Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

A tout sauf à ça: Un enlèvement raté
A tout sauf à ça: Un enlèvement raté
A tout sauf à ça: Un enlèvement raté
Livre électronique134 pages2 heures

A tout sauf à ça: Un enlèvement raté

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Ils avaient pensé à tout, sauf à ça... Un faux enlèvement qui tourne mal !

Henry organise avec la complicité de son meilleur ami l’enlèvement de sa future épouse.
Un collègue de travail sera son ravisseur il doit l’emmener dans le chalet du meilleur ami en question le temps d’un week-end de fête mais rien ne se passera comme prévu.

Que va-t-il se passer lors de ce week-end ? Quelles en seront les conséquences pour Henry et son meilleur ami Matthieu ? Découvrez ce thriller psychologique envoûtant à la suite des deux amis et de leur idée folle !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Wolfy Paulo - J’ai commencé à écrire à l’âge de onze ans. Sur les conseils d’une de mes tantes, j’ai pris un cahier et j’y ai déposé mes pensées, mes craintes, mes espoirs, mes joies et mes déceptions. Puis, tout en continuant la rédaction de mon journal intime, je me mis en tête d’écrire un livre. Mon premier ouvrage, assez naïf et court était un récit au titre de Victoria. Ce premier essai évoquait le quotidien de quatre jeunes femmes. J’écrivis ensuite des essais, tentant de trouver mon style, puis je me pris de passion pour la poésie. Rimbault et Victor Hugo étant mes modèles, je me lançais dans l’écriture de poèmes où le romantisme et l’amour parfait étaient rois.
Au cours de l'été 2015, j’eus l’idée de « À tout sauf à ça » . Cet éclair d’inspiration me réveilla une nuit. De peur de perdre le fil conducteur, je l’écrivis sur mon carnet posé sur ma table de chevet. La rédaction de cet ouvrage fut fluide et agréable, comme une évidence.
Un célèbre auteur a écrit : « Quand l’envie de gratter du papier nous prend, elle ne lâche plus jamais. »
C’est tout à fait mon cas.
LangueFrançais
Date de sortie11 sept. 2018
ISBN9782378771683
A tout sauf à ça: Un enlèvement raté

Auteurs associés

Lié à A tout sauf à ça

Livres électroniques liés

Fiction d'action et d'aventure pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur A tout sauf à ça

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    A tout sauf à ça - Wolfy Paulo

    Wolfy Paulo

    À tout sauf à ça

    Roman

    https://lh4.googleusercontent.com/ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions—Wolfy Paulo

    ISBN : 9782378771683

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    À tout sauf à ça c’est l’histoire de Matthieu, de Lisa et d’Henry. Henry et Matthieu sont les meilleurs amis du monde mais Henry rencontre Lisa, ils vivent alors une belle histoire d’amour et un jour Henry demande Lisa en mariage. Fini alors pour Matthieu la fête jusqu’au bout de la nuit avec son ami.

    Mais au lieu d’organiser l’enterrement de vie de garçon de son ami, Matthieu a une idée folle : organiser l’enlèvement de Lisa, le temps d’un week-end, en toute amitié, afin qu’ils puissent s’amuser une dernière fois.

    Il a pensé à tout, Lisa sera en sécurité, son ravisseur est quelqu’un qui ne ferait pas de mal à une mouche, le lieu est enchanteur. Il arrive même à convaincre Henry de se lancer dans cette folle aventure.

    Mais rien ne se passe comme prévu et plus rien ne sera comme avant.

    Rosette,

    Tu m’as dit un jour lorsque je me confiais à toi, « tu devrais écrire tes tourments… »

    Alors j’ai pris un stylo et j’ai commencé à écrire. Et depuis je n’ai jamais cessé de le faire.

    Je te dédicace ce roman avec le souhait qu’il te plaise.

    — Elle ne voudra jamais me laisser partir le temps d’un week-end, avec la préparation du mariage, plus la date approche, plus elle stresse ! Tiens, l’autre soir, elle était au bord des larmes parce que je ne comprenais pas l’importance de mettre des lilas sur chaque côté des bancs de l’église. Alors, me laisser faire la fête avec toi tout un week-end, je l’entends déjà d’ici. Non, laisse tomber.

    — J’ai bien une idée mais tu ne seras jamais d’accord.

    — Dis quand même.

    — Non, tu ne voudras jamais. Tu vas me prendre pour un dingue.

    — Allez, dis. Je te prends déjà pour un dingue de toute façon.

    — OK… Voilà : tu n’as qu’à organiser son enlèvement.

    — Quoi ?

    — Un faux, bien entendu. Tu fais en sorte qu’on l’enlève, le temps du week-end.

    — Mais tu es encore plus givré que je le croyais ! Faut vraiment pas être net pour avoir des idées pareilles ! Parfois tu me fais peur…

    — Attends avant de t’emballer, écoute-moi jusqu’au bout. J’ai acheté un chalet dernièrement, on l’enlève, on la met dans ce chalet sans lui faire de mal on l’enferme là-bas. On fait la fête et on la ramène à la fin du week-end.

    — Ah oui, et on l’emmène chez un psy jusqu’à la fin de ses jours. Non mais t’es cinglé ?

    — Si ça se trouve, elle va prendre du recul et elle sera moins pénible à se prendre la tête pour des conneries.

    — En fait, tu plaisantes, tu n’es absolument pas sérieux, là.

    — Mais si ! Je sais ça paraît dingue, mais réfléchis-y, il ne lui arrivera rien. Un enlèvement en douceur elle se retrouve dans un chalet enfermé certes mais toute seule. Elle va trouver le temps long mais c’est tout. Pas de ravisseurs, pas de violence, aucun risque. Et nous, on bringue tranquille.

    — Tu crois vraiment que je vais réussir à faire la fête alors que je sais que ma future femme est dans un chalet, je ne sais même pas où d’ailleurs, morte de trouille avec tous les traumatismes que ça va engendrer. Je préfère m’engueuler avec elle et partir avec toi.

    — Comme tu veux, mais tu n’arriveras jamais à partir avec moi après une dispute, elle va te bombarder de message et au final tu vas répondre et tu voudras retourner la voir et notre fête sera gâchée.

    — On aura bien l’occasion de faire la fête.

    — Quand ? Pour l’enterrement de ta vie de garçon ? Avec ton futur beau-père et ? Si on boit deux bières, il va nous regarder de travers, choqué.

    — Arrête, tu exagères.

    — Pas tant que ça, tu le sais bien. Et quand tu seras marié, ça sera encore pire, elle déjà chiante maintenant mais une fois que tu auras la corde au cou, alors là. Enfin, laisse tomber. Bon, je file j’ai mon rendez-vous. J’ai mis l’addition sur mon compte. Mais réfléchis-y.

    — À plus, merci pour le resto. »

    Henry regarda Matthieu partir d’un air amusé. S’il n’était pas son meilleur ami, il l’aurait pris pour un grand malade et l’aurait insulté de lui avoir proposé quelque chose d’aussi improbable.

    Il n’y a que lui pour me proposer un truc pareil.

    Il connaissait Matthieu depuis la seconde, ensemble ils en avaient fait des choses. Connus et partagés leurs premières cigarettes, leurs premières bières, leurs premiers émois amoureux. Ils s’étaient raconté leurs premiers flirts, leurs premières expériences sexuelles, leurs premières déceptions. C’était lui qui avait choisi d’aller en fac de droit et Matthieu l’avait suivi, parce qu’il n’avait pas vraiment d’idée sur ce qu’il voulait faire dans la vie et qu’il avait envie de rester avec son copain. Ils étaient devenus au fil du temps inséparables. Après avoir obtenu leurs diplômes, c’était Matthieu qui avait décroché son premier job dans la finance et avait fait en sorte de faire embaucher Henry toujours dans le but de ne pas le perdre de vue. Sur le coup, Henry s’était laissé convaincre, persuadé que c’était un premier boulot et qu’il n’y resterait pas bien longtemps. Mais voilà plus de dix ans qu’ils étaient toujours dans la même entreprise et le moins que l’on puisse dire étaient qu’ils avaient plutôt bien réussi.

    Leurs postes leur convenaient, ils avaient su monter les échelons et, même s’ils n’avaient pas tout à fait le même rôle dans l’entreprise, tous deux aimaient leur travail et gagnaient très bien leurs vies.

    Leurs quotidiens étaient rythmés par les fêtes et les sorties en tout genre surtout le week-end. Sans oublier les vacances paradisiaques qu’ils s’offraient avec pour unique but : en profiter et séduire le plus de femmes possibles.

    Chacun avait son charme.

    Matthieu était grand, brun aux yeux noirs, style ténébreux. Il incarnait l’homme d’affaires sûr de lui et entretenait son allure d’homme athlétique avec ses nombreuses séances de musculations.

    Henry était plus petit, une chevelure châtain clair, les yeux verts et sa corpulence étaient beaucoup plus banale. Il dégageait de la douceur et de la confiance dans son regard. Et c’était lui qui avait le plus de succès avec les filles justement grâce à cette empathie et à cette sympathie qu’il dégageait. Pourtant, l’apparence était trompeuse. Henry était froid avait du mal à montrer ses sentiments. Une fois avoir obtenu ce qu’il voulait avec une femme, il pouvait se montrer tout à fait goujat voire irrespectueux.

    Matthieu à côté était beaucoup plus doux, il aimait séduire tout le monde, de son patron à la petite stagiaire confinée à servir le café et à faire des photocopies.

    C’était le paradoxe de ces deux copains, on donnerait le Bon Dieu sans confession à Henry alors que c’était lui le plus mesquin, le plus égoïste. Matthieu, lui, était juste un peu trop narcissique et fêtard, c’était la seule mauvaise influence qu’il avait exercée sur Henry.

    Mais les choses changèrent lorsque Henry rencontra Lisa. Il l’avait rencontrée en visitant un appartement. Au départ, ce ne devait pas être elle qui devait effectuer la visite mais comme son collègue était malade, elle lui avait rendu service. Henry fut subjugué dès le premier regard mais Lisa elle, fut de marbre. Elle était pressée d’en finir, d’autant plus que la vente ne serait pas à elle, vu que le contact avait été fait par son collègue. Mais Henry fit en sorte de faire durer la visite, en essayant de lui poser des questions personnelles de temps à autre. Mais plus il prenait son temps, plus elle était tendue. Il s’était résolu à stopper la visite mais n’avait pas laissé tomber l’idée de la séduire pour autant.

    Ce fut le début d’aller venu incessant dans l’agence immobilière où Lisa travaillait.

    Au départ, elle était excédée, l’idée de le renseigner et donc, de perdre son temps avec un client qui n’apporterait rien la rendait dingue. Puis, au bout de quelques jours, un autre de ses collègues lui fit la remarque que la venue d’Henry n’était pas pour l’appartement mais pour elle, chose qu’elle n’avait pas réalisée une seconde, trop obnubilée par la perte de sa commission.

    Quand elle réalisa cela, elle vit Henry autrement. Mais elle n’était pas vraiment charmée. Elle le trouvait trop petit, trop banal. Pas assez de mordant ou de charme, elle ne le sut vraiment. Malgré tout, elle accepta d’aller boire un verre avec lui un soir, sans vraiment savoir pourquoi. Au cours de cette soirée, le charme n’opéra pas, elle le trouva sympathique mais sans plus. En fait, elle aimait juste l’idée d’être courtisée. Ce fut pour cette raison qu’elle accepta d’aller dîner avec lui un autre soir. Il l’emmena dans un grand restaurant et en profita pour lui en mettre plein les yeux en prenant du champagne, des plats les plus raffinés de la carte sans oublier le choix des vins les plus onéreux.

    Issue d’une famille bourgeoise, Lisa apprécia cette finesse, Henry, par son choix gastronomique, lui montra qu’il avait du goût et du palais. Il ne s’était pas contenté de choisir sur la carte des choses chère, il avait choisi des choses raffinées et délicates.

    Au cours de cette soirée, il s’était dévoilé, le Henry le vrai s’était montré, le doux, le gentil, le délicat, l’attentionné, le petit plus qui faisait la différence. Était-ce l’éclat de ces yeux verts ou son sourire timide qui la fit fondre ? Elle ne le sut vraiment, mais ce soir-là, quand elle fit l’amour avec lui, c’était par envie, par désir. L’amour, quelques jours plus tard, pointa le bout de son nez.

    Les rendez-vous se succédèrent, les baisers volés. Les instants de bonheurs partagés, les rires, l’amour, le manque de l’autre, tout arriva en pagaille. Henry se laissa porter par sa passion et par la légèreté des sentiments qu’il éprouvait

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1