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OMG! T.6: Texte-moi... ça presse!
OMG! T.6: Texte-moi... ça presse!
OMG! T.6: Texte-moi... ça presse!
Livre électronique249 pages2 heures

OMG! T.6: Texte-moi... ça presse!

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À propos de ce livre électronique

— Fais-lui confiance ! lance Emma. Après tout, tu es bien mal placée pour faire ta jalouse.

Je plisse les yeux.

— Pourquoi tu dis ça ?

Incrédule, mon amie lève les bras dans les airs, puis les laisse retomber lourdement sur le lit à moitié défait.

— Ben là, Iris, ne fais pas comme si tu ne comprenais pas !

— Quoi ?

Emma lance son iPod à côté d'elle.

— Tu embrasses Benoît toutes les semaines…

Je pince les lèvres.

— Ce n'est pas la même chose !

— Iris, on sait tous que c'est pour une émission de télévision. Mais ça ne doit pas être évident pour Jacob. Surtout que Benoît ne te laisse pas indifférente !

Mes joues s'enflamment, je fuis le regard de mon amie. Mon attirance pour mon partenaire de jeu est-elle si visible ?

— Oh my God ! s'égosille Emma.
LangueFrançais
Date de sortie25 oct. 2017
ISBN9782895859857
OMG! T.6: Texte-moi... ça presse!

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    Aperçu du livre

    OMG! T.6 - Catherine Bourgault

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Bourgault, Catherine, 1981-

    OMG !

    Sommaire : 6. Texte-moi... ça presse !

    Pour les jeunes.

    ISBN 978-2-89585-985-7 (vol. 6)

    I. Bourgault, Catherine, 1981- . Texte-moi... ça presse ! II. Titre.

    PS8603.O946O43 2015 jC843’.6 C2015-941131-9

    PS9603.O946O43 2015

    © 2017 Les Éditeurs réunis

    Image de couverture : Géraldine Charette

    Les Éditeurs réunis bénéficient du soutien financier de la SODEC

    et du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec.

    Nous remercions le Conseil des Arts du Canada

    de l’aide accordée à notre programme de publication.

    Édition 

    LES ÉDITEURS RÉUNIS

    lesediteursreunis.com

    Distribution au Canada 

    PROLOGUE

    prologue.ca

    Distribution en Europe

    DILISCO

    dilisco-diffusion-distribution.fr

    LogoFB.tif Suivez Les Éditeurs réunis sur Facebook.

    Imprimé au Québec (Canada)

    Dépôt légal : 2017

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Bibliothèque nationale de France

    ReconnaissanceCanada.tiftitre.jpg

    De la même auteure chez Les Éditeurs réunis

    Les potins de Charlotte Cantin

    1. Psst, j’ai un secret…, 2017

    100 % ado

    1. Chroniques d’une fille amoureuse, 2016

    2. Chroniques d’une fille jalouse, 2016

    3. Chroniques d’une fille branchée, 2016

    4. Chroniques d’une fille stressée, 2016

    5. Chroniques d’une fille dans le Sud, 2017

    6. Chroniques d’une fille mélangée, 2017

    7. Chroniques d’une fille gaffeuse, 2017

    OMG !

    1. « Écris-moi si tu peux ! », 2015

    2. « Écris-moi encore s.v.p. ! », 2015

    3. « Réponds-moi vite ! », 2016

    4. « Envoie-lui ça ! », 2016

    5. « As-tu vu ça ? », 2017

    Le Club des Girls

    1. Un bal vraiment pas rêvé !, 2014

    2. Ennemies jurées !, 2014

    3. Un week-end en ville, 2015

    4. Un été sur la coche !, 2015

    LogoFB.tif Catherine Bourgault – Auteure

    LogoTwitter.jpeg cath_bourgault

    À Évance, mon bébé.

    Prologue

    Je suis assise au milieu d’un décor de cuisine moderne. Tout ce que je vois, ce sont trois énormes caméras braquées sur moi. Des micros pendent au bout d’une perche et une dizaine de personnes m’observent. Un plateau de télévision, c’est impressionnant ! Il ne s’agit que d’une répétition, mais je suis nerveuse.

    — Ça va bien aller ! me souffle Benoît.

    Je lui souris. Ouf ! Une chance qu’il est là. Mon personnage embrasse son amoureux dans la scène. Je ne me serais pas vu bécoter un inconnu ! Mais ça me fait bizarre d’embrasser Benoît à nouveau…

    — OK ! crie la voix d’un homme dont j’oublie toujours le prénom. Iris, tu dois regarder vers la gauche.

    Je sais ce que j’ai à faire ; ces derniers temps, les autres comédiens et moi avons répété plusieurs fois dans une salle fermée. Le réalisateur de l’émission lance un « Action ! » bien fort. Je prends un air triste, comme il est écrit dans mon texte. Benoît – alias Rafaël – s’approche. Ses doigts courent le long de mon bras, nous nous fixons…

    Nous n’avons pas le temps de terminer la scène que l’individu – je crois qu’il s’appelle Alain – se tape dans les mains.

    — On arrête, les jeunes. Vous êtes trop sur la coche ! Vous allez devenir le nouveau couple chouchou du monde de la télé, mes minous. Il faut absolument donner plus de place à vos personnages. Je vous veux en premier plan ! Votre connivence crève l’écran. Gardez la position, on tourne maintenant !

    Benoît et moi, des vedettes de la télévision ?

    Nous échangeons un sourire complice avant de nous concentrer sur la scène.

    1

    Dans le rouge !

    La dame de la quincaillerie m’a conseillé de bien brasser la peinture avec le bâton de bois avant de l’étendre sur le mur. Est-ce que cinq minutes, c’est suffisant ? J’espère que madame Leclerc aimera cette couleur ! Elle m’a dit qu’elle était tannée du blanc et qu’elle voulait quelque chose de plus vivant. J’ai passé vingt-trois minutes devant le présentoir aux cartons alignés. Tout un arc-en-ciel ! Il y a des milliers de possibilités ; ç’avait été dur de me décider. J’ai finalement opté pour un rouge framboise. J’ai pensé que ce serait parfait pour relooker le salon d’un appartement dans un sous-sol. C’est joyeux et chaleureux !

    Je trouve quand même que la couleur dans le contenant ne ressemble pas à celle du carton. C’est plus près du rouge sang que du rouge framboise. Pourtant, j’avais fait un X sur la teinte que je voulais : rouge étrusque. C’est un drôle de nom. Et puis, qu’est-ce que ça veut dire étrusque ? Mais j’ai confiance qu’une fois la peinture sèche le résultat sera beau.

    Je suis sortie du magasin les bras pleins : un pinceau, un rouleau, un plateau pour y verser la peinture. C’est lourd à transporter, un contenant de peinture ! La mince poignée de métal entre dans la peau et coupe la circulation du sang. J’avais les doigts blancs et engourdis à mon arrivée chez ma voisine. En plus, j’en ai eu pour une heure à enlever les cadres sur les murs, à pousser le canapé et le meuble de la télévision au centre de la pièce. Madame Leclerc m’a donné des draps pour tout recouvrir.

    Vêtue de ma vieille salopette en jeans trouée aux genoux, je suis prête.

    Je n’ai que trois murs à peindre ; la corvée sera facile et vite faite. Deux soirées et hop ! un beau salon neuf. Après tout, j’ai de l’expérience dans ce genre de travail. J’avais aidé – un peu – Jacob à refaire la décoration de ma chambre. À cause de la nouvelle couleur de son salon, madame Leclerc devra changer ses cadres… Et les coussins sur son sofa. Je l’aiderai à magasiner tout ça !

    Elle a payé mon inscription au marathon de Montréal en septembre prochain. En échange, je repeins son salon. C’est un bon deal, il me semble.

    Je dois commencer par le découpage. C’est un travail de précision ! À quatre pattes sur le plancher, je pince les lèvres tellement je suis concentrée. D’après moi, le pinceau est trop gros : les poils s’écartent lorsque j’appuie dessus, ce qui laisse des marques rouges sur les moulures blanches. Je passe le pouce au fur et à mesure pour nettoyer les débordements. J’ai l’air d’avoir le doigt en sang.

    — Ça se passe bien, Iris ?

    — Très bien, madame Leclerc !

    Grrr ! Vraiment bien, oui…

    J’ai interdit à ma voisine de mettre les pieds dans le salon tant que je n’aurai pas terminé la première couche. Comme dans les émissions de décoration à la télévision, je lui banderai les yeux et l’emmènerai au centre de la pièce.

    Ça sent très fort. Plus que l’odeur normale de peinture. En tout cas, ça ne puait pas autant quand nous avions peint ma chambre. Là, ouf ! Des vapeurs toxiques me chauffent les narines. C’est peut-être parce que j’ai le nez collé dessus ? Je me redresse. Zut ! Ma queue de cheval a traîné dans le contenant. J’ai le bout des cheveux coloré. Une teinture gratuite !

    Sur les genoux, j’avance à pas de tortue en suivant la moulure. Il n’y a pas que mes cheveux qui sont tachés, mes doigts également. Et mes bras. Je mets peut-être trop de peinture sur le pinceau ? J’en ai jusqu’aux coudes. Ça dégouline de partout.

    Lilas, la chatte de madame Leclerc – qui est un peu la mienne aussi, finalement –, souhaite examiner mon travail de près. Elle se faufile sous mon bras et me pousse avec sa tête. Elle manque de me faire échapper mon pinceau.

    — Ne t’approche pas trop du mur, ma tannante !

    Je la repousse avec mon avant-bras pour éviter de salir son poil gris pâle. Elle n’en a rien à foutre. Voulant capter mon attention, elle revient à la charge. Elle se frotte contre mes genoux, donne un coup de patte sur le pinceau pour jouer… Une fois près du pot de peinture, elle sursaute en humant l’odeur forte et recule promptement.

    — Non ! Attention !

    Mon cri la fait bondir. Son derrière touche le mur fraîchement peint. Elle veut se sauver, mais dans la panique ses petites griffes glissent sur le plancher. Lilas fait du surplace. J’ai le réflexe de l’attraper pour la calmer, mais je lui mets du rouge partout. Pauvre poupoune ! Elle pousse un miaulement et réussit à s’enfuir. Le problème, c’est qu’elle a enfoncé deux pattes dans le plateau de peinture.

    Le pinceau dans les airs, je regarde la scène. Oh my God !

    2

    Traces de chat et peinture à l’huile

    Mes doigts collants de peinture sont maintenant recouverts de poils de chat. Mon pinceau aussi. Et il y a plein d’empreintes des pattes de Lilas sur le plancher. En trois secondes, je comprends où mèneront les traces si je n’interviens pas tout de suite : directement sur le lit de madame Leclerc. C’est toujours là que la chatte se réfugie quand elle a peur.

    Je lâche le pinceau et me lance à sa poursuite.

    — Non, Lilas ! Reviens !

    L’air étonné, madame Leclerc me regarde traverser la cuisine en courant. Un chat, ça en fait du chemin en trois secondes. Cet animal est beaucoup plus rapide que moi ! De toute façon, je suis toujours dans le dernier peloton lors des courses à l’école. Pour moi, c’était perdu d’avance de gagner contre un chat. J’arrive trop tard : la chatte est déjà sur le beau couvre-lit jaune de la chambre principale et se lèche les pattes. Est-ce que je dois m’inquiéter davantage du fait que Lilas avale une substance chimique ou de la douillette tachée de rouge ?

    Les deux problèmes sont aussi épouvantables l’un que l’autre, tout compte fait.

    — Es-tu sûre que tu n’as pas besoin d’aide, Iris ? s’enquiert madame Leclerc en se pointant derrière moi. Ton chantier a l’air du Vietnam !

    Je ne voulais pas que les choses se passent comme ça ! Je viens à peine de commencer ma corvée et c’est déjà un désastre. Je dois prendre les choses en main.

    — Je suis désolée !

    Avec mes doigts rouges – et poilus –, je fais signe à madame Leclerc de s’éloigner.

    — Retournez à vos mots croisés. Je m’occupe de tout !

    Je me dépêche d’aller mouiller un essuie-tout pour nettoyer la chatte avant qu’elle s’intoxique avec la peinture. À mon tour de laisser ma trace sur les poignées du robinet…

    — Iris, as-tu acheté de la peinture à l’eau ou à l’huile ? s’informe madame Leclerc, qui n’a pas bougé.

    — J’ai dit à la dame au magasin que c’était pour un salon. J’ai pris ce qu’elle m’a donné.

    Je frotte Lilas malgré ses protestations. Ça ne part pas ! Pauvre chatte, j’espère qu’elle n’est pas condamnée à avoir les pattes rouges. Madame Leclerc disparaît une minute, puis elle revient.

    — C’est de la peinture à l’huile… Ça veut dire qu’il faudra un produit spécial pour laver le plancher.

    Découragée, je lâche la chatte, qui se sauve sous le lit. Je regarde mes doigts. Est-ce que ma peau restera couleur sang ? Et mes cheveux ? Oh non ! Faudra-t-il les couper pour enlever la peinture ?

    Soupir.

    — Je rate toujours tout !

    — Ce n’est pas si dramatique, m’encourage madame Leclerc. Ça demandera juste un peu de nettoyage.

    — Votre douillette est foutue !

    Au moins, Lilas n’a pas touché aux coussins. A-t-on une chance de sauver le couvre-lit si on le met tout de suite dans la laveuse ? Je voudrais le faire moi-même, mais je n’ose pas le manipuler de peur de le salir encore plus.

    — J’ai un produit magique pour les taches tenaces, dit madame Leclerc. Ça va s’arranger. Sinon la douillette est réversible. Je la changerai de côté et rien ne paraîtra.

    Ses épaules sont naturellement courbées, alors elle n’a qu’à incliner légèrement le haut de son corps pour tirer sur la couverture. Impuissante, je m’enlève de son chemin.

    — Je suis déçue. J’avais tellement hâte de vous montrer le résultat, une fois que tout serait fini.

    — Ce n’est pas grave, me rassure la vieille dame, le visage à moitié caché derrière le couvre-lit dans ses bras. J’aime le rouge ! Mais on va aller chercher de la peinture à l’eau à la quincaillerie…

    Je tente quand même de nettoyer le plancher. Il y a des traces de pattes de chat partout dans le salon, la cuisine, le couloir… Je n’obtiens pas un grand succès. J’ai même l’impression que mon intervention empire les dégâts. Les taches se sont étendues au lieu de disparaître. Ça prendra vraiment un produit spécial pour tout enlever.

    Les doigts, les cheveux et le bout du nez rouges, j’emballe mon pinceau dans un sac de plastique. Je le laisserai au congélateur en attendant ma prochaine visite – un truc de Jacob pour le conserver sans devoir le laver. Je le mets loin des gâteaux au chocolat de madame Leclerc. Comme c’est ma famille et moi qui les mangeons, ce serait dommage qu’ils goûtent le chimique.

    Et moi qui pensais que peindre le salon serait une affaire de rien et que la première couche serait terminée ce soir ! Après tout, l’appartement n’est pas un manoir avec un toit cathédrale ! Trois petits murs… Pouah ! À ce rythme-là, j’en aurai pour des jours. En plus, je n’ai pas beaucoup de temps à moi en fin de semaine. Avoir su, j’aurais choisi une autre corvée. J’aurais pu faire le grand ménage des armoires de cuisine. Arf ! Je serais capable de casser un verre précieux, conservé comme souvenir de voyage. En fait, le plus simple aurait été que je retourne garder la sœur chiante d’Adrien pour gagner assez d’argent et payer moi-même l’inscription au marathon.

    Je dépose le couvercle sur le contenant de peinture et saute dessus à pieds joints pour qu’il ferme bien. Je reprendrai ma tâche demain… Je dois rentrer à la maison pour préparer les lits des deux joueurs de hockey que nous hébergerons pendant le gros tournoi en ville.

    Pauvre madame Leclerc ! Elle devra veiller dans sa cuisine pendant quelque temps…

    3

    Le frère aux pieds qui puent

    Je déroule le matelas pneumatique à côté de mon lit. J’espère qu’il n’est pas percé… La dernière fois que j’ai dormi dessus, c’est quand maman a voulu nous faire croire que du camping dans la cour, c’était

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