Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le Club des girls 04 : Un été sur la coche!
Le Club des girls 04 : Un été sur la coche!
Le Club des girls 04 : Un été sur la coche!
Livre électronique255 pages2 heures

Le Club des girls 04 : Un été sur la coche!

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Marguerite et ses amies passent la saison chaude à travailler au camp de vacances des Trois-Perchaudes, où les girls se promettent « un été sur la coche ». Sauf que...

— Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée de jouer avec des allumettes, que je lance aux autres.

Après tout, nous avons déjà mis le feu à une chambre d’hôtel à Québec !

Emma en fait craquer une. Un coup, deux… Ah ! Voilà une étincelle.

— Ouille ! s’exclame-t-elle en se secouant les doigts.

— Tu t’es brûlée ? que je m’inquiète.

Cric, crac. Nous nous redressons.

— Avez-vous entendu ? s’affole Océane en scrutant les alentours. Il y a quelque chose là-bas !

Marilou attrape une lampe de poche pour éclairer les parages. La noirceur s’installe, et le feu n’est toujours pas allumé.

— Qui est là ? crie Océane.

Cette nuit en plein air s’annonce longue pour le Club des Girls… Pourtant l’été passera vite malgré les coups de soleil et les piqûres de moustiques !
LangueFrançais
Date de sortie3 juin 2015
ISBN9782895856191
Le Club des girls 04 : Un été sur la coche!

En savoir plus sur Catherine Bourgault

Auteurs associés

Lié à Le Club des girls 04

Livres électroniques liés

Pour les enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le Club des girls 04

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le Club des girls 04 - Catherine Bourgault

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et

    Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Bourgault, Catherine, 1981-

    Le Club des Girls

    Sommaire : t. 4. Un été sur la coche !

    Pour les jeunes.

    ISBN 978-2-89585-619-1

    I. Bourgault, Catherine, 1981- . Été sur la coche ! II. Titre.

    III. Titre : Un été sur la coche !

    PS8603.O946C58 2014 jC843’.6 C2014-940380-1

    PS9603.O946C58 2014

    © 2015 Les Éditeurs réunis (LÉR).

    Les Éditeurs réunis bénéficient du soutien financier de la SODEC

    et du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec.

    Nous remercions le Conseil des Arts du Canada

    de l’aide accordée à notre programme de publication.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada

    par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

    Édition :

    LES ÉDITEURS RÉUNIS

    www.lesediteursreunis.com

    Distribution au Canada :

    PROLOGUE

    www.prologue.ca

    Distribution en Europe :

    DNM

    www.librairieduquebec.fr

    Logo FB.tif Suivez Les Éditeurs réunis sur Facebook.

    Imprimé au Québec (Canada)

    Dépôt légal : 2015

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Bibliothèque nationale de France

    Club4titre.jpg

    De la même auteure

    Comment arranger son homme, mars 2015.

    Le Club des Girls – tome 1. Un bal vraiment pas rêvé !, avril 2014

    Le Club des Girls – tome 2. Ennemies jurées !, octobre 2014

    Le Club des Girls – tome 3. Un week-end en ville, janvier 2015

    Sortie de filles – tome 1. Parce que tout peut changer en une soirée…, octobre 2013.

    Sortie de filles – tome 2. L’enterrement de vie de jeune fille,

    mars 2014.

    Sortie de filles – tome 3. La fin de semaine de camping,

    août 2014.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 1, mars 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 2, novembre 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 3, septembre 2013.

    VisuelFB.indd Catherine Bourgault – Auteure

    VisuelTwit.indd cath_bourgault

    À tous les membres du Club des Girls !

    Le retour du prince charmant

    Il fait si chaud que je suis ruisselante de sueur sans même bouger ! Je suis assise dans la balançoire qui grince dès que je lève le petit doigt, et ça énerve Rex. Il se met alors à japper comme un perdu… Je fais donc la statue. Il n’y a pas un brin de vent, ce qui est rare au bord du fleuve ! Je soupire en révisant mes notes de mathématiques. L’école est terminée, il ne nous reste que les examens finaux et, vraiment, j’ai hâte d’être en vacances. Mon cerveau aussi surchauffe !

    Soudain, Rex qui ronflait à mes pieds s’agite. Il se lève, piétine, tourne en rond…

    — Qu’est-ce qui se passe, mon beau ?

    J’essaie de le calmer en lui caressant la tête, mais il s’excite deux fois plus ! Puis, sans que je parvienne à le retenir, il part en flèche ! Pas encore… Qu’est-ce qu’il a vu, cette fois ? Je suis le chien des yeux, pour me rendre compte qu’il y a quelqu’un dans la cour. Une seule personne peut créer cette euphorie chez Rex : Mike Lambert.

    Le chien s’étire de tout son long pour mettre ses pattes avant contre le torse de son maître. Mike m’envoie un signe de la main avant de serrer affectueusement Rex.

    — Content de te revoir aussi, mon gros ! lance-t-il en secouant la tête de Rex qui tente de le lécher.

    Je me redresse pour mieux les observer, c’est touchant de les voir ensemble. Mike est différent quand il est avec son chien, il redevient un petit garçon heureux de jouer avec son animal. Il n’a pas changé, à part le fait qu’il a l’air en meilleure forme que lorsque je l’ai vu lors de notre week-end catastrophique à Québec. Mon Dieu, j’ai mis un simple bandeau autour de ma tête ce matin, j’ai le look d’une pêche plissée qui a passé une journée au gros soleil !

    Mike voudrait venir vers moi, mais Rex gambade autour de lui et saute partout ! C’est plus facile pour moi d’aller les rejoindre. Zut et rezut, j’ai tellement chaud que mon short est collé à ma peau ! Je tire un peu sur le tissu pour le défroisser.

    — Tiens, un revenant !

    Mike sourit et semble heureux de voir ma bonne humeur. Moi qui ne pensais pas le revoir de toute ma vie, c’est sûr que je suis contente qu’il me rende visite. Je me répète que je ne ressens rien en regardant ses beaux yeux bleus mystérieux. Je suis ailleurs maintenant, avec quelqu’un d’autre…

    — Je n’en pouvais plus de l’anglais et de l’Ouest, je suis revenu dans le coin.

    Eh merde !… il va tout foutre en l’air, je le sens ! Mike est devant moi depuis cinq minutes à peine et je suis déjà molle comme de la guenille !

    — Et les services sociaux ? que je demande pour comprendre ses intentions.

    Mike lance la balle à Rex, qui part en fusée pour aller la chercher. Il se tourne ensuite vers moi, les mains dans les poches et son petit sourire craquant au visage :

    — Tu te rappelles que la famille de Rosianne accueille des jeunes en difficulté ? J’avais séjourné quelque temps chez eux, il y a trois ans de cela.

    — Hum hum…

    — C’est là que je vais habiter pour un bout !

    NON !

    1

    Dernier examen et crise de nerfs

    D’un coup sec, et dans le mince espoir de me faire un peu de vent, je referme mon cahier. Je n’en peux plus de lire mes notes ! Vraiment, je vais vomir. Pus capable ! Ça fait combien de fois, déjà, que je mémorise toutes les dates de l’histoire du Canada ? Christophe Colomb, mille quatre cent quatre-vingt-douze. Jacques Cartier, mille cinq cent trente-quatre… On nous répète la même chose depuis la troisième année. Ça suffit, je déclare que mon cerveau a son trop-plein de dates. La seule qui me préoccupe vraiment est que nous sommes le 20 juin et que l’école est presque terminée ! Plus que ce foutu examen d’histoire…

    — Hé ! Marguerite, est-ce que c’est Québec ou Montréal qui a été découvert en premier ? me demande Océane, la face dans son livre.

    Elle est allongée sur un banc dans la grande salle où tous les élèves sont agglomérés en attendant la cloche. Elle a un crayon dans la bouche et les pieds croisés ballant au bout du meuble. Ça fait trois fois qu’elle me pose la même question. Je suis sur le point de lui écrire la réponse sur son poignet.

    — Québec, que je marmonne.

    Dans un cri de rage qui me fait sursauter, mon amie lance son cahier de notes. Je l’esquive de justesse puis le vois atterrir sur le carreau sale. Le grand Jacob et sa bande marchent dessus par mégarde… Océane roule sur le dos et martèle le banc en bois avec ses talons en hurlant.

    — C’est évident que je n’y arriverai JA-MAIS ! Je déteste l’histoire, je déteste l’école, je déteste Christophe Colomb…

    — Mais oui, tu vas y arriver, dit calmement Emma, les yeux rivés sur son manuel.

    Une jambe repliée sous ses fesses, Emma est concentrée. Je me demande comment elle fait, c’est l’euphorie autour de nous. Les avions en papier fabriqués avec des notes de cours qui ne serviront plus frôlent nos oreilles, il y a de la musique et les jumeaux Côté jouent au aki pas très loin de nous. D’ailleurs, Olivier, le chum d’Océane, s’amuse de sa crise de nerfs.

    — On a tout révisé hier soir, O. Tu vas être capable ! Au pire, je vais m’arranger pour diriger ma feuille vers ton bureau ; comme ça, tu pourras copier…

    Toujours hystérique, Océane décoiffe ses cheveux, qui sont de plus en plus longs et toujours aussi beaux avec ses mèches caramel.

    — Aaaah, idiot !

    C’est évident qu’Olivier n’est pas sérieux. Il n’est jamais sérieux. Et il est encore plus médiocre qu’Océane en histoire ! De plus, se faire prendre à copier pendant un examen de fin d’année, c’est grave. Un crime… selon l’avis que nous a fait parvenir le directeur avant la période d’examens. Ce sera un zéro sur le bulletin final ! Et puis, pas de chance, c’est monsieur Bertrand qui sera le surveillant. Il a dû faire partie d’une bande de motards dans une ancienne vie, avec son crâne chauve et sa carrure de garde du corps. Je plains celui qui se fera prendre à copier dans sa classe ! Même Jimmy le dur fait dans sa culotte quand il élève la voix.

    Marilou est la seule qui semble être zen, elle n’a même pas révisé ses notes de cours. Sa pile de feuilles lui sert plutôt à s’éventer.

    — Tu es prête pour l’examen ? que je lui demande dans un souffle imperceptible.

    Il fait tellement chaud que même parler est pénible. Le climatiseur de l’école est en panne. Je n’ose pas vérifier, mais je suis certaine que j’ai des ronds de sueur sous les aisselles ! Je suis toute collante. Eurk ! D’ailleurs, ça sent la transpiration et le fond de chaussettes, ici ! Marilou agite un peu plus vite son éventail improvisé :

    — Mets-en que je suis prête, soupire-t-elle en roulant les yeux, depuis que j’ai deux ans mon père me lit l’histoire du Québec et du Canada avant de m’endormir pour que je développe un sentiment d’appartenance à votre culture.

    Même si les yeux d’Emma sont rivés sur ses notes, ses épaules sautillent, les miennes aussi. Plus rien ne nous étonne de la part de monsieur Cormier ! Marilou est d’origine vietnamienne, et son père se préoccupe beaucoup de l’éducation de sa fille adoptive.

    — Moi, je te trouve chanceuse, lance Océane toujours en proie à la panique, allongée sur le banc. Ça te donne une longueur d’avance, donc arrête de te plaindre ! Tu vas trouver l’examen facile.

    Alors que je relève la tête de mes notes de cours, j’aperçois Rosianne Blais et sa gang qui s’approchent en rigolant. La brigade du tonnerre. Ah tiens ! ma bonne vieille ennemie a l’air toute fraîche et sans faux plis, elle, malgré cette chaleur. Et sa jupe est un peu courte, je trouve. Pas certaine qu’elle respecte le règlement de l’école !

    — Il est vraiment beau, ton foulard, Rosi, dit Anne, la fille qui se tient à sa droite.

    C’est vrai qu’il est superbe ! Mais qu’est-ce qu’elle doit avoir chaud, avec ça autour du cou ! Les filles passent devant nous sans nous regarder, mais en sachant très bien que nous pouvons les entendre.

    — Oui, hein ? C’est Mike qui me l’a donné ! lance Rosianne sur un ton léger.

    Grr ! Voilà, c’est moi qui vais faire une crise de nerfs !

    2

    Des vacances vraiment poches

    D’un geste lent, je vide mon casier. Vieille boîte de mouchoirs écrasée, bouts de crayons cassés, restants de barres tendres oubliés… Je glisse le tout dans mon sac, sans grand enthousiasme. Ce n’est pas l’examen d’histoire qui me donne cet air maussade, mais plutôt les vacances qui arrivent. Tout le monde saute de joie, les cris fusent de partout, les portes des casiers claquent. Yé ! C’est l’été !

    Bof !

    Ça veut dire que je retourne ranger des boîtes de conserve à l’épicerie de mon père. Mes parents étant séparés, aucun voyage ni aucune sortie en famille n’est prévu. Pas de camping ni de visite au musée cette année. Au mieux, je pourrai m’asperger avec le tuyau d’arrosage, les deux pieds dans ma minipiscine format ballon, en m’imaginant que je suis dans un parc aquatique à faire des jeux d’eau. Je vais remplir les tablettes vides et emballer les commandes. Je voudrais être caissière et porter le bel uniforme bleu et blanc du magasin ! « Vous payez par débit ? » Il me semble que ce rôle m’irait mieux que d’empiler des boîtes de croquettes congelées ou des pommes que je fais tomber par terre chaque fois que je les place sur leur étal. Mais mon père me trouve encore trop jeune pour manipuler son argent.

    Marilou se pointe à mes côtés, chargée comme un âne avec toutes les babioles qui restaient dans son casier. Elle a la face aussi longue que moi !

    — L’examen était plus difficile que tu pensais ? que je suppose.

    — L’examen ? Non, facile, lance-t-elle avec un geste de la main, mais mon été s’annonce poche… Ma grand-mère qui habite à Toronto est malade. Son cœur, je crois. Mes parents veulent aller y passer plusieurs semaines pour s’occuper d’elle.

    Des vieux parents à la retraite, comme mon amie le dit très souvent.

    — Ah ! mais c’est cool, vous allez sûrement visiter plein de lieux ! Ce sera mieux que moi, la tête dans une chambre froide d’épicerie !

    Marilou laisse tomber son sac lourd par terre. Son ballon de volleyball roule jusqu’à mes pieds.

    — Oui, mais ça veut dire que je serai loin pendant tout l’été ! On ne se verra pas ! s’exclame-t-elle, ses yeux noirs tristes comme jamais.

    Je fais la même moue boudeuse en plongeant la main dans un sac de Skittles trouvé sous une pile de livres. Marilou m’imite ainsi qu’Emma, qui surgit à son tour. Elle a une mèche en tire-bouchon. Elle tourne toujours son index dans ses cheveux lorsqu’elle est nerveuse.

    — L’examen s’est bien passé ? que je lui demande, la bouche pleine de bonbons devenus un peu durs.

    Emma lance un Skittles dans sa bouche, puis grimace avant de le recracher dans sa main.

    — Ouache ! Ils sont dégueulasses, tes bonbons, Marg ! Vite, un mouchoir !

    Je fouille dans mon sac bordélique pour lui en trouver un, pendant que le filament de salive bleu dégouline le long de sa main. Bon, voilà. Elle s’essuie avec dégoût.

    — L’examen était correct… C’est juste la première fois de ma vie que je suis déçue que l’école se termine. Mon petit frère est encore malade, mes parents ont annulé la réservation du chalet qu’on louait chaque année au bord de la mer, en Gaspésie. Là, on ne fera rien à part se baigner dans notre piscine…

    J’échange un regard amusé avec Marilou, la piscine chez Emma est creusée et immense !

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1