ULM et simulation Introduction au vol léger

Les Ultra Légers Motorisés ou ULM font rêver plus d’un aspirant pilote. Tout d’abord par le prix de ces machines, bien plus abordables que les avions classiques. Ensuite par la sensation de liberté que véhiculent ces aéronefs. On peut facilement se prendre pour un oiseau, le vent dans les cheveux, à évoluer à vue en frôlant les cimes des arbres… La simulation l’a bien compris et depuis la parution de MSFS, on ne compte plus les ULM développés par les créateurs – le Top Rudder 103 présenté dans ce numéro en est une parfaite illustration. MSFS possède déjà dans sa flotte par défaut quelques exemplaires que l’on peut qualifier d’ultralégers (encore que les définitions varient selon les pays, surtout depuis une réforme de 2019 en France qui a revu les masses à la baisse). On peut ainsi considérer que le Zlin Shock Ultra, Le Flight Design CTLS, le Pipistrel Virus ou le JMB VL-3 (fig. 1) font partie de cette catégorie, même si leurs masses ou puissances ne correspondent pas aux définitions restrictives. De son côté X-Plane propose l’Aerolite 103, très minimaliste mais fidèle à son homologue réel (fig. 2).

Attention toutefois à ne pas céder à la facilité. Car il ne faut pas oublier que tout ce qui vole – avions, hélicoptères, ULM, planeurs et mêmes drones – reste soumis à une réglementation stricte. Après tout il suffit de faire une analogie avec les cyclomoteurs et les automobiles, tous observent le code de la route…