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Histoires de bouffe: Recettes et anecdotes - préface de Martin Juneau
Histoires de bouffe: Recettes et anecdotes - préface de Martin Juneau
Histoires de bouffe: Recettes et anecdotes - préface de Martin Juneau
Livre électronique229 pages1 heure

Histoires de bouffe: Recettes et anecdotes - préface de Martin Juneau

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À propos de ce livre électronique

Ce livre s’ouvre sur les voyages et les rencontres de Stéphane Gadbois. Il est directeur d’usine le jour et cuisinier amateur le reste du temps. Avec ce premier livre, il veut vous partager sa passion pour la bouffe au travers de ses anecdotes et récits de voyages.

Bon appétit!
LangueFrançais
Date de sortie12 juin 2017
ISBN9782897676520
Histoires de bouffe: Recettes et anecdotes - préface de Martin Juneau

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    Aperçu du livre

    Histoires de bouffe - Stéphane Gadbois

    Copyright ©2017 Stéphane Gadbois

    Copyright ©2017 Éditions AdA Inc.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Direction littéraire et révision linguistique : Vivianne Moreau

    Correction d’épreuves : Émilie Leroux et Nancy Coulombe

    Images de la couverture : ©Thinkstock

    Photographies : Stéphane Gadbois ; © Thinkstock pour les pages de garde et les pages I, II, IV, 13, 17, 45, 83, 127, 145 ; EQCS productions Zone 3 pour la page 100.

    Photographies prisent de l'auteur : Sandra Pion ; William Gadbois pour la page 51.

    Conception et mise en pages : Sylvie Valois

    ISBN papier : 978-2-89767-650-6

    ISBN PDF numérique : 978-2-89767-651-3

    ISBN ePub : 978-2-89767-652-0

    Première impression : 2017

    Dépôt légal : 2017

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet,

    Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada

    Téléphone : 450 929-0296

    Télécopieur : 450 929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé en Chine

    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du ­Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Conversion au format ePub par:

    www.laburbain.com

    À Sandra, William, Ariane et Fiona

    Préface

    Peu de gens ont gagné 100 000 $ dans une compétition-culinaire-­téléréalité québécoise.

    Stéphane Gadbois est passé à un poil près, même à un cheveu dans la soupe, de l’emporter. Tout le monde croyait qu’il allait gagner, car il a littéralement dominé l’entière première saison du show.

    Et je le sais, j’étais là pour en juger. Il n’aime pas que j’en parle, c’est comme tourner le couteau d’office dans la plaie. Il n’avait rien à perdre… mais n’a rien gagné. Pas grave !

    Au chapitre des bonnes nouvelles, il en a profité pour faire de belles rencontres, il a élargi son réseau et s’est enfin assumé à vivre ce qui le fait vibrer : la cuisine.

    Il est sorti du placard, mais pas professionnellement ! Pour mettre de la nourriture sur la table, il a un emploi. Comme il n’est pas rémunéré pour cuisiner, il demeure un amateur. Il est amateur dans le plus pur du sens du terme. Amateur comme dans amoureux.

    Il est tellement fanatique de cuisine que quelqu’un, quelque part, un ami éditeur assurément, a fini par lui offrir la chance d’écrire son propre livre.

    Stéphane a un concept en tête, une histoire à raconter, une vision. C’est plus qu’un livre de « recettes », il s’agit d’un bouquin avec une vraie personnalité. Un livre de cuisine. Ce type d’édition est très rare, même chez la plupart des chefs non amateurs.

    En fait, je m’en rends enfin bien compte : Stéphane s’avère un véritable passionné. Et c’est ce qui le démarque : il est infiniment plus passionné que la grande majorité des cuisiniers professionnels que je côtoie. Et je le sais, je suis là pour en juger.

    Son seul problème, c’est qu’il se sous-estime. Il se diminue, sous prétexte qu’il ne passe pas 60 heures dans la cuisine d’un restaurant. « Moi, je ne suis pas un chef. »

    Effectivement, tu n’es pas un chef. Mais tu fais ce que tous les cuisiniers font : tu cuisines.

    Et tu sais quoi ? On dirait presque que tu aimes ça.

    — Martin Juneau

    Où ça commence avec un grilled cheese…

    Mon premier vrai « souvenir de bouffe » remonte à plus ou moins l’âge de sept ou huit ans. Mon père m’avait emmené au Stade olympique visiter le Salon de l’habitation et, pour le dîner, il nous avait acheté des grilled cheese garnis de jambon blanc et d’emmental. Ni lui ni moi n’avions jamais goûté à ce fromage. Mon père n’avait pas tellement aimé le goût, mais moi, oui. Cette rencontre de nouvelles saveurs avait été pour moi comme une révélation. Je venais de réaliser qu’il existait autre chose que le Petit ­Québec – seul fromage disponible à la maison à l’époque hormis les Singles de Kraft (quoique, les Singles en grilled cheese, c’est dur à battre !). J’ai toutefois dû attendre mes seize ans avant de pouvoir découvrir tout un éventail de fromages et de charcuteries (je peux maintenant l’avouer : j’ai goûté à tout ce qui se trouvait dans le comptoir durant ma première semaine de travail à titre de caissier au dépanneur La Maisonnée… !).

    Alors que j’avais environ treize ans, nous sommes déménagés dans un secteur de Ville-Émard où habitaient beaucoup de familles italiennes. C’est à partir de ce moment que j’ai vraiment commencé à tripper sur la bouffe. Je me souviens de la première fois où j’ai goûté à des courgettes. On jouait dans la ruelle et la mère d’un ami est arrivée munie d’une assiette de petits zucchinis frits. J’ai tellement aimé ça que je lui ai demandé, non pas d’en avoir davantage, mais la recette ! Une passion venait de naître.

    Je me rappelle aussi la fois où le père d’un ami, d’origine italienne également, est venu nous montrer une sorte de champignons géants (des vesses-de-loup) en nous demandant de ne pas les détruire si on en apercevait au parc et de les lui apporter. On avait réussi à lui en ramasser deux ou trois. Quelques mois plus tard, alors qu’on jouait au sous-sol par un après-midi d’hiver, il est allé chercher un pot où les tranches du champignon géant marinaient dans l’huile d’olive et l’ail. Il les a partagées avec nous, servies sur un bout de baguette grillée. Il est probable que ma mémoire ait embelli ce souvenir avec le temps, mais j’ai le sentiment de n’avoir jamais goûté à quelque chose d’aussi bon et simple depuis.

    J’ai cuisiné ma première sauce à spaghetti vers l’âge de douze ans, et j’ai multiplié les essais culinaires en obtenant un certain succès tout au long de l’adolescence. Je me suis mis à élaborer mes propres repas et à préparer le souper pour tout le monde à l’occasion. Je cuisinais parfois pour mes chums, les samedis soir de party, mais le but était de se remplir la panse et non de faire de la haute gastronomie. Parmi les autres faits marquants qui ont contribué à mon éveil culinaire,

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