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Tu es à moi !: Roman
Tu es à moi !: Roman
Tu es à moi !: Roman
Livre électronique132 pages1 heure

Tu es à moi !: Roman

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À propos de ce livre électronique

Amanda, jeune femme de vingt-six ans, possède des dons de médium et s’en sert pour aider les autres. Quand elle rencontre George, son nouveau voisin sexy, et qu’il l’invite à rentrer chez lui boire un verre, une photo posée sur le piano du salon l’intrigue au plus haut point. La suite de l'histoire sera consacrée à Lola, la sœur cadette d’Amanda, et son combat intérieur pour surmonter sa dépression.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Aimant le paranormal et les thrillers, l'écriture représente pour Laetitia L. un moyen de s'évader.



LangueFrançais
Date de sortie11 oct. 2021
ISBN9791037739018
Tu es à moi !: Roman

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    Tu es à moi ! - Laetitia L.

    Laetitia L.

    Tu es à moi !

    Roman

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    © Lys Bleu Éditions – Laetitia L.

    ISBN : 979-10-377-3901-8

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    En hommage à Jean-François Willems, lâchement assassiné à la gare de Mons le 25 juin 2018, fils de mon amie Delphine, et à Pierre assassiné à Saint-Hilaire du Harcouët le 20 novembre 2017, ainsi qu’à toutes les personnes disparues et assassinées…

    Jean-François Willems

    Pierre Guépratte

    La confiance ne se demande pas, elle se mérite. Si l’on veut l’acquérir, il faut être vrai dans ses paroles et ses actions, car l’authenticité est la clef de l’humilité…

    Joëlle Laurencin

    Amanda flâne dans Brookfield place d’un pas lent, tout en regardant les vitrines des magasins, Noël approche, et cette période la rend toujours un peu nostalgique, son petit village lui manque.

    Les décorations réalisées par les élèves de son ancienne école primaire, le sapin qui trône au milieu de la place du village entouré de quelques petits chalets, où l’on vend une multitude de choses artisanales et les chants de Noël que diffusent de petits haut-parleurs dans les rues avoisinantes.

    Elle n’y retourne que rarement pour rendre visite à sa mère.

    Habitant maintenant dans la banlieue très prisée de Brooklyn, dans un ancien entrepôt industriel transformé en trois luxueux appartements. Amanda n’est pas son vrai prénom, ni même Donalson son nom de famille d’ailleurs.

    Elle avait choisi de porter le nom de famille de jeune fille de sa mère et Amanda est son deuxième prénom.

    À tout juste 21 ans, elle a rencontré Matthew, un entrepreneur très influent dans le village de Newtown dans le Connecticut.

    Elle avait grandi dans un petit village, sans père, car il était mort très tôt, sa mère avait fait de son mieux pour leur permettre, à elle et à Lola, sa sœur, de ne manquer de rien. Mais quand Matthew était entré dans sa vie à coup de fleurs, restos chics, belle voiture et cadeaux, elle avait vite succombé à la tentation d’une vie plus luxueuse.

    Il a su, dès le départ, trouver les mots pour séduire Amanda, le type même du prince charmant attentionné, qui comble toutes les attentes d’une femme.

    Sa mère et sa sœur étaient elles aussi tombées sous son charme, le trouvant adorable.

    Malheureusement, le rêve avait vite laissé place au cauchemar.

    Le lendemain de leur lune de miel, Matthew avait déjà un rendez-vous dans un restaurent à quelques kilomètres de leur hôtel sur l’île d’Hawaï.

    Cela aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, si à peine quelques heures après leur mariage il préférait voir un potentiel client plutôt que de rester avec sa jeune épouse.

    Après cela, la situation n’avait pas vraiment évolué, il s’absentait plusieurs jours pour son travail, invitait des collègues ou futurs clients chez eux à dîner. Souvent, il débarquait avec eux sans même prévenir Amanda au préalable, libre à elle de se débrouiller pour leur préparer de quoi manger tout en donnant une bonne impression et leur concocter un dîner somptueux. Pas question de faire un sandwich ou des pâtes !

    Il lui rendait la vie infernale, de l’extérieur et devant les autres personnes rien n’y paraît, il reste adorable.

    Il avait la critique facile, toujours en finesse faisant tourner cela avec humour et dérision.

    Elle devait être aussi, en toute circonstance et peu importe l’heure, de bonne condition et prête à recevoir.

    Elle avait l’impression de n’être là que pour faire bonne figure et d’être un trophée au bras de Matthew.

    On lui adressait très peu la parole et quand ce fût le cas, son mari répondait à sa place.

    Il mentait en permanence pour se faire valoir, être admiré et aimé par son entourage.

    C’est cela qu’il cherchait avant tout, il s’attribuait même les mérites de sa femme. Par exemple pour la décoration de leur maison, Amanda avait passé des jours entiers à rechercher comment mettre en valeur certaines pièces et lumières et Matthew avait affirmé avoir tout choisi dans la maison, du tapis au lustre devant des invités lors d’une réception.

    Amanda n’avait pas osé le reprendre.

    Ils n’avaient jamais vraiment abordé le sujet concernant les enfants, elle se voyait mal en avoir dans ces conditions. Mais un soir où ils revenaient d’un dîner chez un client, Matthew, quelque peu éméché, s’était clairement plaint des enfants présents lors du dîner, ne comprenant pas comment l’on pouvait avoir autant de mioches aussi bruyants (ce sont ses mots), alors qu’il n’en avait que trois et de devoir s’en occuper eux-mêmes.

    Amanda n’avait pas trouvé qu’ils étaient bruyants ni mal élevés, mais n’avait pas réagi à ses propos.

    Après tout, elle était institutrice, quelques mois avant sa rencontre avec son mari, elle était remplaçante à l’école Sandy Hook.

    Elle avait noué quelques liens d’amitié avec la psychologue de l’école, mais rien de grandiose.

    Elle se sentait très seule et cela lui pesait énormément.

    Elle n’avait pas trop gardé contact avec ses amis de sa vie d’avant, seulement quelques cartes, à Noël, auxquelles elle ne recevait que très peu de réponses, voire pas du tout.

    Il avait ses phases « lune de miel », mais ne changeait pas et ne demandait jamais vraiment pardon.

    C’était encore un outil de manipulation pour obtenir quelque chose ou pour endormir la méfiance d’Amanda.

    Après deux ans de mariage, Amanda avait appris ses malversations et magouilles en tous genres, un peu par hasard, lors d’une discussion, à la base anodine, avec une voisine rencontrée au supermarché.

    Elle s’était sentie mal à l’aise devant cette femme.

    Ne sachant pas comment aborder le sujet, d’ailleurs jamais elle n’aurait osé le lui demander ni même insinuer quoi que ce soit, elle commença alors une petite enquête personnelle. Dès qu’il partait, elle était à l’affût du moindre indice, elle commença par son dressing, parmi ses nombreuses paires de chaussures dont certaines encore dans leurs boîtes, elle découvrit une boîte qui d’aspect ressemblait aux autres.

    Elle l’ouvrit et vit une trentaine de cartes de Noël et d’anniversaire ainsi que plusieurs enveloppes ouvertes, toutes lui étaient adressées et provenait de ses amis.

    Elle ne sut si elle devait pleurer de rage ou de soulagement.

    Rage contre son mari, mais de soulagement qu’aucuns de ses amis ne l’ait oubliée ou reniée.

    Elle décida malgré tout de garder cette découverte pour elle, sinon Matthew saurait qu’elle avait fouillé dans son placard.

    Feignant l’ignorance devant lui durant quelques jours, elle dut attendre qu’il reparte pour fouiller dans son bureau, sans risquer d’être découverte.

    Ce qu’elle y trouva ne laissait aucun doute sur ses agissements.

    Factures factices, gonflées à l’intention des assurances, pot-de-vin consigné par écrit, des cahiers entiers où étaient inscrites des sommes mal acquises.

    Elle avait dû tenir cela pour elle, mais lors d’une énième dispute elle le lui avait balancé en plein visage être au courant de tout.

    Il l’avait alors frappée en lui disant qu’elle devait s’estimer heureuse du standing que grâce à lui, elle avait et non avec son petit boulot d’institutrice remplaçante à Sandy Hook. À partir de

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