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L'ours Héroïque: POLAIRE, #3
L'ours Héroïque: POLAIRE, #3
L'ours Héroïque: POLAIRE, #3
Livre électronique155 pages2 heures

L'ours Héroïque: POLAIRE, #3

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À propos de ce livre électronique

Elle fait mal son travail,

Elle a des dettes chez un usurier miteux,

Elle est amoureuse d'un métamorphe qui lui est inaccessible …

 

Autant dire que Kerrigan a de gros ennuis.

 

Dmitry n'est pas gentil.

Il n'est pas du type protecteur.

C'est un tueur au sang froid, un assassin de POLAIRE.

 

Pourtant, quand il intervient pour la protéger, Kerrigan ne voit pas en lui un tueur.

Elle voit un ours héroïque.

 

POLAIRE est un détachement spécial spécialisé dans les opérations privées, une unité maritime de métamorphes ours polaires. POLAIRE fait partie d'une armée clandestine mondiale composée des meilleurs métamorphes. Sa base principale est en Sibérie, mais, un jour, l'équipe a contrarié quelqu'un, a été mutée à Sunkissed Key, en Floride, et ces métamorphes arctiques se sont soudain retrouvés entourés de soleil, de sable, de tongs et de palmiers.

 

Une histoire sexy et rapide d'un ours polaire métamorphe.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201207854
L'ours Héroïque: POLAIRE, #3

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    Aperçu du livre

    L'ours Héroïque - Candace Ayers

    1

    KERRIGAN

    Si j’avais eu besoin d’une discussion sérieuse un jour, ç’aurait été au moment où j’ai décidé qu’emménager dans cette maison avec les six gars de POLAIRE serait mieux qu’habiter dans ma voiture. J’avais choisi d’habiter sous le même toit que les hommes pour lesquels je travaillais toute la journée. Nous étions vraiment trop souvent ensemble.

    Quand Serge, l’Alpha de l’équipe, a découvert que j’habitais dans ma Honda, il a piqué sa crise. Or, puisque Roman avait récemment déménagé pour habiter avec sa nouvelle conjointe, Megan, il y avait une chambre de libre. Cela signifiait que je pouvais m’opposer à Serge et dire non ou me plier à ses désirs. En matière de confrontation, j’étais exécrable, surtout avec un Alpha. Donc, j’imagine que, quand j’ai emménagé, je ne l’ai pas entièrement fait de mon plein gré. Je me suis contentée de ne pas rejeter la proposition. Pourtant, une discussion sérieuse aurait été utile.

    Le grand pavillon à deux niveaux qui hébergeait POLAIRE donnait directement sur la plage. Situé du côté ouest de Sunkissed Key, à seulement quelques pas des bureaux de POLAIRE, c’était une belle maison ancienne sur une belle plage de sable blanc. Selon les racontars, cet endroit avait autrefois été une vieille chambre d’hôtes et, suite à quelques rénovations, il avait été transformé en maison pour l’équipe. Il était certainement assez grand pour accueillir confortablement toute une bande, ou du moins, il aurait dû l’être si ces gars-là avaient été de taille normale. Ils ne l’étaient pas. C’étaient des métamorphes et les métamorphes de POLAIRE donnaient l’impression que les halls étaient étroits et la cuisine et la salle à manger ridiculement minuscules.

    Roman avait déménagé la veille et j’amenais les deux sacs qui contenaient toutes mes possessions. Je me démenais avec les sacs poubelle pendant que Serge et Konstantin m’observaient. Quand je me suis arrêtée pour me reposer, ils ont tous les deux proposé de m’aider. Pourtant, je ne voulais pas de leur aide. C’était embarrassant, surtout parce que je faisais très mal mon travail. Je pouvais au moins emmener mon propre sac et prouver que je savais réellement faire quelque chose sans merder.

    Alexei sortit des toilettes et passa au milieu du hall en me souriant et en secouant la tête avant de repartir dans sa chambre. Tout en appréciant son approche non interventionniste, je continuai à monter les sacs en haut de l’escalier, vers le couloir.

    J’avais déjà fait monter deux escaliers à ces maudits sacs. Le sac le plus lourd contenait une collection de livres cachés au fond d’une couverture. J’avais presque atteint la porte de ma nouvelle chambre. Malheureusement, en général, dans ma vie, rien ne se passe comme prévu. Le sac qui avait été vendu comme étant un « sac métallique à toute épreuve » se déchira comme un mouchoir en papier. La force que j’avais déployée pour monter ce sac pesant jusqu’en haut de l’escalier me fit décoller comme une fusée. Je m’envolai vers l’arrière puis atterris sur le parquet en produisant un bruit sourd.

    Allongée sur le dos, je regardai le plafond et gémis. À toute épreuve ? Mon cul ! En fait, la plus grande partie de l’impact avait été absorbée par mon cul et ça faisait mal. Cela dit, c’était mon ego qui avait le plus souffert. Je n’avais jamais de chance, semblait-il.

    « Merde. Ça va ? » Le visage de Serge apparut. Il me regardait fixement avec ce qu’il essayait de faire passer pour de la préoccupation, mais je voyais bien qu’il avait du mal à se retenir de rire.

    Je serrai les dents et hochai la tête. « Parfaitement bien. »

    « Pourquoi transportez-vous une bibliothèque complète ? Est-ce que vous aviez tout ce foutoir dans votre voiture ? » Il prit un livre pour en lire le titre puis se racla la gorge avant de le reposer. « Bon, je repars au travail. »

    Quand je me rendis compte que mes livres étaient visibles par tout le monde, je me relevai brusquement et me dépêchai de les rassembler pour les emporter dans ma chambre aussi vite que possible. Telle fut la tâche que Dmitry me trouva en train d’accomplir quand il ouvrit la porte de sa chambre : à quatre pattes, je déblayais des livres avec mes pieds et mes mains pour dégager le hall et les emporter dans l’intimité de ma nouvelle chambre aussi vite que possible.

    Sa chambre était en face de la mienne, de l’autre côté du hall, et j’ai dû avoir l’air splendide, le cul en l’air, à quatre pattes, entourée de romans érotiques et affublée de l’expression rougissante et honteuse que seule une femme beaucoup trop vieille pour être encore vierge pouvait avoir quand son plaisir coupable avait été complètement révélé à une maisonnée entière et exclusivement mâle.

    Mes lunettes épaisses glissaient sur mon nez et je sentais la présence de Dmitry derrière moi. Je regardai par-dessus mon épaule pour voir si j’avais eu raison. J’avais eu raison, bien sûr. Je pouvais toujours sentir la présence de Dmitry.

    Le petit cri aigu que je laissai échapper fut assez embarrassant en soi. Je me rendis également compte que la position que j’avais conservée, à quatre pattes, sur les coudes, le cul en l’air, était humiliante. Cela me rappela soudain ce jour au zoo, où j’avais vu une guenon s’offrir … oublions.

    Dmitry ne dit rien. Il se contenta de repartir dans sa chambre et ferma la porte.

    Konstantin laissa échapper un rire embarrassant et, encore plus horrifiée qu’avant, je me rendis compte que j’avais entièrement trouvé mon public pour toute cette mascarade avec Kerrigan Tran comme tête d’affiche.

    Je me relevai non sans mal, envoyai le reste de mes affaires dans ma chambre à coups de pied, les suivis en me baissant et fermai la porte un peu trop fort derrière moi. J’aurais voulu y rester et ne plus jamais en ressortir.

    Je me penchai contre la porte et pris le temps de retrouver une respiration normale.

    « Eh bien, ça aurait pu se passer mieux que ça », marmonnai-je à voix haute.

    Ces gars pensaient déjà que j’étais une imbécile complètement incompétente sur le plan professionnel. D’ailleurs, je l’étais. Ils pensaient aussi que j’étais petite, maigrichonne et faible. C’est vrai, d’ailleurs. Ils venaient juste d’apprendre que j’étais aussi une empotée de première.

    De plus, il avait fallu que Dmitry soit là pour assister à ma déconfiture. Dès la première fois où j’avais aperçu Dmitry à travers mes culs de bouteille de Coca, j’étais tombée follement amoureuse de lui.

    C’était vraiment puéril et stupide. J’étais adulte et il était ridicule que je tombe amoureuse de lui comme ça, surtout en étant trop trouillarde pour lui dire ce que je ressentais. Ma grand-mère, paix à son âme, m’aurait dit, avec son tact habituel, de chier ou de sortir des toilettes. Va trouver cet homme, dis-lui ce qui te passe par la tête et obtiens ta réponse ou fais autre chose. Je n’avais absolument aucune intention de faire tout ça. Dmitry était un héros entièrement réel et j’étais une pauvre fille maladroite qui cassait ses lunettes deux fois par an et se promenait les bras en avant pour trouver son chemin à l’aveuglette ou recollait les lunettes avec du chatterton jusqu’au jour où elle pouvait s’en payer une nouvelle paire.

    Même si je n’avais pas l’intention d’admirer Dmitry autrement que de loin, je n’arrivais pas à oublier mon attirance pour lui. Immédiate et toujours présente, mon attirance n’avait absolument pas diminué depuis que j’avais commencé à travailler chez POLAIRE. Si ça se trouve, elle n’avait fait que croître et embellir. De plus, pour une raison indéterminée, je n’arrêtais pas de me ridiculiser devant lui. C’était humiliant et c’était la vraie raison pour laquelle j’aurais préféré habiter dans ma voiture.

    Comme sa chambre était en face de la mienne, il était inévitable que je le voie encore plus souvent que je ne le voyais déjà. Je m’en serais bien passée. Je ne tarderais sûrement pas à dire ou à faire une autre chose incroyablement stupide ou effroyablement embarrassante. Au moins, si j’avais pu vivre dans ma voiture, le soir, j’aurais eu une chance de me remettre des faux-pas commis sur mon lieu de travail, seule dans mon propre sanctuaire en plastique et en simili-cuir.

    Je repoussai un livre et frappai la tête contre la porte. « Idiote. »

    Le son du ressac me détourna de la porte. Je traversai la chambre et allai à la grande fenêtre que j’avais ouverte avant. S’il y avait une chose que la maison avait et que ma voiture n’avait pas, c’était une vue absolument spectaculaire. Au-delà de la plage, jusqu’à perte de vue, il y avait les belles eaux turquoise de l’Océan Atlantique et l’étendue bleu vif du ciel de la Floride. La scène était d’une beauté à couper le souffle.

    Elle me rappelait aussi que j’avais beaucoup de chance. J’aurais pu trouver un travail à beaucoup d’autres endroits, mais j’avais eu la chance d’être envoyée à Sunkissed Key. Du sable, du soleil, une quantité inépuisable d’hommes torse nu et des cocktails dans des bars de plage qu’une fille qui vivait dans sa Honda Civic ne pouvait pas souvent se payer. C’était le paradis.

    Il fallait juste que je me sorte la tête de tout ce sable métaphorique et que je plonge les pieds dans un sable réel. Je pouvais descendre à la plage et y trouver des idées pour mon livre suivant en regardant tous les hommes courir çà et là. Peut-être serait-ce exactement ce que le docteur me conseillerait pour ne plus penser à Dmitry.

    Je remontai mes lunettes et examinai le côté intérieur de la porte de ma nouvelle chambre. Pour arriver à la plage, il allait falloir que je traverse la maison et prenne le risque de croiser quelques membres de l’équipe. Ils allaient peut-être même se moquer de ma dernière maladresse ou de ma lamentable collection de livres. Cela en valait-il la peine ?

    Au-delà de la fenêtre, sur la plage, une partie de volley masculin commençait. Cela m’aida à me décider. Je saisis mon carnet et un stylo avant de sortir comme une flèche de ma chambre et de descendre l’escalier aussi vite que possible.

    « Où est le feu ? » cria Serge de la cuisine.

    « Volley ! » J’évitai d’ajouter que je sortais aussi pour échapper au sex-appeal de son collègue, gémis et laissai claquer la porte derrière moi.

    Je quittai mes chaussures, les déposai près de la porte de derrière, plongeai les pieds dans le sable et commençai à chercher un bon emplacement pour m’y installer et assister à la partie.

    2

    DMITRY

    Je sortis de ma chambre en

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