Suspense Meurtre par intérim
Mon nom est Antoine Maréchal.
J’ai 42 ans et je suis célibataire. Je demeure à Lyon. Je suis autoentrepreneur. J’ai créé une petite société pour commercer avec l’Allemagne et l’Italie. Je me souviens fort bien du 4 juillet dernier parce que cette journée n’était pas comme les autres. C’était un samedi et pour moi, à Nice, les
vacances commençaient.
Ce soir-là donc…
Désœuvré, j’ai laissé mes pas me diriger. Je ne savais pas vraiment où aller pour me distraire. J’ai traversé la place Garibaldi, me suis enfoncé dans les vieilles rues de la ville, me suis retrouvé cours Saleya. L’endroit était bourré de touristes attablés aux terrasses des restaurants bondés. Je les ai ignorés, poursuivant mon chemin indécis. Au détour d’une ruelle, une enseigne lumineuse aux néons colorés a attiré mon regard, un peu comme si elle m’appelait.
On pouvait lire : Eastern Bar.
Après une courte hésitation, j’ai poussé la porte façon saloon et je me suis retrouvé dans une ambiance chaude et sympathique. De nombreux couples creusaient les fauteuils bleu marine aux formes design, tandis que des groupes de jeunes égayaient les lieux.
Au bar, quelques types solitaires buvaient un verre, visiblement dans l’espoir d’une rencontre improbable.
Me sentant proche d’eux, je me suis installé sur un haut tabouret, entre un type déjà bien imbibé et un vieil ado aux cheveux sales tombant sur les épaules.
Le serveur s’est approché de moi.
J’ai commandé un bourbon.
Les femmes n’ont toujours fait que passer dans mon existence. Si je m’en étais fort bien accommodé jusqu’à ces dernières années, j’avais à présent très envie – besoin même – de connaître enfin l’amour.
Envie d’aimer et d’être aimé.
Envie de ne plus jouer avec les sentiments, ni les miens ni ceux des autres.
J’en étais là de mes pensées Aujourd’hui encore, j’ai des difficultés pour décrire ce moment tant j’étais ébloui.
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