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Aïcha… témoin de la Terreur
Aïcha… témoin de la Terreur
Aïcha… témoin de la Terreur
Livre électronique223 pages3 heures

Aïcha… témoin de la Terreur

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À propos de ce livre électronique

Aïcha n’a que dix ans, quand des bouleversements majeurs s’opèrent dans sa vie, sa ville qu’elle aime tant, tombe entre les mains des Rois Catholiques Ferdinand et Isabelle, qui promettent que rien ne changera pour ses habitants, mais entre les promesses et la réalité, une distance infinie.
Le père de Aïcha, Musa ibn Abi al-Ghassan, connu comme étant le chevalier de Grenade, et l’un des plus influents conseillers de son Émir Boabdil, n’a jamais accepté l’idée de la capitulation, il a mené sa guerre jusqu’à la fin. Sa femme et sa fille Aïcha vont être d’abord expulsées de leur maison, jetées à l’extérieur des murs de la ville, elles réussissent à retrouver un toit à Albayazin, l’un des derniers quartiers Maures de Grenade. La fille du chevalier de Grenade ne cesse de vivre des drames qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas.
Aïcha n’a jamais voulu céder à la peur, à la terreur, elle est toujours restée intègre et forte, son histoire est à l’image de ce qui s’est passé à toute un peuple, qui a dû choisir entre une évangélisation forcée, l’exil ou mourir sous la torture.
Ce roman est un voyage dans le passé, aucune extrapolation vers des évènements contemporains à partir de cette histoire n’est permise. La violence du passé ne constitue en aucun cas une justification d’une violence ultérieure.
LangueFrançais
Date de sortie11 mai 2023
ISBN9782312132945
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    Aperçu du livre

    Aïcha… témoin de la Terreur - Bilel Zarour

    cover.jpg

    Aïcha…

    témoin de la Terreur

    Bilel Zarour

    Aïcha…

    témoin de la Terreur

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    Du même auteur

    La France et l’islam, l’autre vérité, Éditions Sydney Laurent, 2020.

    Marcel, Éditions Sydney Laurent, 2022.

    © Les Éditions du Net, 2023

    ISBN : 978-2-312-13294-5

    Prologue : Aïcha, une fille heureuse à Grenade

    « Aïcha… ma sœur, veux-tu bien rentrer à la maison… maman dit que tu as assez joué dehors ! »

    La petite fille de huit ans s’exécute sans discuter, c’est une fille bien élevée, qui ne contredit jamais son grand frère. Elle est tellement belle… ses grands yeux verts… ses longs cheveux bien noirs… rappellent ce bon métissage entre des peuples venus de tout bord, pour créer sur cette Terre, la plus belle des civilisations que l’humanité ait connues.

    La petite Aïcha salue ses copines, avec qui elle avait pris l’habitude de jouer à deux pas du palais de son père. Qui ne connaît pas le père de la petite Aïcha ! Mūsa ibn Abi al-Ghassan, le chevalier de Grenade, et l’un des plus influents conseillers de son Émir, Boabdil.

    Aïcha n’a pas réellement besoin de sortir pour jouer dehors, les nombreux jardins du palais ont toujours été un terrain de jeu favori pour elle ; courir autour des fontaines qui embellissent les lieux, se cacher dans les labyrinthes formés par les rosiers et les haies, et laisser les servantes la chercher pendant des heures, ça l’a toujours amusée.

    Mais Aïcha est une fille curieuse, éveillée, elle veut voir ce qui se passe derrière les grands murs qui entourent sa maison. À huit ans, elle est autorisée à sortir jouer avec les petites filles de son quartier, sous la surveillance de ses parents.

    « Comment se fait-il que tu sois là toi ? demande Aïcha à son frère.

    – – Notre père m’a demandé de rentrer plutôt, il a des choses à faire !

    – – Quoi donc ?

    – – Ça te dépasse Aïcha, tu es trop petite ! »

    La maison de Mūsa est une ruche, des va-et-vient incessants, les servantes sont occupées à préparer le repas du soir, la maman de Aïcha est dans la grande salle de réception, elle la prépare pour recevoir les amis de son mari. Aïcha tourne en rond, personne ne veut lui parler, personne n’a du temps pour elle.

    « Maman, maman !

    – – Aïcha, ma fille, je suis trop occupée pour le moment, je m’occuperai de toi tout à l’heure quand j’aurai terminé ce que j’ai à faire.

    – – Maman… »

    Alors, la petite fille se dirige vers la cuisine, les servantes, de tempérament sanguin sont chaleureuses, vivantes et insouciantes, accueillent la petite avec les bras ouverts.

    « Aïcha, ma chérie… viens près de moi, dit l’une des servantes.

    – – Vous préparez quoi ? demande la petite.

    – – Ce soir, ton père reçoit des gens importants, alors nous leur préparons des plats délicieux. »

    Aïcha fait le tour de la cuisine.

    « Je reconnais vos plats.

    – – Alors ma petite, tu reconnais quoi ?

    – – Je vois ici un agneau rôti au miel… j’adore ! Des aubergines farcies à la viande hachée, de la salade verte ici avec d’autres légumes. »

    La petite continue de tourner autour des plats, elle soulève les couvercles et commente :

    « Ah des gâteaux, j’adore les gâteaux aux amandes et au miel.

    – – Ne touche pas ma petite, tu mangeras de tout cela ce soir, mais surtout ne touche pas avec tes doigts.

    – – Écoute, Aïcha, moi je trouve que tu joues trop, à ton âge on est plutôt à l’école, dit une servante en taquinant la petite fille.

    – – Ah, non, je ne passe pas mon temps à jouer, le matin je vais à l’école coranique, répond Aïcha sèchement.

    – – Mais ne boude pas, ma princesse ! Où se trouve cette école ? Tu sais, nous ne sortons que très rarement, donc nous ne pouvons pas le savoir, dit une servante qui regarde sa complice en riant.

    – – Ce n’est pas très loin… à deux pas d’ici, juste à côté de la Grande Mosquée.

    – – Ah… oui, et tu as mémorisé combien de sourates ?

    – – Figurez-vous que j’ai mémorisé par cœur la moitié du Coran, et Inch’Allah, d’ici à l’année prochaine je terminerai de mémoriser la totalité du Coran.

    – – Masha Allah… Masha Allah. Est-ce que tu pourras nous réciter quelques versets ?

    – – C’est un test ! s’exclame la petite.

    – – Non, non, nous aimerions t’écouter réciter le Coran, ma chérie, si tu le veux bien !

    – – Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Par le Temps ! L’homme est certes, en perdition, Sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance.

    – – Masha Allah, Aïcha, qu’Allah te bénisse ma petite. »

    La petite fille ne s’ennuiera pas plus que cela, son père vient de rentrer, et il va passer du temps avec elle. Il aime bien s’assoir avec sa petite princesse, l’écouter parler de ses copines du quartier, de ce qu’elle a appris à l’école coranique. Il lui demande souvent de lui réciter les quelques versets qu’elle a mémorisés par cœur ce jour-là, mais surtout, il aime également répondre à ses questions, Aïcha pose beaucoup de questions !

    « Papa, tu ne m’as pas dit pourquoi tu m’as appelée Aïcha.

    – – Ce n’était pas mon choix à moi seul, ma fille, ta maman aussi voulait t’appeler Aïcha.

    – – Donc vous vous êtes mis d’accord !

    – – Oui ma chérie, exactement.

    – – Mais pourquoi Aïcha ?

    – – Devine, ma chérie ! »

    Le père fait durer le suspense.

    « Comme l’épouse du Prophète, que la paix soit sur lui.

    – – Si tu veux !

    – – Pourquoi… Y avait-il une autre raison ?

    – – À vrai dire, nous voulions que tu portes le même prénom qu’une très brave femme de Grenade… »

    Le père n’a pas encore terminé sa phrase quand sa fille l’interrompt :

    « Aïcha, la mère de notre Émir Boabdil.

    – – Exactement, ma chérie.

    – – Peux-tu m’en dire plus sur cette femme, papa ? demande la petite fille.

    – – Oui, ma chérie, Aïcha est une femme courageuse, intelligente, épouse du Sultan Abũ al-Hasan Ali, mais à la fin de sa vie, le Sultan a épousé une belle chrétienne qui s’est fait appeler Soraya. L’amour rend aveugle, Soraya demanda alors à son mari le Sultan de se débarrasser d’une façon ou d’une autre d’Aïcha et de ses deux fils, dont l’aîné Abou Abd Allah Mohammed, dit Boabdil, qui était l’héritier du trône. Le Sultan écouta sa belle épouse et emprisonna Aïcha et ses deux fils.

    – – C’est malheureux ! commente la petite.

    – – Oui, mais Aïcha ne s’est pas laissée faire, elle a organisé sa fuite avec ses deux fils d’une façon originale.

    – – Et comment ?

    – – Avec la complicité de quelques gardes, dans une nuit très sombre, elle a hissé des draps de la fenêtre de la prison jusqu’au sol, et puis, chacun son tour, la mère et ses deux fils sont descendus jusqu’en bas, et pendant quelques mois, personne n’avait aucune trace d’eux.

    – – Et ça s’est passé quand ?

    – – Quelques mois avant ta naissance, ma fille, les gens étaient tellement fiers de cette mère courageuse, qui voulait à tout prix sauver ses fils d’une mort certaine. Beaucoup de filles nées cette année-là à Grenade, portent le prénom Aïcha, comme toi !

    – – Une belle histoire, papa. Je suppose que les Grenadins n’aiment pas trop Soraya ?

    – – Oui ma fille, elle a profité de l’âge avancé du Sultan pour manigancer des plans douteux, elle plaçait autour de son mari des gens qui lui étaient favorables pour s’assurer qu’un de ses deux fils prenne le pouvoir après le Sultan. Elle n’a pas laissé une bonne trace.

    – – Est-elle toujours à Grenade ? demande la fille.

    – – Non, ma chérie, quand Boabdil a repris le règne du royaume, Soraya craignait la vengeance de Aïcha, elle a rejoint le royaume de Castille et s’est reconvertie avec ses deux fils au catholicisme.

    – – Donc très peu de filles de mon âge s’appellent Soraya, je suppose ?

    – – Personne à ma connaissance… Et toi, ma chérie, raconte-moi ta journée.

    – – J’ai passé ma matinée à l’école coranique, j’ai fini de mémoriser la sourate Al-Kahf (la Caverne).

    – – Donc, ma fille connaît par cœur la moitié du Coran. Je suis fière de toi, un bon musulman doit apprendre par cœur le Coran.

    – – Tu sais, papa, il y a des enfants qui sont plus grands que moi, et qui viennent à l’école coranique depuis très longtemps, mais ils n’avancent pas vite, ils apprennent très lentement.

    – – Oui, ma chérie, avoir une bonne mémoire est un don d’Allah, exactement comme avoir de l’argent, être en bonne santé, être bien éduqué, donc il faut remercier Allah autant que tu le peux, ma chérie.

    – – Al-ḥamdu li-l-lāh.

    – – Je vais t’apprendre comment invoquer Allah et le remercier ma fille. Dis Ô Allah ! Fais que je Te sois reconnaissante, que je Te mentionne et Te craigne, que je Te sois obéissante et pleine d’humilité pour Toi, que je Te sois déférente et revienne à Toi. Ô Allah ! Accepte mon repentir, pardonne mes péchés, exauce mes invocations, affermis mes arguments, guide mon cœur, corrige ma langue, et extirpe la malveillance de mon cœur. »

    La fille répète après son père :

    « Ô Allah ! Fais que je Te sois reconnaissante, que je Te mentionne et Te craigne, que je Te sois obéissante et pleine d’humilité pour Toi, que je Te sois déférente et revienne à Toi. Ô Allah ! Accepte mon repentir, pardonne mes péchés, exauce mes invocations, affermis mes arguments, guide mon cœur, corrige ma langue, et extirpe la malveillance de mon cœur.

    – – Masha Allah, ma fille, ta mémoire est bonne. »

    Mūsa embrasse sa fille sur le front, en signe de tendresse et d’amour. Ses invités ne vont pas tarder à venir, il part les accueillir devant la porte de sa maison.

    « Merhaba… Merhaba, rentrez s’il vous plaît, par là. »

    Mūsa montre le chemin à ses trois invités, le Grand Imam de Grenade, le chef des armées et un des vizirs de l’Émir Boabdil.

    « Prenez place, Merhaba.

    – – La vie à Grenade est belle, n’est-ce pas ? demande le chef des armées.

    – – Mais nous sommes entourés de loups, répond le Grand Imam.

    – – Vous serez d’accord avec moi si je vous dis que le rétrécissement de la terre d’Islam autour de nous est une conséquence directe de nos divisions, dit le chef des armées.

    – – Justement, l’objectif de cette rencontre est de poursuivre la discussion que nous avons entamée ce matin en présence de notre Émir. Il faut impérativement trouver une issue à la situation compliquée que nous vivons, dit Mūsa. »

    Les quatre hauts responsables font d’abord défiler l’histoire proche de leur royaume, les guerres qu’avait menées Boabdil contre son oncle Al-Zagl pour s’emparer du royaume de Grenade, et comment les Rois Catholiques profitaient de chaque occasion pour grignoter encore plus de terres.

    « Notre Émir est sur le trône de Grenade de façon stable depuis trois ans, nous lui devons obéissance, tant qu’il obéit à Allah, mais nous devons rappeler aussi qu’il a repris le contrôle du royaume de Grenade grâce au soutien du roi de Castille, notre ennemi. Les Grenadins préféraient de loin son oncle Al-Zagl, car il était courageux, et menait les guerres par lui-même, dit Mūsa.

    – – Je suis d’accord avec toi, Mūsa, sur le développement historique, mais cela ne va pas nous aider à imaginer les solutions à nos problèmes, dit le chef des armées.

    – – Grenade est entourée de tous les côtés par les royaumes chrétiens unifiés par le mariage de Ferdinand et Isabelle, nous n’espérons plus d’aide de nos frères au Maghreb, nous devons trouver les solutions par nous-mêmes.

    – – La solution est dans l’organisation, nous devons réorganiser nos forces ; que l’Émir et son oncle cessent les guerres internes qui ne font qu’affaiblir la présence musulmane sur ces terres, et que Boabdil soit plus courageux, plus indépendant vis-à-vis des Rois Catholiques, et qu’il cesse de leur donner tout ce qu’ils veulent, dit le Grand Imam. »

    La discussion continue autour du dîner, la recherche d’une solution n’est pas une mince affaire, tous les éléments indiquent qu’une catastrophe est sur le point d’arriver.

    ***

    « Tiens, ma fille, je vais t’emmener faire un tour avec moi, je vais te montrer les secrets de notre ville et ses ruelles.

    – – Merci, papa. Donne-moi quelques instants, je me prépare et je viens ! »

    Aujourd’hui, Aïcha ne sortira pas jouer avec ses copines. Elle va accompagner son père, qui va lui montrer sa ville. À huit ans, elle ne connaît que son école coranique, sa rue, où elle joue de temps en temps, et quelques Hammams où elle va régulièrement avec sa maman. Bien sûr, elle n’a pas le droit de s’en éloigner seule, elle risque de se perdre dans cette ville gigantesque.

    Mūsa prend sa fille par la main, les deux marchent côte à côte en parlant de tout et de rien, c’est un moment privilégié pour la petite fille.

    « Nous allons longer la Grande Mosquée pour entrer dans le souk, le marché. Tu verras, ma fille, que le souk est un endroit magique, vivant, tu sentiras des odeurs que tu n’as jamais senties de ta vie, tu y trouveras des gens qui viennent de religions différentes, de classes sociales diverses. Ce qui domine dans le souk, c’est le commerce, acheter et vendre et rien d’autre. »

    Le père et sa fille avancent la main dans la main, ils traversent une grande porte, embellie par un grand arc en pierre.

    « Regarde papa, comme c’est beau la calligraphie sur l’arc.

    – – Est-ce que tu pourrais lire ce qui est écrit, ma fille ? »

    Ils s’arrêtent juste en dessous, Aïcha tend son cou, essaye de lire, penche sa tête vers la droite.

    « Je suppose que ce sont des versets du Coran, papa, mais ce n’est pas évident à lire.

    – – Essaye quand même, nous avons tout le temps qu’il faut, ma fille.

    – – Ah… j’ai trouvé… "Malheur aux fraudeurs, qui lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure et qui, lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, leur causent perte"

    – – Exactement, ma fille, ce sont les premiers versets de la sourate Al-Mutaffifin (Les Fraudeurs). Dans ces versets, Allah promet un grand châtiment pour les commerçants qui trompent les acheteurs, ne pèsent pas correctement ce qu’ils achètent. Et quand c’est eux qui achètent, ils exigent que la balance soit bien réglée. Et comme tu le vois, ces versets sont écrits sur la porte du souk pour rappeler aux gens qui rentrent et qui sortent qu’il est exigé au musulman d’être honnête par tout dans sa vie et spécialement quand il achète ou vend.

    – – Oui, papa, j’ai bien compris, commente la fille.

    – – Alors, tiens bien ma main, le souk grouille de monde, si je te perds, j’aurais beaucoup de difficultés à te retrouver.

    – – Je dirai aux gens que je suis la fille de Mūsa ibn Abi al-Ghassan, ils m’emmèneront jusqu’à la maison, dit la fille avec un large sourire. »

    La fille est émerveillée par cette ville dans la ville, son père lui explique que le souk est partagé en secteurs, selon l’activité du commerçant. Il y a le secteur des bijoutiers, où tous les bijoutiers sont alignés les uns à côté des autres. Le secteur des bouchers regroupe tous les bouchers,

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