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L’ours Sauveteur: POLAIRE, #2
L’ours Sauveteur: POLAIRE, #2
L’ours Sauveteur: POLAIRE, #2
Livre électronique157 pages2 heures

L’ours Sauveteur: POLAIRE, #2

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À propos de ce livre électronique

Une semaine.

 

C'est tout ce qu'il a fallu pour que le monde de Megan s'effondre.

 

Elle a tout perdu.

 

Son mariage : détruit.

Son entreprise : démolie.

Sa vie : gâchée.

 

Alors arrive un ours de sauvetage sexy qui ramasse les morceaux,

La reconstruit,

Et lui prodigue généreusement l'amour qu'elle n'a jamais connu, mais qu'elle a toujours mérité.

 

POLAIRE est un détachement spécial spécialisé dans les opérations privées, une unité maritime de métamorphes ours polaires. POLAIRE fait partie d'une armée clandestine mondiale composée des meilleurs métamorphes. Sa base principale est en Sibérie, mais, un jour, l'équipe a contrarié quelqu'un, a été mutée à Sunkissed Key, en Floride, et ces métamorphes arctiques se sont soudain retrouvés entourés de soleil, de sable, de tongs et de palmiers.

 

Une histoire sexy et rapide d'un ours polaire métamorphe.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201480639
L’ours Sauveteur: POLAIRE, #2

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    Aperçu du livre

    L’ours Sauveteur - Candace Ayers

    1

    MEGAN

    Avant même d’entrer plus loin dans ma maison, j’ai su que j’allais devenir le cliché de la femme qui surprend son mari en train de la tromper, hurle, crie et s’arrache les cheveux. Le mari, uniquement vêtu d’un drap, poursuit la femme en colère en se confondant en excuses pendant qu’elle quitte la chambre en courant. La scène qui était sur le point de se dérouler allait être des plus banales.

    J’écoutais les forts gémissements, les grognements, le choc régulier du cadre de mon lit contre le mur qui se trouvait derrière. À quand remontait donc la dernière fois où, en ma présence dans cette chambre, le cadre du lit avait heurté régulièrement le mur ?

    Je restai au bas de l’escalier et regardai fixement les photos encadrées accrochées au mur du couloir, juste devant la porte de notre chambre. Je les avais toutes prises avec soin, avec l’éclairage et le cadrage qu’il fallait. J’avais réussi à rendre Dylan plus musclé et « plus viril » tout en me rendant plus petite et plus délicate. Cela n’avait pas été facile. Ensuite, après avoir sélectionné les meilleures épreuves, j’avais passé beaucoup de temps à chercher le matage et l’encadrement idéaux. J’avais passé des semaines à les disposer sur le mur. Une mince couche de poussière recouvrait le haut de chacun des cadres.

    La troisième marche craquait toujours. Je l’évitai en montant à l’escalier. J’avais pensé qu’il faudrait que je la répare un jour. Deux ou trois vis auraient probablement suffi. J’avais repoli l’escalier moi-même l’année dernière, mais il devait encore avoir besoin que je travaille un peu dessus, comme la rambarde à côté de la sixième marche, dont la surface inférieure avait besoin d’un nouveau ponçage et d’une nouvelle couche de lasure. Ces choses étaient juste deux des petits projets que j’avais sur ma liste, qui n’arrêtait pas de s’allonger. Comme je n’avais eu le temps que de travailler dans la boutique que nous possédions, Dylan et moi, j’avais un peu négligé la maison.

    La porte de notre chambre était ouverte. Une chemise froissée que je reconnus gisait par terre et elle empêchait la porte de se refermer entièrement, ou du moins en apparence. J’avais repassé cette chemise pour Dylan ce matin même. Maintenant, négligemment froissée, abandonnée par terre et avec un bouton en moins, elle racontait l’histoire d’une passion enfiévrée. Le bouton arraché était à côté d’elle, face contre terre, peut-être choqué par ce qui se passait dans le lit d’à côté.

    Plus loin dans la pièce, il y avait deux pantalons emmêlés, puis une autre chemise, considérablement plus petite. J’avais toujours été gênée que mes chemises ne soient guère plus petites que celles de Dylan. En fait, c’était seulement la coupe qui leur donnait l’air d’être plus petites. Après la petite chemise et la petite culotte, sur le plancher, il y avait le caleçon de Dylan, puis ses chaussettes. Pourquoi avait-il enlevé ses chaussettes en dernier ? Ça lui avait forcément donné un air vraiment stupide. Un homme nu avec seulement une paire de chaussettes élégantes en coton noir, ça a l’air ridicule.

    Debout devant la porte de ma chambre comme une quelconque voleuse ou voyeuse, j’avais trop peur pour lever les yeux de la série de vêtements qui menait au lit. C’était le lit que la mère de Dylan, Sandy, nous avait donné. C’était un article perfectionné équipé de télécommandes et d’un système de chauffage intégré. Je n’avais pas compris l’intérêt de ce genre de chose en Floride. J’avais choisi les draps en rendant visite à mon frère à Washington DC. Avec sa femme, j’étais partie acheter le linge de lit idéal pour le tout premier lit que j’allais partager avec un homme. Il fallait quelque chose de doux mais pas trop féminin pour que cela plaise à Dylan.

    Les sons gagnaient en intensité. J’avais l’impression d’être de trop, d’être la seule personne dans la pièce à ne pas être emportée par la passion. Pourquoi avais-je l’impression d’être l’intruse ? C’était ma maison. J’avais l’étrange impression d’être entrée chez d’autres gens et d’assister à leur vie intime. Deux amants, liés l’un à l’autre, inconscients de la présence de la spectatrice non voulue qui s’immisçait chez eux. Pourquoi donc me sentais-je coupable ? C’était incompréhensible.

    Quand je me forçai à lever les yeux, j’aperçus un petit dos bien proportionné. Un petit point de beauté décorait son épaule droite et un bronzage égal descendait jusqu’à sa taille fine sans qu’aucune ligne soit visible. Ses cheveux blonds en queue de cheval bondissaient follement et mon mari les tenait d’une main pendant que les amants se balançaient en rythme. La main de Dylan, que j’avais toujours trouvée ai séduisante, était légèrement plus bronzée que celle de son amante et ne comportait que quelques poils dorés. C’était une belle main, forte et bien formée. J’adorais cette main.

    Les draps que j’avais sélectionnés avec tant de soin étaient froissés au bout du lit et la couette légère gisait sur le plancher à côté des chaussettes de Dylan. De là où je me tenais, je voyais tout. Les jambes de Dylan, ses pieds plus pâles qui s’enfonçaient dans le matelas pendant qu’il donnait des coups de reins vers le haut. La propriétaire du beau dos avait planté des petits pieds des deux côtés des cuisses de mon mari et elle avait les orteils crispés. Son cul serré, ses courbes parfaites, leur accouplement, je voyais tout.

    Je voyais tout sauf le visage de Dylan. Son beau visage était caché par son corps, sa voix était étouffée et il grognait un nom que je ne reconnus pas. C’était ce visage qui m’avait souri en ce milieu de matinée où il m’avait dit qu’il fallait qu’il quitte la boutique pour aller faire des courses. Comme ces courses avaient été en relation avec le versant financier de la boutique que nous possédions, je n’avais pas compris leur intérêt, bien sûr. Je ne m’étais pas sentie obligée de m’en préoccuper. Ce visage qui avait embrassé mon menton avec une maladresse dont j’aurais pu rire si j’y avais pensé était blotti contre la poitrine d’une femme aux courbes parfaites, au beau dos et au cul bien serré. Dylan criait le nom d’une autre femme alors qu’il approchait de l’orgasme. Nous avions fait l’amour assez récemment et je reconnus le son de son orgasme.

    Juste à côté de leurs mains serrées, sur la table de nuit, il y avait une photo de moi et de Dylan lors de notre premier rendez-vous. C’était il y avait dix ans, dans une pizzeria, et il avait voulu une pizza au pepperoni. J’avais voulu de la saucisse. Nous avions acheté la pizza au pepperoni. Une version plus jeune et plus naïve de mon propre visage me regardait dans le cadre de la photo et observait ce qui se passait sur le lit avec un sourire qui paraissait forcé même sur la photo. En son for intérieur, elle savait peut-être. À côté d’elle se tenait Dylan, toujours charmant, qui n’avait jamais tort, son meilleur petit copain et le pire des maris. Mon Dylan.

    Des grognements et un froissement de draps attirèrent à nouveau mon attention sur mon lit et je regardai la femme au beau dos se sortir de dessus mon mari et se blottir contre son flanc. Ils se parlèrent, essoufflés et heureux après leur orgasme, encore inconscients de ma présence.

    Je ne voulais pas être un cliché. Je ne voulais pas être la femme qui avait trouvé son mari avec une autre femme dans le lit conjugal. Je ne le voulais vraiment pas.

    Pourtant, je n’étais pas la sorte de femme qui fuyait les problèmes. Je redressai les épaules, des épaules beaucoup plus larges que celles de la petite femme qui était allongée nue à côté de mon mari, et je me raclai la gorge. Ma voix était ferme et claire.

    « On devrait probablement discuter, hein ? »

    2

    ROMAN

    Sunkissed Key était à peu près aussi chaud que les feux de l’enfer. L’endroit aurait été brûlant même si je n’avais pas été un métamorphe ours polaire habitué aux climats froids. À cette latitude, je fondais et j’allais me répandre dans le sol. Depuis notre arrivée en ce lieu, j’avais toujours été trempé de sueur. Mon ours détestait absolument cet enfer épouvantable.

    Notre bureau de Main Street avait deux appareils de climatisation situés près des fenêtres. Ces maudites machines soufflaient de l’air froid sur une ligne droite d’environ soixante centimètres, mais ne dispersaient jamais ce froid dans la pièce et ne la rafraîchissaient jamais réellement. Il fallait que je me tienne droit devant pour que ça me réconforte un peu. En plus, il fallait que je supporte les autres, qui râlaient en m’accusant de bloquer l’air frais.

    POLAIRE était notre détachement arctique spécial d’opérations privées, une unité clandestine spécialisée appartenant à une armée mondiale de métamorphes. Dans notre unité, nous étions six : Serge, Maxim, Dmitry, Alexei, Konstantin et moi. D’habitude, nous étions stationnés dans des climats plus froids (plus précisément en Sibérie), où la température diurne ne nous plaquait pas notre fourrure épaisse contre le corps pour nous noyer dans notre propre transpiration.

    À cause d’une petite bévue, on nous avait brusquement transférés dans ce que l’on aurait pu décrire avec exactitude comme étant le trou du cul de l’Enfer de Dante sur Terre : Sunkissed Key, en Floride.

    Au bout d’un mois, aucun de nous ne s’était acclimaté. Au milieu de septembre, le temps ne donnait aucune impression de devoir se rafraîchir. Pour nous soulager, nous nagions dans les grandes étendues de l’Océan Atlantique et du Golfe du Mexique mais, dès que nous sortions de l’eau, la chaleur du soleil nous agressait sans pitié.

    J’étais assis dans le bureau, sous un des climatiseurs, quand on nous envoya le premier avertissement concernant l’ouragan. Ce n’était pas une véritable surprise. Quelque chose nous paraissait bizarre depuis plusieurs jours et nous avions parlé quelques fois de la façon dont la pression de l’air variait sur notre fourrure. Quand le quartier général nous avait envoyé le mémo, nous avions tout compris. Cela allait être notre premier ouragan et je ne pouvais m’empêcher de me sentir un peu excité.

    Nous avions l’habitude d’effectuer de vraies opérations privées en Sibérie, comme infiltrer le crime organisé, piéger les agents doubles, faire le sale boulot sur lequel les agences gouvernementales ne conservaient aucune trace écrite. Les seules choses que nous avions faites depuis notre arrivée à Sunkissed Key étaient mettre fin à des bagarres dans des bars, résoudre des querelles domestiques et transpirer. La perspective d’affronter un vrai danger était presque comparable à une brise glacée. Presque.

    Serge, le chef de l’équipe POLAIRE, se leva et alla à l’imprimante. Au bout de quelques secondes, la machine cracha une feuille de papier qu’il saisit aussitôt. Il la parcourut et la claqua sur la

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