Un DC-8 à Mach 1
En fait, ce passage en supersonique n’était pas accidentel, mais soigneusement préparé. Dès son premier vol le 30 mai 1958, le quadrimoteur Douglas DC-8 s’était révélé bien né, agréable et facile à piloter, si bien qu’il avait été certifié 15 mois plus tard, quand son concurrent Boeing 707 aux commandes fort lourdes et aux moins bonnes qualités de vol avait obtenu son certificat de navigabilité grâce à d’importantes modifications plus de quatre années après son premier vol.
William Magruder, chef pilote d’essais de Douglas, poussait pendant leurs essais les nouveaux DC-8 au-delà de la vitesse maximale (VNE) figurant dans le manuel de vol, jusqu’à la vitesse limite de calcul, soit Mach 0,95 - 95 % de la vitesse du son. Mais comme,
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