bref coup d’œil dans sa direction et elle se contenta de hausser les épaules. Étant donné qu’elle souriait pendant tout le temps qu’elle suçait ses doigts, j’avais le sentiment qu’elle était trop dévergondée de toute façon pour s’en soucier. C’était de ma faute aussi, ce que je récoltais à traîner avec des types allant à l’université. Ils étaient les amis de Chad, le frère aîné de Ross, je ne pouvais donc pas passer pour un imbécile et me dégonfler.

— Hey ! Si mes doigts sont sales, je suis certain que tu peux les nettoyer correctement ! ajouta nonchalamment Murphy, ses yeux bruns brillant diaboliquement sous ses cheveux blonds ébouriffés.

Je venais de faire sa connaissance ce soir et j’étais pourtant certain de le détester.

Je manquais de temps. Ross allait revenir et je ne souhaitais vraiment pas qu’il me surprenne dans cette position. Je tendis une main, m’attendant à ce que Murphy me donne ses doigts afin que je puisse les sucer, mais le connard secoua la tête, présentant deux d’entre eux devant mon visage.

— Ouvre !

Je le fusillai du regard, avant de me tourner vers Warren qui tenait le chronomètre.

— Pas une seconde de plus que les trois minutes réglementaires ! Je ne me ferai pas avoir encore une fois !

Warren leva les mains en l’air, affichant un sourire empli d’excuse qui n’atteignait pas ses yeux. Ouais, c’était aussi un crétin !

— Je pense que tu cherches à gagner du temps, murmura Murphy, approchant sa tête plus près de la mienne, afin de me parler au creux de mon oreille. Ce ne sont que des doigts, Nigel. Ce n’est pas comme si je t’avais demandé de sucer ma queue.

Une brusque vague de chaleur inonda mon visage et je serrai les dents. Je le détestais du plus profond de mon être, c’était décidé ! Il disait cela uniquement pour que je pense à son sexe pendant que je m’exécutais. Il avait la réputation de baiser tout ce qui avait deux jambes, les gars comme les filles, et il essayait juste de m’effrayer parce qu’il savait que j’étais vierge. Qu’il aille se faire foutre !

Laissant échapper un petit soupir, je me penchai en avant, ouvris ma bouche trop rapidement pour l’enrouler autour de ses doigts afin d’en terminer rapidement. Il m’arrêta avec trois mots.

— Vas-y doucement.

Je lançai un regard noir à sa main et écartai mes lèvres, m’inclinant lentement sur les derniers centimètres et priant pour lui refiler la peste grâce à un coup de baguette magique, en guise de rétribution cosmique.

Ma bouche était vraiment humide au moment où je sentis les deux doigts. Il les avait à moitié enfoncés quand ils touchèrent ma langue. Je ne pus retenir un halètement à la sensation du bout de ses doigts fermes, ma langue se creusant tandis que je me dérobais. Fixant résolument les trous de son jean, j’essayai de ne pas émettre le moindre bruit alors qu’il les frottait sur ma langue, me forçant à saliver et à me pencher davantage en vacillant.

— Suce ! ordonna-t-il à voix basse à mon oreille, son souffle brûlant effleurant ma joue.

Je voulais tellement lui envoyer mon poing en pleine figure ! Il essayait vraiment de me faire imaginer sa queue, je le devinai par sa manière de parler.

Fixant un point sur le mur qui se trouvait devant moi, je refermai mes lèvres à contrecœur, faisant de mon mieux pour aspirer ses doigts, ma langue s’aplatissant de nouveau, les caressant par inadvertance. Seigneur ! Je le haïssais !

— Plus fort que ça… bien… tu n’es pas si mauvais, Nigel.

Il ricana.

— Tu le fais souvent ? ajouta-t-il d’un ton moqueur.

C’était un connard patenté ! Comme si je me promenais partout, cherchant à sucer des doigts… ou des queues – parce que c’était ce qu’il cherchait réellement à sous-entendre. Il se comportait en pervers total et je ne pouvais même pas l’envoyer se faire foutre, car j’avais ses doigts dans ma bouche.

Je me mis à saliver abondamment, inondant l’arrière de ma gorge, et je devais déglutir sinon une situation encore plus embarrassante risquait de se produire. Je tentai de le faire de façon à ce qu’il ne le remarque pas, bougeant imperceptiblement ma bouche. Pourtant, il grogna, enfonçant ses doigts plus profondément quand ma gorge et ma langue se mirent à convulser. Je refusai obstinément de croiser ses yeux. Je n’étais pas Natalie. Je n’étais pas une nana dévergondée qui se contentait de sourire et d’aspirer des doigts, donnant l’impression de souhaiter que ce soit vraiment une queue. J’étais un mec, et je devais juste attendre que cette « action » se termine.

Murphy refusa de me laisser assis là, avec ses doigts dans ma bouche. Il se mit à onduler, les faisant glisser entre et hors de mes lèvres serrées, ses phalanges rugueuses effleurant ma chair.