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Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02
Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02
Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02
Livre électronique226 pages2 heures

Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02

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À propos de ce livre électronique

Alexis est sans contredit le plus beau garçon que j'ai vu de ma vie. Il a des yeux bleu électrique, des cheveux blonds qui lui chatouillent les oreilles et un sourire… tellement charmeur ! Chaque fois qu'il expose la blancheur de ses dents, je fonds comme un cornet de crème glacée au soleil. Quand je suis à ses côtés, des papillons gigotent dans mon ventre. Je l'aime si fort !

Mouais…

On filait le parfait bonheur jusqu'à ce que ma meilleure amie Maélie, qui est aussi la petite soeur d'Alexis, change subitement d'attitude et me place devant le pire ultimatum qui soit : choisir entre son frère et elle !

Mais qu'est-ce que je vais faire ? Abandonner ma best, ma confidente, ma jumelle cosmique ? Mettre un terme à ma relation avec mon séduisant chanteur ?

Et toi, crois-tu que j'irais mieux sans Alexis Messier ?

A propos de l'auteure :

A l'adolescence, Mélanie Cousineau a, comme Zoé, développé une véritable passion pour la musique… et un intérêt marqué pour les garçons ! De quoi pimenter ce passage parfois difficile où la confiance en soi est souvent mise à rude épreuve.
LangueFrançais
Date de sortie6 nov. 2017
ISBN9782895859055
Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02
Auteur

Mélanie Cousineau

Auteure aux multiples talents, Mélanie Cousineau nous offre un roman riche en émotions dans lequel les personnages sont dépeints avec grande habileté. L'auteure a su y mettre en scène avec une justesse désarmante la souffrance et la détresse des jeunes adultes qui vivent un deuil éprouvant.

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    Aperçu du livre

    Je vais très bien sans toi, Alexis Messier 02 - Mélanie Cousineau

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Cousineau, Mélanie, 1979-

    Je vais très bien sans toi, Alexis Messier

    (Alexis Messier ; tome 2)

    Pour les jeunes.

    ISBN 978-2-89585-905-5

    I. Titre.

    PS8605.O914J4 2017 jC843’.6 C2017-941180-2

    PS9605.O914J4 2017

    © 2017 Les Éditeurs réunis Éléments de couverture : Freepik

    Les Éditeurs réunis bénéficient du soutien financier de la SODEC

    et du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec.

    Nous remercions le Conseil des Arts du Canada

    de l’aide accordée à notre programme de publication.

    ReconnaissanceCanada.tif

    Édition 

    LES ÉDITEURS RÉUNIS

    lesediteursreunis.com

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    prologue.ca

    Distribution en Europe 

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    dilisco-diffusion-distribution.fr

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    Imprimé au Québec (Canada)

    Dépôt légal : 2017

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Bibliothèque nationale de France

    Titre.jpg

    À ma filleule

    que j’aime de tout mon cœur, Émily.

    1

    Voilà, mon tout premier concert à titre de guitariste et de choriste du groupe Bleu Obscur est maintenant derrière moi, et il m’a laissé un désagréable arrière-goût d’échec. Je me demande bien pourquoi ! Peut-être est-ce parce que mon ennemie jurée, Anna-Kim Tétrault, a tout tenté pour me déstabiliser avant la deuxième partie, créant chez moi un stress énorme qui m’a fait jouer les mauvais accords au mauvais moment ? Ou tout simplement parce qu’elle a décidé de me chasser du revers de la main pour reprendre sa place au sein du band ? Ou il se peut aussi que ce soit en raison de ses manigances pour reconquérir mon amoureux, l’incroyable Alexis Messier, qui était auparavant le sien ? Ce n’est pourtant pas de ma faute s’il l’a quittée il y a plus d’un mois ! Voilà où son sale caractère l’a menée, et c’est bien tant pis pour elle ! Ce n’est pas parce qu’elle se donne des allures de star avec ses longs cheveux blonds coiffés en dreadlocks et ses vêtements griffés et hors de prix qu’elle est meilleure qu’une autre. Alors, qu’elle assume les conséquences de ses gestes sans me mêler à ses problèmes ! J’en ai plus que marre qu’elle se mette en travers de mon chemin, essayant de me faire croire que l’amour d’Alexis pour moi n’est qu’un stratagème pour la rendre jalouse. Elle a le don de s’inventer des scénarios, celle-là !

    J’ai donc toutes les raisons du monde de demeurer silencieuse dans la voiture de M. Messier, le père de ma meilleure amie, Maélie, et de mon chum, qui est venu nous chercher à l’école à la fin de la soirée. À en juger par l’ambiance qui règne dans l’habitacle, je ne suis pas la seule à être dans cet état d’esprit.

    — Et puis, le concert s’est bien passé ? demande le chauffeur à son fils, qui est assis à ses côtés.

    — Bof…, répond évasivement mon copain, encore ébranlé par la tournure des événements.

    Il faut dire que les choses ont grandement changé en quelques semaines à peine. À la fin de l’été, Alexis était en couple avec Anna-Kim et ils formaient le groupe le plus populaire de l’école en compagnie de Liam, batteur invétéré et meilleur ami d’Alexis. Ce dernier en était le chanteur et le bassiste, et Anna-Kim, la choriste et la guitariste. Toutefois, une énorme dispute a éclaté entre les deux amoureux et, à bout de patience, Alexis a rompu, créant une colère monstre chez son ex-copine. Comme celle-ci a un ego démesurément grand, elle a très mal pris que mon chum la rejette, plutôt que l’inverse, et elle a quitté Bleu Obscur sur un coup de tête. C’est donc là que je suis entrée en scène, comblant le trou béant qu’elle avait laissé au sein de la formation.

    Aussi, les nombreuses rencontres qui ont eu lieu entre Alexis et moi ont favorisé les rapprochements et, à notre grande surprise, nous nous sommes découvert un amour mutuel qu’Anna-Kim s’évertue à détruire depuis. Toutefois, je n’ai pas dit mon dernier mot. Maintenant que j’ai enfin accepté de sortir avec le grand frère de ma meilleure amie, je ne laisserai personne me mettre des barrières dans les roues.

    — Qu’est-ce qu’il y a ? poursuit M. Messier en nous jetant un coup d’œil dans le rétroviseur. Vous avez tous l’air vraiment bizarres.

    Personne n’ose prendre la parole, tous occupés que nous sommes à jongler avec des tonnes de questions dans notre tête.

    — Disons simplement qu’Anna-Kim n’a pas pu s’empêcher de mettre son grain de sel dans ce qui devait être une très belle soirée, dévoile Alexis, désireux de clore le sujet.

    Heureusement, le père de famille saisit le message et il augmente le volume de la radio, dissipant ainsi le malaise. Durant le reste du trajet, nous demeurons tous silencieux. Une fois rendue devant chez moi, je dis bonsoir à Liam, à Maélie et à M. Messier, et j’embrasse furtivement mon copain avant de sortir de la voiture et de récupérer ma guitare dans le coffre arrière.

    — Tu veux dormir à la maison ? me demande ma meilleure amie, qui s’est faufilée derrière moi sans que je m’en rende compte. Sérieusement, Zoé, ça n’a pas d’allure que tu restes seule ce soir après ce qui s’est passé. Viens chez moi, on va reparler de tout ça.

    Alexis, qui a également quitté son siège, se tient un peu à l’écart, me laissant bavarder avec sa sœur. Même s’il est derrière nous, je sens son regard posé sur moi, à l’affût de mes moindres paroles. Je réfléchis quelques secondes avant d’accepter l’offre de ma best. Elle a raison : je ne survivrai pas, seule dans ma chambre, à jongler avec les dizaines d’émotions qui mènent une chaude lutte dans ma tête.

    — C’est d’accord, que je laisse tomber sans grand enthousiasme, encore ébranlée. Mais je t’avertis, ça se peut que je ne sois pas très bavarde. Disons que je me sens toute croche en dedans.

    Je m’interromps quelques instants, triturant entre mes mains moites l’étui de ma guitare. Moi qui étais si fière d’utiliser sur scène cet instrument dont j’ai longtemps rêvé et que mes parents m’ont offert pour mon anniversaire, voilà qu’Anna-Kim avait tout gâché. Revenant au moment présent, je poursuis :

    — Laisse-moi le temps de prévenir mes parents et de récupérer mes trucs. Je te rejoindrai chez toi.

    — Super ! s’exclame ma copine, heureuse de ma décision. Et ne te tracasse pas pour ton attitude, je vais te prendre comme tu es. Je désire simplement être là pour toi dans les moments difficiles. Vas-y, je vais t’attendre ici.

    S’adressant à son père par la portière demeurée ouverte, elle l’avise que nous allons rentrer à pied. Le soulagement se lit alors sur le visage d’Alexis, qui s’approche de moi et me dévisage de ses irrésistibles yeux bleus. Hum ! Ce regard si profond dans lequel je voudrais me perdre.

    — Ne t’en fais pas, Zoé. Je t’aime et il n’y a rien qu’Anna-Kim puisse dire ou faire qui va y changer quoi que ce soit. C’est avec toi que je veux être, pas avec elle.

    Ne pouvant résister à mon besoin d’être réconfortée, je me blottis dans ses bras et il me serre tout contre lui un instant avant de regagner son siège, un doux sourire aux lèvres. Sans plus attendre, le véhicule redémarre, Liam et Alexis nous observant à travers la fenêtre. Je les suis du regard tout en faisant un signe de la main à celui qui fait battre mon cœur.

    — Viens, dis-je à Maélie une fois la voiture disparue, en lui indiquant de me suivre pendant que je fais mon sac pour la nuit.

    — Non, non, répond-elle en secouant la tête. Je préfère t’attendre ici.

    Elle s’assoit sur le trottoir et s’empare d’un malheureux petit caillou, le faisant tournoyer entre ses doigts et le détaillant comme si c’était la première fois qu’elle en voyait un. OK, elle est bizarre parfois ! Sans en faire de cas, je la laisse à son observation minutieuse et je rentre chez moi pour récupérer mes effets personnels. En quelques instants à peine, je suis de retour à ses côtés.

    — Déjà ? Wow, c’est du rapide, ça !

    — Ben là, ce n’est pas sorcier de récupérer un pyjama et une brosse à dents, que je réplique en pointant le sac à dos « poids plume » que je porte sur mon épaule et en commençant à marcher en direction de la rue voisine.

    — Je le sais bien, ajoute mon amie en m’emboîtant le pas, mais je croyais que tu aurais pris quelques minutes pour discuter de la soirée avec tes parents. Ils ne t’ont pas posé de questions ?

    Maélie connaît très bien mes géniteurs et leur propension à vouloir tout savoir de ma vie. Plus je vieillis, plus cette attitude contrôlante m’étouffe. Parfois, j’ai réellement l’impression de suffoquer. Ce n’est pas peu dire !

    — Eh bien, ils n’en ont pas vraiment eu l’occasion…, que je réponds vaguement, affichant un air penaud.

    Maélie lève le regard vers moi, ses délicates boucles blondes encadrant parfaitement son visage et ses beaux yeux vert tendre luisant d’incompréhension. Mettant fin à son questionnement, je lui explique que, quand je suis entrée dans la maison, mes parents m’attendaient patiemment dans les escaliers. Ils avaient si hâte que je leur raconte en détail ma première soirée en tant que membre officielle du groupe Bleu Obscur ! Toutefois, je ne leur ai pas donné grand-chose à se mettre sous la dent puisque je leur ai baragouiné un charabia inintelligible avant de foncer vers ma chambre. Quand je suis revenue dans le vestibule, ils y étaient toujours, comme s’ils n’avaient pas bougé d’un poil, des points d’interrogation dans les yeux. Je leur ai simplement dit que je leur raconterais tout dès le lendemain et que je passerais la nuit chez les Messier, avant de franchir le seuil de la porte à nouveau.

    — Pauvres eux ! Ils doivent se poser des tas de questions ! Tu aurais pu prendre quelques instants pour leur exposer la situation, non ?

    Sans même m’en rendre compte, j’accélère le pas et mon amie peine à me suivre.

    — Écoute, je n’ai pas le goût de discuter de ça avec eux. Je n’ai aucune envie d’en parler, en fait. Anna-Kim est juste une jalouse finie et je dois me montrer plus forte qu’elle.

    — Oui, mais…

    — Il n’y a pas de mais qui tienne, OK !

    Ma réponse est catégorique, je suis fermée à toute discussion sur le sujet. Nous poursuivons donc notre route dans un silence pesant. Rapidement, nous arrivons à destination et nous gravissons les quelques marches qui mènent à la maison. Une fois à l’intérieur, j’aperçois Alexis qui m’attend dans le coin du salon, le visage rongé par l’inquiétude. Incapable de jouer le jeu de la fille forte plus longtemps, je me jette dans ses bras et j’y verse toutes les larmes de mon corps.

    2

    Après avoir pleuré comme une Madeleine pendant un long moment, mes yeux ont fini par s’assécher, ne contenant plus une seule larme. Assise sur le fauteuil élimé du studio situé dans le sous-sol des Messier, bien au chaud entre mon amoureux et ma meilleure amie, je me sens comme la pire des idiotes.

    — J’ai été tellement conne de croire que je pourrais devenir un membre à part entière de Bleu Obscur ! J’aurais dû prévoir qu’Anna-Kim reviendrait récupérer ce qui lui revient de droit. Qu’est-ce que je vais faire maintenant ?

    En désaccord avec mes paroles, Alexis se redresse d’un bond et il m’observe avec sérieux.

    — Pourquoi dis-tu ça ? Tu es une excellente guitariste et ton grain de voix est magnifique. Tu es à ta place avec nous, il n’y a pas de doute là-dessus.

    Plutôt que d’écouter ses encouragements, je porte mon attention sur son physique de rêve. Non, mais vraiment, Alexis est sans contredit le plus beau garçon que j’ai vu de ma vie. Il a des yeux bleu électrique, des cheveux blonds qui lui chatouillent les oreilles et un sourire… hum… tellement charmeur ! Chaque fois qu’il étire les lèvres et expose la blancheur de ses dents, je fonds comme un cornet de crème glacée au soleil. C’est vrai ! Quand je suis à ses côtés, mon cœur s’emballe et des papillons gigotent dans mon ventre. Je l’aime si fort ! Il m’arrive même de me pincer pour m’assurer que je ne rêve pas.

    — En plus, poursuit Maélie, me ramenant brusquement à la discussion, c’est Anna-Kim elle-même qui a quitté le groupe. C’est donc elle la seule et unique responsable de sa situation. Alexis et Liam se sont retrouvés devant un gros problème quand elle les a subitement laissés tomber et tu as eu l’immense générosité de leur venir en aide. Tu n’as absolument rien à te reprocher, crois-moi.

    Je souris à mes deux amis, réalisant tout à coup à quel point je dois faire peur. Pour confirmer mes craintes, je me précipite dans la salle de bain et j’ouvre la lumière. Ce que j’y découvre est loin de me rassurer, bien au contraire.

    Oh my god ! J’ai l’air de la fin du monde !

    Paniquée, je me pointe dans l’embrasure de la porte, légèrement choquée.

    — Vous auriez pu me le dire que j’avais cette allure-là ! Franchement, ce n’est pas très cool de votre part de m’avoir caché ça.

    Armée d’une quantité impressionnante de papier de toilette que j’ai replié et humidifié, je tente de faire disparaître les énormes sillons noirs laissés par mon mascara. Ces derniers dévalent mes joues et semblent chercher à rejoindre mes pieds. Alexis se lève et avance vers moi.

    — Excuse-moi, Zoé, mais ma priorité est de te consoler. Je me fous pas mal de tes yeux bouffis et de ton maquillage défraîchi. Ce qui compte pour moi, c’est toi.

    Il saisit ma serviette démaquillante de fortune et la lance nonchalamment sur le comptoir avant de prendre mon visage entre ses mains et de poser ses lèvres sur les miennes. Comme chaque fois, l’effet de bien-être est instantané. M’abandonnant aux sentiments qui m’envahissent, je mets toute ma fougue et ma peine dans ce baiser. Nous rejoignant sur ces entrefaites, Maélie balbutie :

    — Je… je vais t’attendre dans ma chambre, Zoé. Euh… à tantôt !

    Elle tourne ensuite les talons et se dirige vers les escaliers, me laissant dans ma bulle avec mon amoureux. Qu’elle est parfaite, cette sœur cosmique ! Entre elle et moi, les mots sont souvent inutiles puisque nous arrivons à savoir ce que l’autre ressent ou ce dont elle a besoin sans même avoir recours à la

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