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L'ours Secret: POLAIRE, #4
L'ours Secret: POLAIRE, #4
L'ours Secret: POLAIRE, #4
Livre électronique156 pages2 heures

L'ours Secret: POLAIRE, #4

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À propos de ce livre électronique

Heidi est calomniée par des inconnus

et elle n'est pas du genre à se faire des amis,

sauf le jour où elle se retrouve avec un ours polaire en exil.

 

Il se trouve qu'il écoute très bien !

 

Alexei sait qu'elle est sa conjointe.

Cependant, elle refuse de sortir avec lui.

Tout ce qu'il veut, c'est avoir sa chance.

 

Or, d'après ce qu'il en sait, il n'y a qu'un seul moyen de l'obtenir : devenir un Ours Secret.

 

POLAIRE est un détachement spécial spécialisé dans les opérations privées, une unité maritime de métamorphes ours polaires. POLAIRE fait partie d'une armée clandestine mondiale composée des meilleurs métamorphes. Sa base principale est en Sibérie, mais, un jour, l'équipe a contrarié quelqu'un, a été mutée à Sunkissed Key, en Floride, et ces métamorphes arctiques se sont soudain retrouvés entourés de soleil, de sable, de tongs et de palmiers.

 

Une histoire sexy et rapide d'un ours polaire métamorphe.

LangueFrançais
Date de sortie18 août 2022
ISBN9798201288235
L'ours Secret: POLAIRE, #4

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    Aperçu du livre

    L'ours Secret - Candace Ayers

    1

    HEIDI

    Jayden et Jonas Perez levèrent le regard vers moi avec des yeux écarquillés de chiot bleu et des petites bouches boudeuses très légèrement baissées aux commissures des lèvres. Ils avaient habilement perfectionné cet air de quasi-invincibilité avant même leur troisième anniversaire et ils s’en servaient pour toutes les occasions. Aussi ridicule que soit leur demande, quand ils dégainaient ce regard, je fondais et j’avais beaucoup de mal à refuser quoi que ce soit à l’un ou à l’autre. Une fois, ils m’avaient presque convaincue de les laisser jouer dans la rue. J’avais cherché partout des objets à utiliser comme barrages routiers avant de me rendre compte que j’avais été manipulée par deux petits experts en la matière. Ces deux-là avaient vraiment pris conscience de leurs super-pouvoirs.

    À ce moment, ils voulaient la tasse de café que je buvais. Il avait suffi que je leur dise sévèrement non pour qu’ils se mettent à pleurer tous les deux. Cela dit, je connaissais la ruse. C’étaient des larmes de crocodile. Pourtant, en entendant leurs braillements pitoyables, j’avais senti mon estomac se contracter. En matière d’escroquerie, c’étaient des petits artistes.

    « Et si je vous donnais du café et si ça vous faisait grimper aux murs ? Que dirait votre maman si elle vous trouvait au plafond en rentrant à la maison ? » Je les menaçai du doigt et vidai ma tasse. « Je ne crois pas qu’elle serait très contente de moi si ses bébés chéris se retrouvaient au plafond. »

    Jayden, le jumeau qui riait le plus, enfreignit leur protocole et rit. Oubliant mon café ou, ce qui était plus probable, constatant que je l’avais tout bu et décidant de renoncer à se battre, il s’enfonça les doigts dans la bouche et se retourna pour jouer avec les cubes qui étaient empilés en équilibre précaire derrière lui. Jonas, le frère sérieux, avait une concentration extrême. Il essaya de prendre ma tasse et fronça les sourcils d’un air renfrogné quand je la plaçai hors de sa portée. Il retomba sur ses fesses en couche-culotte et poussa un hurlement puissant. Jayden le regarda pendant deux secondes avant de l’imiter.

    Je les surveillais depuis l’époque où ils n’avaient été âgés que de quelques jours, mais je n’avais jamais réussi à devenir insensible à leurs pleurs. Je les ramassai tous les deux, un dans chaque bras, et je les emmenai dans la véranda. La chaleur du soleil et le son des vagues qui se jetaient sur la côte les calmaient toujours quand ils étaient fatigués et d’humeur grincheuse. Je me laissai tomber dans une des chaises longues et je tins les deux garçons contre ma poitrine jusqu’à ce qu’ils arrêtent de pleurer et qu’ils s’endorment. Sous l’ombre d’un grand parasol de véranda, je relevai les pieds et laissai la splendeur du soleil et de la mer de Sunkissed Key me détendre, moi aussi.

    Maria Perez nous trouva à cet endroit quand elle rentra de travail une demi-heure plus tard. Elle jeta un coup d’œil à ses garçons et fit un sourire radieux. « Vous êtes formidable. Avec moi, ils ne font pas la sieste. »

    Je bougeai et lui tendis Jayden. « Croyez-vous qu’ils dépasseront bientôt le redoutable âge de deux ans ? »

    Maria sourit encore plus. « Non. Les parents de Jake me disent tout le temps que Jake et Kyle étaient des terreurs dès la naissance. Je suis prête à accepter qu’ils restent coincés dans cette période jusqu’à leurs dix-huit ans, quand ils partiront à l’université. »

    Je frissonnai. « Ne parlons pas de ça. Je n’aime pas les imaginer à cet âge. De plus, ça me fait penser à l’âge que j’aurai quand ils deviendront adultes. »

    « À l’âge que vous aurez ? Et ça vous préoccupe ? » Mettant Jayden sur sa hanche droite, elle tendit le bras gauche et me prit doucement Jonas. « J’ai sept ans de plus que vous. Savez-vous combien de choses se passent en sept ans ? Vous serez encore jeune. Je serai quasiment une vieille chouette. »

    Je levai les yeux au ciel, me relevai et lui ouvris la porte pour que nous puissions tous rentrer. « Comment a été votre journée ? »

    Maria était spécialiste en hygiène dentaire au cabinet de Soins Dentaires Familiaux de monsieur Mann. Roger Mann, propriétaire et dentiste principal de la clinique, était un misogyne et, en général, il compliquait la tâche à Maria. L’expression de son visage répondit parfaitement à ma question. « Ce matin, il m’a encore parlé de réduire mes horaires. Devant notre premier patient. Il m’a dit qu’il comprendrait si j’avais besoin de rester à la maison plus souvent avec mes enfants. Après tout, les enfants ont besoin de leur mère. »

    Je secouai la tête d’un air renfrogné. « Vous ne travaillez déjà que la moitié de la journée. Qu’attend-il de vous ? »

    « Je crois qu’il veut se débarrasser complètement de moi. J’ai entendu dire qu’il y avait une spécialiste en hygiène dentaire plus jeune sur l’île et qu’elle était moins chère et plus sexy. » Elle soupira et posa les deux garçons sur le sofa. Me regardant de sa position inclinée, elle dit : « Ça devient ridicule. »

    Je soupirai, triste pour elle. Cela faisait plus de dix ans qu’elle était ma meilleure amie et je l’aimais comme une sœur. Je détestais qu’elle ait une vie aussi difficile. En fait, sa vie était un parcours du combattant depuis des années. Nous avions ça en commun. « Avez-vous repensé à ouvrir votre propre cabinet ? Vous pourriez le faire. Vous n’auriez qu’à embaucher votre propre dentiste. Les gens vous adorent et vous avez des patients fidèles qui vous suivraient. »

    Elle secoua la tête et se retourna vers ses garçons. « Peut-être quand ils seront grands. »

    Je laissai tomber le sujet et entrai dans la cuisine. Dans le cadre de mon emploi principal, où je m’occupais des garçons, je prenais également soin de Maria ou, du moins, quand elle en avait besoin. J’en avais le temps dans la journée et, honnêtement, j’étais heureuse de le faire.

    Je venais d’acheter de la charcuterie et du pain frais à la boulangerie Mann, propriété du frère de Roger Mann, Ramsey. Ramsey était beaucoup plus sympathique que Roger et tout sauf négatif. Sa femme, Martha, préparait tous les jours du pain et des desserts pour l’île. Leur épicerie dégageait des odeurs paradisiaques sept jours sur sept. Je coupai quelques tartines de pain et préparai un sandwich avec la charcuterie, une tranche de fromage et quelques légumes.

    « Ça a l’air délicieux. » Maria s’assit à l’îlot et gémit quand je poussai l’assiette vers elle. « Vous êtes plus précieuse que l’or, Heidi. Je meurs de faim. Vous avez mis de la mayonnaise ? »

    « Bien sûr. Sur la tranche de dessus et sur la tranche de dessous, comme vous aimez. »

    Maria prit une grosse bouchée et gémit. « Je vous aime. »

    Je levai les yeux au ciel et rangeai toutes les affaires. « Si vous n’avez plus besoin de rien, je pars. Il faut que je fasse le ménage chez moi avant le travail de ce soir. »

    Elle me libéra d’un geste. « Allez-y. Merci pour ça et pour tout le reste. »

    « Pas de problème. À demain matin. »

    Je partis et pris le sentier de la plage pour rejoindre ma maison. Maria et les garçons habitaient sur Bluefin Boulevard et je pouvais passer par la plage pour éviter Coral Road et la plus grande partie de Gulfstream Lane. Ma maison était à l’extrémité de Gulfstream Lane, sur la plage. Pour une raison inconnue, West Public Beach n’était pas aussi peuplée qu’East Public Beach, mais il y avait quand même quelques gens qui profitaient du soleil et du sable.

    Ma maison était un petit pavillon sans étage sur pilotis. Il avait survécu à beaucoup d’ouragans, dont le plus récent, l’Ouragan Matilda. Elle ressemblait presque à une demeure que l’équipage de L’Île aux Naufragés aurait pu construire, mais je la trouvais pittoresque et belle. Elle avait besoin de repeindre, car la peinture vieux bleu dont je l’avais recouverte plusieurs années auparavant s’était décolorée. La véranda avait besoin qu’on la protège contre l’usure provoquée par l’océan, il aurait probablement fallu rénover le toit et la porte de devant gémissait comme une âme en peine quand on l’ouvrait. De mon point de vue, c’était chez moi.

    J’étais obligée de secouer légèrement la poignée et de pousser la porte avec ma hanche pour qu’elle s’ouvre, mais le grincement qui m’accueillait était si familier que, en général, je répondais : « Bonjour à toi aussi ».

    Avec un soupir, je regardai autour de moi et me mis à faire le ménage.

    2

    ALEXEI

    L’océan était frais contre mon grand corps poilu. Malgré le soleil qui me tapait dessus, je n’étais pas mal à l’aise. Je plongeai sous la surface et nageai plusieurs mètres sous l’eau en me tortillant dans tous les sens jusqu’au moment où mes poumons se serrèrent et où je dus monter respirer à la surface. J’adorais l’eau. Elle était fraîche, libératrice et elle donnait merveilleusement bien à un ours de 400 kilos la sensation de flotter dans le vide.

    L’eau avait toujours été mon lieu favori. Alors que le reste de l’équipe souffrait constamment de notre déménagement à Sunkissed Key, j’étais aussi heureux ici que je l’avais été en Sibérie. En fait, peut-être pas quand j’étais forcé de rester assis au bureau et de supporter les autres, qui se plaignaient tout le temps des caprices de l’air « conditionné ». Par contre, dans l’océan, j’étais heureux.

    J’avais accepté le changement de décor mieux que tous les autres. L’océan, les femmes en bikini, les tacos … ça aurait pu être tellement pire ! Le seul véritable inconvénient, c’était le travail. Au lieu d’effectuer des insertions et des extractions, d’exécuter des missions secrètes et spéciales ou de capturer des ennemis à haute valeur ajoutée, nous poursuivions les voleurs à l’étalage et les petits criminels et nous nous assurions que les gens du coin et les touristes ne boivent pas trop et ne se tapent pas dessus.

    J’avais l’impression d’être baby-sitter. Pire encore, j’avais l’impression d’être un baby-sitter inutile. Arrêter les coups d’état et les tentatives d’assassinat, infiltrer les cellules terroristes et protéger les leaders du monde, ça me manquait. La plupart du temps. En fait, quand je plongeais sous l’eau et descendais jusqu’au fond sablonneux de l’océan, je me disais que le baby-sitting n’était peut-être pas un changement de carrière si désastreux que ça.

    Mon ours repéra un poisson pendant que nous étions sous l’eau et partit à sa poursuite. Il adorait pêcher. Et manger. De plus, il adorait particulièrement remplir son ventre de poisson frais qu’il avait attrapé lui-même. C’était un ours simple. Chasser, manger, dormir, recommencer. La chaleur étouffante ne le gênait même pas tellement tant que je l’emmenais régulièrement se plonger dans

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