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Le mythe
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Livre électronique59 pages1 heure

Le mythe

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À propos de ce livre électronique

Le mythe retrace l’histoire de Mako, un jeune homme à la recherche de lui-même. Dans la lutte qui l’oppose à ses démons, il essaiera désespérément de combler sa soif insatiable de réponses. Seulement, réussira-t-il à satisfaire toutes ces attentes ?


À PROPOS DE L'AUTEUR

Enzo Gallice écrit non seulement pour se connaître lui-même mais aussi pour insuffler son cheminement vers le bonheur et son raisonnement.

LangueFrançais
Date de sortie6 janv. 2022
ISBN9791037777515
Le mythe

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    Aperçu du livre

    Le mythe - Enzo Gallice

    Chapitre I

    Le soir, après ma transformation, je redeviens cet homme.

    Cet homme sans qui toutes ces idées ne seraient rien. Cet être sensible et si torturé à la fois.

    Je pensais, il y a encore peu de temps, que l’enfer n’était que dans les yeux de l’autre. Puis j’ai finalement compris qu’il venait de moi. De mon propre cœur.

    Que toutes ces peurs, que j’avais, ne faisaient qu’entacher mes méditations.

    Puis que de ces peurs découlaient un rejet et de la haine. Je haïssais l’autre, pour lequel je me forçais certaines fois. Pour lequel, même, je vivais.

    Je n’existais alors plus que pour l’autre.

    Je me rappelais alors cet adage de la théologie chrétienne. Celui qui nous dit de nous rappeler que nous ne sommes que des poussières.

    Alors enchérissaient, après ces peurs, de l’absurde, de l’existentialisme et même du ridicule.

    Alors je m’efforçais, pendant trois longs mois, de ne vivre que pour moi.

    Je me répétais chaque jour, tu es bien vivant, pense au cogito cartésien. Tu es le premier des principes. C’est de toi que découlent même les racines de la métaphysique et de toutes les pensées du monde. Toutes celles que tu seras capable d’écouter et, avec un peu de chance ou de travail, de connaître et comprendre.

    Ne pense plus aux flammes dans les yeux de l’autre, mais prends ces détresses comme des appels à l’aide. Dans mes beaux jours, je déciderai de venir à leur secours. Puis dans certains plus noirs, je me contenterai de fermer les yeux une nouvelle fois.

    Mais si je ne vivais que pour moi, à quoi bon l’autre ?

    Alors je pleurais ces nouvelles connaissances que j’acquérais par mon travail en autodidacte.

    De froides larmes de savoir sur les draps d’un nouveau mort, un autre trophée à fièrement accrocher. Pourtant, toujours aucun signe de victoire.

    Et si, plutôt que des pleurs d’insatisfaction, je n’essayais pas de m’aimer.

    Songer à s’aimer n’est-elle pas la plus belle des évasions ? Mais, à force, je finirais bien par sortir de mon propre corps. Je sens qu’il s’échappe. Qu’une part de vide s’empare de moi. L’amour semble se rapprocher, certes, mais ce n’est pas la joie qui semble me traîner. Mais ce terrible refrain.

    Que faire entre tous ces maudits airs, quand il s’emporte à nouveau ?

    Le démon écrira, seul, pour le sens, il découlera de lui-même.

    Comme la traînée ardente d’un feu révélateur.

    Je me revois dans ses flammes à sillonner les côtes et à piétiner la boue.

    À l’entendre craquer mes os et à piétiner mon cerveau.

    Les tambours vibrant. Maudit diable approchant. Pas à pas, grandissant, le cœur débordant. Criant, luttant, frappant pour se protéger. Cruel joueur pénétrant mes moindres bonheurs, n’auriez-vous pas quelques peines pour un cœur grelottant ?

    Mais jamais il n’avait eu de peine.

    La vie me prouve chaque jour que j’étais ignorant hier. Même parfois que je le serai à jamais.

    L’inspiration chantante quelques fois se perd, entre quelques mots amers. Mais sûrement ingénument, je reste croyant du bonheur. Quand viendra la fin des mauvais pleurs ?

    Chapitre II

    J’admire en ce jour les sureaux noirs de cet arbre à moitié

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