Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

L'Homme de ces Dames
L'Homme de ces Dames
L'Homme de ces Dames
Livre électronique95 pages1 heure

L'Homme de ces Dames

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

L'instinct d'Annie Franklin l'a conduite à Folly Beach, en Caroline du Sud, pour rendre un dernier hommage à sa grand-mère bien-aimée. Comme cadeau d'adieu, elle décide également qu'il est temps de vivre une vie plus libre et d'ouvrir davantage son cœur. Grâce à une chienne très perspicace et à un parfait inconnu, elle découvre que « lâcher-prise » implique autant de profiter du présent que de se libérer du passé.

Tanya Anne Crosby, auteur de best-sellers figurant sur la liste du New York Times, fait ses débuts dans la fiction contemporaine avec une nouvelle sur la vie et l'amour dans le sud des États-Unis…

LangueFrançais
Date de sortie16 juin 2021
ISBN9798201933043
L'Homme de ces Dames
Auteur

Tanya Anne Crosby

New York Times and USA Today bestselling author Tanya Anne Crosby has been featured in People, USA Today, Romantic Times and Publisher’s Weekly, and her books have been translated into eight languages. The author of 30 novels, including mainstream fiction, contemporary suspense and historical romance, her first novel was published in 1992 by Avon Books, where she was hailed as “one of Avon’s fastest rising stars” and her fourth book was chosen to launch the company’s Avon Romantic Treasure imprint.

Auteurs associés

Lié à L'Homme de ces Dames

Livres électroniques liés

Romance contemporaine pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur L'Homme de ces Dames

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    L'Homme de ces Dames - Tanya Anne Crosby

    1

    Chapitre 1

    Si la possession vaut titre, la revendication au titre de propriétaire, même sans un vêtement sur le dos, ne remettait probablement pas en question ce principe.

    Les clés à la main, Annie Franklin se figea sur le seuil de la maison qu’elle avait louée à Folly Beach. Ce que fit également l’homme se trouvant dans l’entrée avec ses doigts passés dans ses cheveux et ses parties génitales pendant à l’instar des clés dans la main d’Annie. Pendant près de deux secondes, elle darda un regard très étonné sur l’homme, puis, inévitablement, porta son regard un peu plus bas.

    — Mon Dieu ! Que faites-vous ici ? 

    — J’allais vous poser la même question ! 

    Annie força son regard à remonter, jusqu’à rencontrer une paire d’yeux d’un bleu intense. La surprise s’était évanouie désormais, faisant place à un sentiment ressemblant davantage à de la confusion.

    Luttant pour apercevoir l’intérieur de la maison, Lady, son Labrador, toujours curieux, poussa avec son museau l’arrière des cuisses d’Annie, qui émit un son embarrassé.

    — Assis, Lady ! Assis ! commanda-t-elle. Écoutez, cela doit être une erreur ! Je suis bien au 1776 East Ashley ? 

    — Ouais.  

    Horrifiée, Annie secoua ses clés.

    — Mais... j’ai les clés de cette maison ! dit-elle. Lui, de son côté, n’avait rien — pas même des vêtements !

    — Je vois ça, dit-il.

    Annie regarda ses clés, comme si elles pouvaient, d’une façon ou d’une autre, prendre sa défense. Elle avait fait beaucoup de route pour arriver jusqu’ici et n’était pas vraiment d’humeur à discuter avec un inconnu, qui plus est complètement nu.

    — Pourriez-vous, s’il vous plaît, vous habiller ? 

    — Bon Dieu ! s’exclama-t-il, passant une main sur son visage. Bien sûr ! Vous devriez également entrer... Il semble que nous ayons quelques détails à régler. 

    Plus que parfaitement consciente du grain de beauté aperçu sur sa hanche gauche, Annie fixa néanmoins son regard sur son visage.

    — Hum, oui, je crois que je vais plutôt attendre ici. Si vous êtes d’accord. Merci, dit-elle. Puis, un peu nerveusement, ajouta : je vais attendre, euh.... Sous le porche. 

    Il la regarda comme si elle s’était échappée d’un cabinet de curiosités, son expression n’étant ni particulièrement amusée, ni fâchée non plus, puis il disparut dans une pièce voisine, laissant la porte d’entrée grande ouverte.

    Apparemment, la pudeur n’était pas une vertu dont il était doté. Mais il était plus que bien pourvu par ailleurs. Un endroit gravé, malgré elle, dans sa mémoire telle une photo.

    Se mordant l’intérieur de la lèvre, Annie attendit anxieusement sous le porche avant tandis que Lady, assise sagement à ses pieds, la fixait de ses yeux marron loyaux d’un air interrogateur.

    À ce moment-là, Annie n’avait pas de réponses à ses questions, et elle découvrit que de ne pas avoir de réponses, était aussi troublant que de faire face à un pénis inconnu de taille relativement imposante. Qu’il appartienne ou non à une grosse tête de nœud restait à voir. Mais, voici ce qu’elle savait avec certitude : A) il y avait un homme nu dans sa maison de bord de mer — la maison qu’elle avait réservée il y a plus de six mois — et dont elle avait déjà payé la location, et B) elle devait séjourner dans cette maison et dans aucune autre. Si elle ne pouvait rester dans cette maison, elle n’aurait pas le cran d’accomplir ce qu’elle projetait de faire. Qu’elle revête une importance symbolique ou bien réelle, la maison faisait partie de son plan et les plans sont élaborés pour être suivis — c’est la raison pour laquelle ils sont à priori conçus. Si vous enlevez une seule pierre de l’édifice, toute la structure s’effondre.

    Et, en ce moment, Annie avait désespérément besoin d’ordre dans sa vie.

    — Cela ne va pas, dit-elle à Lady tout en cherchant son téléphone dans son sac.

    Lady la contempla, avec ses grands yeux ronds, alors qu’elle composait le numéro de l’agence immobilière. Elle souhaitait obtenir des réponses avant le retour de l’intrus.

    — Bonjour, Annie Franklin à l’appareil. 

    — Bonjour Annie !  Trouvez-vous la maison à votre goût ? 

    Annie se trouvait dans un tel état de confusion qu’elle répondit :

    — Je suppose, oui.  Elle jeta un coup d’œil en direction de la maison et de la porte de la chambre fermée. Mais il semble qu’il y ait un petit problème. 

    — Un problème ? 

    — Ou plutôt un gros problème.  Et elle n’était pas simplement en train de parler de la taille de son membre, dont elle pouvait se souvenir des moindres détails comme elle était en train de le réaliser avec effroi. Elle baissa le ton de sa voix. Il semble qu’il y ait déjà un homme ici ! Elle laissa de côté l’aspect concernant la nudité pour le moment.

    — Il semble que ? 

    — Non, je veux dire qu’il y a un homme — un type — dans la maison ! 

    La réceptionniste répéta tel un perroquet : 

    Vous dites qu’il y a un homme dans la maison ? 

    — Euh, oui ! Et il — et bien disons qu’il se sent vraiment comme chez lui ! 

    — Oh, d’accord... En dépit de sa façon agaçante de tout répéter, le ton de la fille semblait indiquer qu’elle était sincèrement consternée. Veuillez patienter un instant. Je vais vérifier quelque chose. 

    Annie jeta un coup d’œil à la porte de la chambre fermée pendant qu’elle patientait.

    La fille reprit enfin la ligne.

    — Bien, personne d’autre n’a réservé la maison et vous êtes la seule personne à qui j’ai remis les clés ce matin. Je peux donc vous garantir que la personne se trouvant actuellement dans la maison ne devrait pas y être.  

    Annie poussa un bref soupir de soulagement. Merci mon Dieu !  Je pensais que vous aviez peut-être involontairement accepté une double réservation ou quelque chose du même ordre. 

    — C’est tout simplement impossible, lui assura la fille. Nous gardons seulement deux jeux de clés pour cette maison.  Vous disposez d’un jeu et l’autre se trouve juste devant moi... à moins que... 

    À l’autre bout du fil, la voix se tut de façon inquiétante, ce qui donna à Annie l’envie de hurler. 

    — À moins que quoi ? demanda-t-elle aussi calmement qu’elle le pouvait.

    La porte de la chambre s’ouvrit brusquement et son occupant en sortit, vêtu d’un short à carreaux bleus et blancs et d’un polo blanc qui mettait vraiment en valeur son bronzage — et ses pectoraux. Mais elle aurait sincèrement souhaité ne pas avoir remarqué ce dernier détail.

    Il marcha dans sa direction, toute trace d’amusement évanouie de son expression. — C’est l’agence immobilière ? 

    Annie se sentit soudain prise au dépourvu.

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1