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Ecriture dangereuse - Tome 2
Ecriture dangereuse - Tome 2
Ecriture dangereuse - Tome 2
Livre électronique69 pages1 heure

Ecriture dangereuse - Tome 2

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À propos de ce livre électronique

Après une année mouvementée à la suite de la découverte de ses origines, Marie Torres, contre l’avis de ses parents, cherche à percer le mystère qui entoure les gitans. Grâce au grimoire qu’elle possède, sa curiosité la pousse à faire des choses qu’elle regrettera amèrement.
La jeune fille apprendra à ses dépens que la magie a un prix et qu’il y a des forces avec lesquelles il ne faut pas jouer…


À PROPOS DE L'AUTRICE 


Férue d’histoires pétrifiantes, Isabelle Drumez offre à tous ceux qui aiment avoir peur la suite d’un récit effroyable dans Écriture dangereuse - Tome II.
LangueFrançais
Date de sortie27 juil. 2023
ISBN9791037790514
Ecriture dangereuse - Tome 2

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    Beau roman court. L'auteur utilise une écriture fluide et l'intrigue est vite entraînante. Je recommence.

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Ecriture dangereuse - Tome 2 - Isabelle Drumez

Isabelle Drumez

Écriture dangereuse

Tome II

Roman

© Lys Bleu Éditions – Isabelle Drumez

ISBN : 979-10-377-9051-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

1

La salle d’étude était vide. Chargée de ses cours, Marie Torres s’avançait doucement dans la pièce. Elle aimait faire ses devoirs dans ce lieu silencieux, propice à la réflexion. L’année dernière, elle avait réussi avec succès sa sixième année et était maintenant inscrite au Collège Notre-Dame de la Grâce, section littéraire. Son aventure de l’an dernier n’avait en aucun cas entamé son enthousiasme pour l’écriture, bien du contraire. Après sa victoire au concours des écrivains en herbe, elle avait passé une partie de l’été à écrire de nombreuses nouvelles, ce qui lui avait laissé peu de temps à passer avec sa meilleure amie, Amélie. Bien sûr, elles passaient encore du temps ensemble, mais leur relation avait évolué vers une amitié un peu plus distante. Marie mettait ça sur le compte de son art, mais Amélie avait trouvé son amie changée depuis l’histoire des gitans. Donc, bien qu’inscrites à la même école, elles ne passaient plus tout leur temps libre ensemble, Amélie s’étant inscrite dans la section informatique. Marie aurait pu faire ses devoirs à la maison, l’école se trouvant seulement à deux kilomètres de son domicile, mais depuis son intérêt pour ses racines gitanes, sa relation avec ses parents était un peu tendue. Eux qui avaient tout fait pour ne plus avoir affaire à ce monde voyaient leur fille s’y intéresser un peu trop à leur goût. À peine passé la porte de la maison, son père revenait sans arrêt sur le même sujet : son intérêt excessif pour les gitans et surtout pour leur magie. Deux semaines après la rentrée scolaire, ils avaient eu une énorme dispute. C’était un samedi matin. Évelyne, la mère de Marie, avait fait le ménage dans la chambre de sa fille. Passant l’aspirateur sous son lit, elle avait découvert une petite boîte en bois sculptée de drôle de symboles et y avait trouvé des objets bizarres, ainsi qu’une panoplie de mèches de cheveux enroulés dans de petits rubans, et un grimoire effrayant avec un diable sur la couverture. Elle en avait parlé à Arturo, le père de Marie. Monsieur Torres, découvrant le contenu de la boîte, s’était mis dans une colère noire et avait eu une terrible dispute avec Marie. Elle tenta de lui expliquer que ce n’était que de la curiosité, sans plus, mais son père ne le voyait pas du même œil. Étant catholique, son père lui avait intimé de se débarrasser de ces objets sans attendre. Pour calmer la situation, Marie s’était débarrassée de la boîte, mais elle ne l’avait pas jetée, évidemment. Elle s’était contentée de la cacher dans le fond de son casier d’école. Depuis, ses parents surveillaient ses moindres faits et gestes à la recherche de la plus petite trace de rituel de magie gitane. Marie avait pensé qu’ils seraient plus compréhensifs à ce sujet, mais son père avait objecté qu’il y avait une sacrée différence entre s’intéresser à ses racines et pratiquer la magie. N’ayant rien à objecter, Marie avait décidé de laisser son drôle de passe-temps un peu de côté et de se concentrer sur ses études. Elle s’installa au dernier banc, étala ses cours et commença ses devoirs. Son ancien professeur, Monsieur Basselier, lui avait conseillé de continuer dans l’écriture, car elle avait un don exceptionnel dans ce domaine. Son nouveau professeur, par contre, la trouvait moyenne, à la limite du médiocre. Marie ne le supportait pas ! Ce monsieur Lewis et son air supérieur ! Toujours à critiquer, à vous rabaisser en public ! Mais Marie n’avait pas l’intention de le laisser gagner. Elle lui prouverait qu’elle pouvait être une excellente romancière et ne s’arrêterait pas tant qu’il n’aurait pas reconnu son erreur à son sujet. Plongée dans ses réflexions, elle n’entendit pas la porte s’ouvrir. Une main se posa sur son épaule et Marie sursauta. C’était Amélie. Son amie lui sourit :

— Je t’ai bien eue ! dit-elle en s’esclaffant.

— Ha ! ha ! ha ! lui répondit Marie sur un ton maussade. Très drôle, Amélie. Mais là tu vois, je travaille. Amélie s’installa sur la chaise à côté en soupirant.

— Tu n’es pas drôle, Marie. Avant toute cette histoire, on riait toujours ensemble. Aujourd’hui, je n’arrive

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