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L’ours Tactique: POLAIRE, #5
L’ours Tactique: POLAIRE, #5
L’ours Tactique: POLAIRE, #5
Livre électronique175 pages2 heures

L’ours Tactique: POLAIRE, #5

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À propos de ce livre électronique

Parker lutte contre l'extinction de sa propre espèce de métamorphe !

 

Si ce n'était à cause de ces ours polaires agressifs, elle aurait déjà son conjoint. Seulement, ils ont effrayé tous les candidats intéressants.

 

Maxim a rencontré la femme idéale, mais c'est une activiste aux idées bizarres et elle n'est pas intéressée par lui.

 

En tant qu'Ours Tactique, il devra se servir de toutes ses compétences stratégiques, pas pour monter en grade mais pour conquérir sa conjointe !

 

POLAIRE est un détachement spécial spécialisé dans les opérations privées, une unité maritime de métamorphes ours polaires. POLAIRE fait partie d'une armée clandestine mondiale composée des meilleurs métamorphes. Sa base principale est en Sibérie, mais, un jour, l'équipe a contrarié quelqu'un, a été mutée à Sunkissed Key, en Floride, et ces métamorphes arctiques se sont soudain retrouvés entourés de soleil, de sable, de tongs et de palmiers.

 

Une histoire sexy et rapide d'un ours polaire métamorphe.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9781393919988
L’ours Tactique: POLAIRE, #5

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    Aperçu du livre

    L’ours Tactique - Candace Ayers

    1

    PARKER

    À la porte de la chambre d’hôtes La Bonne Nuit, la sonnette avait un son aigu et perçant. Dès que j’avais commencé à travailler pour Penny, juste après le lycée, je lui avais très souvent demandé de réparer cette maudite sonnette. À chaque fois que quelqu’un sonnait, elle éclatait quasiment mes tympans délicats. Or, une employée grincheuse ne rapportait pas de bonnes évaluations sur Yelp et on pouvait en dire autant d’une commise à la réception à laquelle la douleur donnait un air renfrogné à chaque fois qu’un nouveau client passait la porte. Cette sorte de détail n’aidait pas entamer de bonnes relations avec les clients.

    Penny pensait que la sonnette donnait un air vintage à la maison et, la plupart du temps, Penny faisait ce qu’elle voulait. C’était bien sûr son droit. Donc, la sonnette n’avait jamais été réparée.

    Comme j’étais avec Penny dans la petite entrée à ce moment-là, je lui adressai une grimace de douleur. Elle se contenta de me répondre avec un grand sourire puis se tourna vers le jeune couple qui venait d’entrer et regardait autour de lui en cherchant s’il y avait quelqu’un. « Bonjour, messieurs-dames ! Bienvenue à la chambre d’hôtes La Bonne Nuit. Je suis Penny, la propriétaire. »

    Comme je me tenais face au couple, je repérai leurs mains, qu’ils se tenaient fermement, leurs sourires impatients et leur légère nervosité.

    Des jeunes mariés.

    « Vous devez être M. et Mme Gaines de Birmingham ? »

    Mme Gaines sourit si largement qu’elle exposa ses molaires du fond. « Oui ! Comment le savez-vous ? »

    « Oh, c’est juste que vous avez l’éclat des jeunes mariés, vous deux. » Je lui rendis son sourire et retins le soupir amer qui essayait de s’échapper de ma poitrine. Ce n’était pas le bonheur éblouissant des Gaines qui m’attristait. C’était d’être aussi soudainement confrontée à ma réalité beaucoup moins éblouissante, car ma réalité était que j’avais vingt-sept ans, que j’étais célibataire et que je ne voyais aucun conjoint se profiler à l’horizon. L’amour pour toujours, certains le trouvaient plus facilement que d’autres.

    Et je faisais partie de ces autres.

    Ces temps-là, le seul éclat que je dégageais venait de la lotion à paillettes que ma nièce adolescente m’avait offerte pour mon anniversaire.

    Penny mit sa casquette symbolique de propriétaire de chambre d’hôtes et prit les deux nouveaux clients par la main. « Nous sommes vraiment heureuses que vous nous ayez choisies pour votre lune de miel. Parker va vous enregistrer et je vais faire porter vos bagages dans votre chambre. »

    « Cet endroit est tellement pittoresque ! » Mme Gaines serra immédiatement la main de Penny puis se tourna vers son mari. « N’est-ce pas, Joe ? »

    « Le plus pittoresque qui soit. » M. Gaines donnait l’impression qu’il aurait accepté de passer sa nuit de noces au fin fond de l’enfer si sa nouvelle épouse l’y avait accompagné. Il hocha la tête et continua de la fixer du regard.

    « Il y a du café, du thé et des roulés à la cannelle dans la salle à manger maintenant, si ça vous intéresse. Du thé sucré, ou un très bon mélange à la rose, et les roulés sont préparés par une dame du coin. Elle habite sur l’île et c’est la meilleure pâtissière du monde. »

    Je me raclai la gorge. « Enfin, avant que vous ne vous éclipsiez, nous avons une pétition que vous pourrez lire pendant que vous passez la semaine avec nous. Nous cherchons à obtenir le changement de nom d’une sous-espèce de lapin indigène de cette île et en danger de disparition. »

    « Pourquoi ? Qu’est-ce que son nom a de problématique ? »

    Je sentis que Penny me regardait d’un air furieux, mais je n’en tins pas compte.

    « Nous portons, euh, ils portent le nom de Hugh Hefner. Au fait, ces roulés à la cannelle sont encore meilleurs que ne l’a dit Penny. »

    « Pourquoi donner à un lapin le nom de Hugh Hefner ? » demanda Mme Gaines en se tournant vers son mari. Soudain, elle sembla comprendre. Elle se mit brusquement une main, qui portait un diamant de la taille d’une bille, sur la bouche. « Oh ! Nous signerons, bien sûr. »

    Je souris et leur tendis le porte-bloc. « Merci. J’apprécie vraiment. »

    De derrière les clients, à mon intention, Penny articula silencieusement quelque chose qui ressemblait fortement à un juron vulgaire. Cependant, quand M. et Mme Gaines se tournèrent vers elle, elle était à nouveau tout sourire.

    « Nous vous avons mis dans la Suite des Cygnes. C’est une suite idéale pour les lunes de miel, avec un patio qui donne directement sur la plage. Vous aurez votre propre jacuzzi juste à l’extérieur de la chambre, complètement privé, bien sûr. Marvin vous amènera tout ce qu’il vous faudra, y compris le petit déjeuner au lit tous les matins, si c’est ce que vous voulez. »

    « Marvin ? »

    « Ah, oui, Marvin. Il travaille pour l’établissement depuis qu’il a ouvert en 1960. Il aime travailler, alors qu’il aurait pu partir à la retraite il y a des années … » Elle laissa sa phrase inachevée. « De toute façon, quels que soient vos besoins, il sera ravi de vous faire plaisir. Vous n’aurez qu’à demander. »

    Quelques minutes plus tard, quand Penny les eut enregistrés, elle les emmena à la salle à manger pour qu’ils puissent y profiter du thé et des roulés à la cannelle, puis appela son fils, Jacob, pour qu’il monte leurs bagages dans leur chambre.

    Dès que Jacob fut parti, elle se pencha au-dessus de mon petit comptoir et me donna un petit coup de doigt à la poitrine. « Je t’avais pourtant bien dit de laisser tomber cette maudite pétition. »

    « Pour une amie, tu ne me soutiens vraiment pas, hein ? Tu n’as aucun intérêt pour ma cause ? »

    « Si les lapins du coin portent le nom de Hugh Hefner, cela n’empêche personne de dormir. »

    Je la regardai en plissant les yeux. « Pour moi, c’est un problème. Tu n’y comprends rien, c’est tout. »

    « Ce que je comprends, c’est que tu ferais mieux de cacher ce porte-bloc et de ne plus jamais le ressortir, ou je vais t’assommer avec. »

    « Est-ce comme ça qu’une patronne doit traiter sa subordonnée ? »

    « Je pense que tu veux dire insubordonnée. »

    « Tu cherches des poils sur les œufs. » Je posai la pétition sous mon bureau. Cependant, je comptais totalement demander à tous les gens que je croiserais de la signer. En plus d’être mon employeuse, Penny était une amie proche mais, malgré cela, elle ne savait pas tout sur moi et elle ne savait rien sur les métamorphes. Ce n’était pas à n’importe quelle espèce de lapin qu’on avait donné le nom de Hef. C’était à la population locale de métamorphes lapins, à laquelle j’appartenais.

    Jacob arriva par les escaliers latéraux et me fit un clin d’œil. « C’est fini, maman. Je peux y aller ? »

    Penny, à qui presque rien n’échappait, aperçut le clin d’œil. Elle lui fit une tape légère sur le bras et fronça les sourcils. « Laisse-la tranquille. »

    Il rougit violemment mais garda la tête haute. « Si elle veut que je la laisse tranquille, elle me le dira elle-même. »

    Je souris gentiment. « Laisse-moi tranquille. »

    Jacob fit immédiatement la moue. Il avait tout juste seize ans et, pour une raison mystérieuse, il considérait que j’étais la femme de ses rêves. C’était mignon et ça me rendait un peu jalouse de la femme dont il tomberait sincèrement amoureux un jour.

    Je n’avais pas la minceur d’un top-modèle. Je n’étais pas non plus conventionnelle. Je mesurais un mètre soixante-cinq, j’avais des courbes et un peu de poids en trop autour de la taille qui refusait de s’en aller en dépit de tous mes efforts. J’avais aussi une multitude de tatouages, quelques piercings par-ci par-là et ma couleur de cheveux actuelle était une jolie nuance de lavande pastel. J’appréciais que Jacob ne soit pas uniquement attiré par les femmes minces comme un clou et conventionnelles. Si seulement j’avais connu quelqu’un comme Jacob à son âge ! Tous les garçons du lycée que je fréquentais n’avaient voulu que des top-modèles.

    « Je plaisante, Jake, mais écoute ce que te dit ta mère. » Je lui envoyai un clin d’œil à mon tour, car je ne voulais pas l’attrister. « Hé, as-tu des amis de plus de dix-huit ans qui accepteraient de signer— »

    « Oh, mon Dieu ! Parker, arrête avec cette pétition. Jacob, va aider ton père à entretenir la cour. » Penny nous montra du doigt comme si elle était notre mère commune. « J’ai besoin de vacances. »

    Rien que pour l’embêter, je sortis mon porte-bloc et souris. « D’accord. Je m’occupe de tout en ton absence, mais signe d’abord cette pétition. »

    Jacob sourit. Penny prit un air renfrogné. M. et Mme Gaines sortirent de la salle à manger, aussi radieux qu’avant.

    Mon sourire se transforma en grimace quand la sonnette de la porte retentit à nouveau et qu’un autre couple heureux entra.

    2

    MAXIM

    Mallory, Melanie, Minnie, quel que soit son nom, leva les yeux vers moi avec son mascara qui lui coulait sur le visage et sourit. Son rouge à lèvres était étalé partout sur sa bouche parce qu’elle avait fait des choses qui, à mon avis, devaient être illégales dans certains États. « Tu es sûr que je ne peux pas te convaincre de passer la nuit ici ? »

    Je boutonnai mon pantalon et cherchai mon tee-shirt. « J’en suis sûr. »

    Elle fit la moue et laissa le drap qu’elle tenait autour de sa poitrine tomber jusqu’à sa taille. Elle avait de très beaux nichons, c’était indéniable. Elle se pencha vers moi en les poussant l’un contre l’autre. « Nous aurions pu nous amuser un peu plus, Maxim. »

    Je trouvai mon tee-shirt à moitié caché sous son lit et je me l’enfilai. Le col était étiré et un peu déchiré suite aux préliminaires qui s’étaient déroulés entre moi et la belle inconnue sans nom. « Désolé, ma chérie. Il faut que j’aille travailler demain matin. »

    Elle fit la moue. « T’es pas drôle. » Alors, elle se leva en montrant tout et vint me rejoindre d’un pas raide. Elle passa les mains sur ma poitrine et me contempla en battant des cils. « Tu ne pourrais pas au moins prendre une douche avec moi ? »

    J’y réfléchis une seconde. Elle était sexy, complètement folle et perverse comme c’était pas possible. Elle m’avait fait des choses et m’avait permis de lui en faire qui sortaient de l’ordinaire. D’un autre côté, elle avait tous les attributs d’un pot de colle invétéré. Autant s’en débarrasser tout de suite. « Non, merci. Il faut que j’y aille. Merci quand même pour ce bon moment, euh … chérie. »

    Elle fit glisser ses doigts jusqu’à mon bas-ventre et saisit mes attributs à pleine main. « On peut recommencer. »

    Je retirai doucement sa main et cherchai mes chaussures. Est-ce que je m’en étais débarrassé devant sa maison ? Est-ce que j’avais eu une ceinture en arrivant ? Il fallait que j’aie les idées plus claires.

    « Hé, est-ce que je portais une ceinture quand je suis arrivé ? »

    Sa voix monta de quelques octaves. « T’es pas sérieux, là ? »

    Je suivis son regard pour voir ce qui l’énervait à ce point et vis ma ceinture qui pendait de sa colonne de lit. C’était donc là qu’elle était. J’allai vers elle et la saisis. Alors, je repérai une de mes chaussures. « Merci. »

    « C’est incroyable. Tu avais oublié ça ? »

    Mon système d’alarme intérieur commença à m’avertir avec insistance. Je me mis ma chaussure et jurai quand j’eus du mal à trouver l’autre. « Bien sûr que non. Désolé. J’étais distrait, c’est tout. »

    À en juger par le sifflement que j’entendis venir de son côté de la chambre, mon ton inexpressif ne l’avait pas convaincue. « Ils avaient dit que tu étais un connard, mais je ne les avais pas crus. Visiblement, j’aurais dû. »

    Je retrouvai mon autre chaussure et la saisis. Comme je savais que mon temps était compté, je ne m’embêtai même pas

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