Manœuvres de combat aérien: Sky Tactics dévoilé, maîtrisant l'art de la guerre aérienne

Par Fouad Sabry

Qu'est-ce que les manœuvres de combat aérien

Les manœuvres de combat aérien (ACM) sont la tactique consistant à déplacer, tourner et situer son avion de combat afin d'atteindre une position à partir de laquelle un l'attaque peut être menée sur un autre avion. Généralement associées aux combats aériens, les manœuvres de combat aérien s'appuient sur des manœuvres de base du chasseur (BFM) offensives et défensives pour obtenir un avantage sur un adversaire aérien.

Comment vous en bénéficierez

(I) Informations et validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Manœuvres de combat aérien

Chapitre 2 : Avions de chasse

Chapitre 3 : Fokker Scourge

Chapitre 4 : Oswald Boelcke

Chapitre 5 : Max Immelmann

Chapitre 6 : Thach Weave

Chapitre 7 : Guerre aérienne

Chapitre 8 : Combat aérien

Chapitre 9 : Dicta Boelcke

Chapitre 10 : Histoire de la guerre aérienne

(II) Répondre au public principales questions sur les manœuvres de combat aérien.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui veulent y aller au-delà des connaissances ou informations de base pour tout type de manœuvre de combat aérien.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 3 juin 2024

Aperçu du livre

Manœuvres de combat aérien

Sky Tactics dévoilé : maîtriser l'art de la guerre aérienne

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Manœuvres de combat aérien

Sky Tactics dévoilé : maîtriser l'art de la guerre aérienne

Fouad Sabry

Copyright

Air Combat Manoeuvring © 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

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Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Manœuvres de combat aérien

Chapitre 2 : Avions de chasse

Chapitre 3 : Fokker Scourge

Chapitre 4 : Oswald Boelcke

Chapitre 5 : Max Immelmann

Chapitre 6 : Thach Weave

Chapitre 7 : Guerre aérienne

Chapitre 8 : Combat aérien

Chapitre 9 : Dicta Boelcke

Chapitre 10 : Histoire de la guerre aérienne

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Manœuvres de combat aérien

La manœuvre de combat aérien (MCA) est l'art tactique de déplacer, de tourner et de positionner un avion de chasse afin d'attaquer un autre aéronef à partir d'une position avantageuse. Les techniques de combat aérien généralement liées au combat aérien se concentrent sur les manœuvres de base offensives et défensives des chasseurs (BFM) pour prendre l'avantage sur un adversaire aérien.

Pendant la Première Guerre mondiale, les avions ont d'abord été utilisés pour détecter les concentrations de troupes ennemies, les sites de tir de campagne et les mouvements de troupes. Les premiers combats aériens consistaient en des pilotes qui se tiraient dessus avec des armes de poing. Briser le verrouillage radar en minimisant la signature Doppler de son propre avion (« maintenir l'ennemi à 3 ou 9 heures »), ou épuiser l'énergie cinétique d'un missile entrant (en changeant la trajectoire de l'avion d'un côté à l'autre, le missile, ne volant pas directement sur la cible mais essayant de l'éviter, effectuera des virages plus serrés et devra éventuellement suivre une trajectoire plus longue),  De nouvelles manœuvres supplémentaires ont vu le jour. Cependant, le combat rapproché avec des missiles à guidage infrarouge et des canons d'avion adhère toujours aux mêmes règles générales établies au début du 20e siècle dans le ciel de l'Europe. La règle maîtresse reste inchangée : mettez-vous sur le dos de votre adversaire sans lui permettre de faire de même.

Selon le type d'aéronef et le nombre d'aéronefs participants, les stratégies de combat rapproché peuvent varier considérablement.

Il y a cinq éléments qu'un pilote doit garder à l'esprit lorsqu'il envisage un engagement aérien, le repérage et le maintien de la vue de son adversaire étant le plus crucial. Plus de 85 % de tous les meurtres en Asie du Sud-Est sont attribuables à l'attaquant qui a détecté et tiré sur la défense sans être remarqué.

Le combat de manœuvre d'un combat aérien peut être mené sur un nombre infini de plans géométriques. Il est conseillé aux pilotes de garder leurs manœuvres en dehors des plans purement verticaux et horizontaux et d'utiliser plutôt les innombrables plans obliques, qui sont beaucoup plus difficiles à suivre pour un adversaire. Ce nombre illimité de plans qui tournent autour d'un point fixe est connu sous le nom de « poteau et bulle ». Un chasseur qui peut maintenir sa position entre un avion et sa position défensive fictive ne peut pas être attaqué par cet avion.

Basique:

Propagation du combat

Pitchback

Glissière arrière en cloche

Split S

Virage Immelmann

Thach Weave

Ciseaux

Chandelle

Complexe:

Yo-Yo fort

Yo-Yo faible

Roulis avec décalage (roulement de baril à haute g)

Manœuvre Cobra

Virage Cobra

Kulbit

Manœuvre de Herbst

Hineri-komi

{Fin du chapitre 1}

Chapitre 2 : Avions de chasse

Ch.

En plus de son armement, les caractéristiques de performance importantes d'un chasseur incluent également sa vitesse élevée et sa maniabilité par rapport à l'avion cible. Le succès ou l'échec des efforts d'un combattant pour obtenir la supériorité aérienne dépend de divers éléments, tels que la compétence de ses pilotes, la solidité tactique de sa doctrine de déploiement de ses chasseurs, ainsi que la quantité et l'efficacité de ces avions.

Certains avions de chasse, tels que les chasseurs-bombardiers, sont destinés dès le départ à des tâches multiples. D'autres modèles de chasseurs, tels que l'intercepteur, le chasseur lourd et le chasseur de nuit, sont hautement spécialisés mais remplissent néanmoins la fonction principale de supériorité aérienne.

Depuis la Première Guerre mondiale, l'obtention et le maintien de la suprématie aérienne ont été considérés comme cruciaux pour le succès conventionnel.

Le développement des chasseurs s'est poursuivi pendant la Première Guerre mondiale afin d'empêcher les avions et les dirigeables ennemis d'effectuer des reconnaissances au-dessus du champ de bataille. La majorité des premiers chasseurs étaient des biplans avec un cadre en bois recouvert de tissu et une vitesse maximale d'environ 100 miles par heure (160 kilomètres par heure). Au fur et à mesure que l'importance du contrôle de l'espace aérien au-dessus des armées augmentait, toutes les grandes nations produisaient des chasseurs pour soutenir leurs opérations militaires. Le bois a été largement remplacé entre les deux guerres par des tubes métalliques, puis les constructions en peau stressée en aluminium (monocoque) sont devenues prédominantes.

À la Seconde Guerre mondiale, la majorité des chasseurs étaient des monoplans entièrement métalliques armés de mitrailleuses ou de canons et capables de vitesses dépassant 400 miles par heure (640 kilomètres par heure). Plusieurs avions bimoteurs ont été construits, mais ils se sont avérés inférieurs aux chasseurs monomoteurs et ont été relégués à d'autres rôles, tels que les chasseurs de nuit avec des radars rudimentaires.

À la fin de la guerre, les turboréacteurs avaient remplacé les moteurs à pistons comme principal mode de propulsion, augmentant encore plus la vitesse des avions. Comme le poids d'un turboréacteur était bien inférieur à celui d'un moteur à pistons, avoir deux moteurs n'était plus un obstacle, et selon la situation, un ou deux étaient utilisés. Ceci, à son tour, a nécessité la création de sièges éjectables pour permettre au pilote de s'échapper et de combinaisons anti-G pour contrer les forces considérablement accrues fournies au pilote pendant les manœuvres.

En raison de l'augmentation constante de la portée des armes air-air, les chasseurs de jour ont été équipés de radars dans les années 1950, car les pilotes ne pouvaient plus voir assez loin devant eux pour se préparer à l'opposition. Par la suite, les capacités radar se sont considérablement étendues et sont actuellement le principal moyen d'acquisition de cibles. Pour réduire la traînée transsonique, les ailes ont été rendues plus fines et balayées vers l'arrière, ce qui a nécessité de nouvelles techniques de fabrication pour assurer une résistance appropriée. Les peaux n'étaient plus attachées à une structure avec des rivets en tôle, mais étaient plutôt usinées à partir d'énormes dalles d'alliage. Le mur du son a été franchi et, après quelques faux départs causés par les ajustements de commandes requis, la vitesse s'est rapidement approchée de Mach 2, le seuil au-delà duquel les avions ne peuvent pas manœuvrer efficacement pour éviter les assauts.

Les missiles air-air ont largement remplacé les canons et les roquettes au début des années 1960, car les deux étaient considérés comme inefficaces aux vitesses atteintes. Cependant, la guerre du Vietnam a démontré que les canons avaient toujours un rôle, et la plupart des chasseurs construits depuis lors sont équipés de canons (généralement entre 20 et 30 mm (0,79 et 1,18 po) en plus des missiles. La majorité des avions de combat contemporains peuvent transporter au moins deux missiles air-air.

Dans les années 1970, les turboréacteurs à double flux ont remplacé les turboréacteurs, améliorant l'économie de carburant au point que les derniers avions de soutien à pistons ont pu être remplacés par des jets, permettant le développement d'avions de combat multirôles. Les structures en nid d'abeille ont commencé à remplacer les constructions fraisées, et les premiers composants composites ont commencé à apparaître dans les zones à faible contrainte.

Avec les progrès continus de la technologie informatique, les systèmes défensifs sont devenus plus efficaces. En réponse, les États-Unis, la Russie, l'Inde et la Chine ont tous poursuivi les technologies furtives. La phase initiale consistait à identifier des techniques permettant d'abaisser la réflectivité de l'avion aux ondes radar en dissimulant les moteurs, en supprimant les angles vifs et en redirigeant toute réflexion loin des radars des forces adverses. Divers matériaux ont été découverts pour absorber l'énergie des ondes radar et ont ensuite été combinés en finitions uniques avec une large utilisation. Les structures composites, y compris les composants structurels clés, sont devenues populaires et ont contribué à atténuer l'augmentation constante du poids des avions ; la majorité des chasseurs modernes sont plus grands et plus lourds que les bombardiers moyens de la Seconde Guerre mondiale.

En raison de l'importance de la supériorité aérienne, depuis les premiers jours du combat aérien, les forces armées ont constamment rivalisé pour développer des chasseurs technologiquement