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OMG! T.2: Ecris-moi encore s.v.p.!
OMG! T.2: Ecris-moi encore s.v.p.!
OMG! T.2: Ecris-moi encore s.v.p.!
Livre électronique239 pages2 heures

OMG! T.2: Ecris-moi encore s.v.p.!

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À propos de ce livre électronique

Le mystère est résolu : Iris Lépine sait enfin à qui appartenait l'iPod qu'elle a reçu en cadeau à son anniversaire. Mais comment empêcher une nouvelle aussi importante de circuler ?

— Emma ! Je t'avais demandé de ne pas raconter mes secrets à Sam !

— Je n'ai jamais parlé de tes secrets ! se défend-elle.

Iris fait un pas vers son amie, son sac servant d'arbitre entre elles. S'il n'était pas là, échoué à leurs pieds, elles seraient nez à nez.

— Ah non ? Alors comment a-t-il appris que j'ai reçu pour ma fête l'ancien iPod de Jacob ? Tu peux sûrement me le dire, toi ? C'était un secret !

Elle a parlé trop fort, quelques curieux tournent la tête. Oh non ! Marie-Jade est dans les parages. Si elle a entendu, Iris est cuite : l'histoire fera le tour de l'école !

Les bras d'Emma tombent le long de son corps, elle incline la tête en pinçant les lèvres.

— Je suis vraiment désolée, Iris…

— Peut-être, mais il est trop tard…
LangueFrançais
Date de sortie2 déc. 2015
ISBN9782895856535
OMG! T.2: Ecris-moi encore s.v.p.!

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    Aperçu du livre

    OMG! T.2 - Catherine Bourgault

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et

    Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Bourgault, Catherine, 1981-

    OMG !

    Sommaire : t. 2. Écris-moi encore s.v.p. !

    Pour les jeunes.

    ISBN 978-2-89585-653-5

    I. Bourgault, Catherine, 1981- . Écris-moi encore s.v.p. ! II. Titre.

    PS8603.O946O43 2015 jC843’.6 C2015-941131-9

    PS9603.O946O43 2015

    © 2015 Les Éditeurs réunis (LÉR).

    Image de couverture : Géraldine Charette

    Les Éditeurs réunis bénéficient du soutien financier de la SODEC

    et du Programme de crédit d’impôt du gouvernement du Québec.

    Nous remercions le Conseil des Arts du Canada

    de l’aide accordée à notre programme de publication.

    ReconnaissanceCanada.tif

    Édition :

    LES ÉDITEURS RÉUNIS

    www.lesediteursreunis.com

    Distribution au Canada :

    PROLOGUE

    www.prologue.ca

    Distribution en Europe :

    DNM

    www.librairieduquebec.fr

    LogoFB.tif Suivez Les Éditeurs réunis sur Facebook.

    Imprimé au Québec (Canada)

    Dépôt légal : 2015

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Bibliothèque nationale de France

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    De la même auteure

    Romans jeunesse :

    OMG ! – tome 1. « Écris-moi si tu peux ! », août 2015.

    Le Club des Girls – tome 1. Un bal vraiment pas rêvé !, avril 2014.

    Le Club des Girls – tome 2. Ennemies jurées !, octobre 2014.

    Le Club des Girls – tome 3. Un week-end en ville, janvier 2015.

    Le Club des Girls – tome 4. Un été sur la coche !, juin 2015.

    Autres titres de Catherine Bourgault :

    Es-tu au régime ? Moi non plus !, septembre 2015.

    Comment arranger son homme, mars 2015.

    Sortie de filles – tome 1. Parce que tout peut changer en une soirée…, octobre 2013.

    Sortie de filles – tome 2. L’enterrement de vie de jeune fille,

    mars 2014.

    Sortie de filles – tome 3. La fin de semaine de camping,

    août 2014.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 1, mars 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 2, novembre 2012.

    Blanc maculé d’une ombre – tome 3, septembre 2013.

    FB.indd Catherine Bourgault – Auteure

    twitter.indd cath_bourgault

    Aux filles branchées !

    Prologue

    Aujourd’hui, j’ai recommencé à patiner après plus d’une semaine sans avoir mis les pieds à l’aréna. J’étais rouillée. Mon genou est encore un peu raide et, à moins d’un miracle, je ne pourrai probablement pas participer à la compétition à Terrebonne dans deux semaines. Ma mère sera dans tous ses états ! L’an dernier, j’avais gagné l’or…

    J’ai la mine basse. Je rentre chez moi en faisant plusieurs détours. Je refuse de passer devant la maison de Jacob Cloutier. Le fameux 432, rue des Coteaux. J’évite ce garçon depuis que j’ai appris qu’il est Sandman et que l’iPod que j’ai reçu à mon anniversaire lui appartenait. Je sais bien que c’est une question de temps avant que je le revoie ; après tout, nous fréquentons assidûment tous les deux le même aréna. Miro, le gérant de l’endroit, m’a dit que Jacob s’inquiétait à mon sujet. La semaine dernière, je l’ai carrément planté là à la fête chez Jo ! Je me demande si son amie de France est chez lui. Il était prévu que Céleste vienne passer des vacances au Québec.

    Par la fenêtre, je vois mon frère qui balaie le salon. Euh… Depuis quand Sam fait-il le ménage ? Il est arrivé quelque chose de grave !

    Je monte l’escalier rapidement et entre en coup de vent dans la maison. Je ne prends pas la peine d’enlever mes bottes avant de foncer au salon.

    — Raconte-moi tout, Sam. C’est quoi, le drame ?

    Mon frère grogne :

    — Hé ! retourne sur le tapis, je viens de nettoyer ! On attend de la visite…

    Le détecteur de fumée se met à hurler. Bon, maman a encore fait brûler quelque chose ! Julie grimpe sur une chaise pour retirer la pile de l’avertisseur. Ça pue le sucre qui a collé. La cuisine est un vrai bordel. L’appareil finit par se taire.

    — Enlève vite ton manteau et tes bottes, Iris ! lance ma mère. J’ai besoin d’aide.

    — On attend qui ?

    — J’ai invité un ami à souper !

    Énervée, ma mère se remet à la préparation du dessert. J’ai l’impression qu’elle essaie de faire un pouding chômeur…

    — Il va venir avec son fils, ajoute-t-elle, les deux mains dans la farine.

    — Ah bon !

    J’avale ma salive. Depuis notre naissance, à Sam et à moi, ma mère s’occupe de nous et travaille. C’est tout. Elle n’invite personne à la maison. Je ne l’ai jamais vue avec un copain.

    — Tu vas voir, Étienne est très gentil. Il est dentiste !

    Elle a bien dit « Étienne » ? J’ai soudain très chaud à la nuque.

    — Euh… Est-ce qu’il s’agit d’Étienne Cloutier ? soufflé-je.

    — Exact ! Son fils joue au hockey. Tu le croises peut-être à l’aréna. Il s’appelle…

    — Jacob !

    1

    Catastrophe

    Sous le choc, je reste immobile au centre de la cuisine, incapable de réagir. Ai-je bien entendu : Jacob viendra souper à la maison avec son père ? Impossible ! La vie ne peut pas me faire ça ! Je cligne des yeux plusieurs fois, en espérant que tout ça ne soit qu’un mirage. L’odeur de sirop d’érable brûlé, les chaudrons sales empilés sur le comptoir, la farine par terre… Ma mère crée beaucoup de désordre lorsqu’elle cuisine ! Soudain, les paroles de mon frère qui rage contre le balai me parviennent en sourdine, et j’entends aussi le bruit des casseroles. Je suis sûrement dans un mauvais rêve. Je me réveillerai en boule dans mon lit, emmitouflée sous les couvertures.

    Sam me pousse l’épaule avec le manche à balai. Ouille !

    — Ne reste pas plantée là ; aide-nous ! m’ordonne-t-il.

    Je frotte mon épaule pendant que maman échappe un juron. C’est rare que ça lui arrive !

    — Je me suis blessée avec la râpe à fromage…, grogne-t-elle en passant son doigt sous l’eau froide.

    Personne ne s’informe de mon entraînement ? Maman veut toujours savoir si mon axel s’améliore, si j’effectue la toupie plus rapidement, si j’arrive à exécuter tous les mouvements en synchronisation avec la musique… Elle prend cela tellement à cœur qu’habituellement elle m’assaille de questions. La situation est donc vraiment grave, car elle ne pense même pas à me demander si mon genou va mieux. Pourtant, c’était sa préoccupation numéro un cette semaine ; elle m’en parlait constamment.

    Je jette un coup d’œil à l’horloge de la cuisinière : dix-sept heures trente. Elle a toujours onze minutes de retard, donc en réalité il est dix-sept heures quarante et une. En principe, les invités ne devraient pas tarder ! Un mouchoir enroulé au bout de son doigt écorché, ma mère me tend un linge et le savon à vaisselle.

    — Allez, Iris, on se bouge !

    Sam rase le banc de l’entrée avec ses longs bras pour saisir les manteaux, les gants, les tuques… Ensuite, il lance nos traîneries dans la garde-robe. Seigneur ! Les Cloutier vivent dans un vrai château. Qu’est-ce qui a pris à maman de les inviter chez nous ? Ils auront peur dès qu’ils se pointeront ici ! Espérons qu’ils n’ouvriront pas la garde-robe ; ils risquent de s’y perdre. Et puis ils marcheront sur notre prélart brun avec leurs souliers de marque. Ils s’assoiront sur nos chaises de cuisine qui sont de couleurs différentes, car nous n’avons pas de vrai mobilier. Pire, ils mangeront dans notre vieille vaisselle dépareillée. Avons-nous cinq assiettes assorties ? Je n’en suis pas certaine !

    Non, ça ne va pas du tout ! C’est une catastrophe !

    — Active-toi, Iris ! s’impatiente ma mère en soufflant sur son toupet. Je veux que la cuisine soit présentable.

    Je baisse le menton pour regarder ma tenue. C’est moi qui ne suis pas présentable ! J’ai encore mes vêtements de sport sur le dos. Et mes cheveux sont sûrement plats sur ma tête. Je dois me changer, et vite ! Je donne mon manteau à Sam pour qu’il le balance avec les autres. J’attrape le pulvérisateur Air Wick au parfum d’agrumes. Je vaporise quelques pouffées du produit pour camoufler l’odeur de brûlé, puis je fonce à l’évier. J’empile les chaudrons et les spatules sales dans le plat à vaisselle que je cache dans l’armoire à côté de la poubelle. C’est parfait : ni vu ni connu !

    Voilà ! Il ne reste plus qu’à espérer que ma mère ne fera pas tout calciner comme d’habitude. Ça s’annonce mal… Au moins, elle a fait des lasagnes. Encore. Nous en avons mangé pour mon anniversaire la semaine dernière. Nous avons terminé les restes dans nos lunchs chaque midi… Une chance que c’est mon mets préféré ; sinon ce serait l’écœurantite assurée ! Au moins, c’est difficile à rater. Pauvre maman, c’est le seul plat qu’elle réussit en cuisine. Par contre, risquer un pouding chômeur pour dessert, c’est un projet ambitieux. Pour ne pas dire désastreux.

    J’attrape à la dernière seconde le contenant de sirop d’érable qui s’apprêtait à rouler sur le plancher.

    — Maman, tu aurais dû prendre un gâteau au restaurant.

    Julie est serveuse dans un restaurant où on offre un buffet à volonté. Souvent, elle rapporte des muffins ou des desserts encore très bons, mais qui ne peuvent être servis à la clientèle à cause de la date de péremption. Cependant, nous, ça fait notre affaire. On se bourre la face ! Le gâteau aux carottes est le meilleur. Avec la petite sauce au caramel, les invités en auraient eu plein le bec. Mais non, il fallait que maman complique les choses.

    — C’est justement ce que je lui ai dit…, grogne Sam.

    Ma mère verse du lait dans une tasse à mesurer, puis elle se penche pour vérifier si la quantité est juste. Elle ajoute quelques gouttes, puis finalement elle enlève un peu de lait…

    — Arrêtez ! s’énerve-t-elle, les yeux rivés sur la tasse. On ne reçoit pas des gens comme eux avec un dessert acheté !

    Ah non ? Sam et moi roulons les yeux. Un dessert brûlé, c’est sans doute mieux.

    J’ai assez perdu de temps ; je dois me préparer ! Je cours jusqu’à l’escalier, monte les marches deux par deux comme si c’était une question de vie ou de mort.

    — Et range ton sac de patins ! me lance ma mère.

    Tant pis ! J’ai déjà claqué la porte de ma chambre.

    2

    S.O.S.

    J’ai monté l’escalier trop vite ; je suis essoufflée et j’ai mal au genou. Ouf ! Je sautille quelques pas sur un pied. Je dois faire plus attention, car je ne suis pas complètement guérie. Ce n’est pas le moment de faire des folies ! Je frotte un peu mon genou… C’est encore cette foutue douleur sur le côté droit qui revient aussitôt que je fais un effort.

    Qu’est-ce que je pourrais bien porter pour le souper de ce soir ? Je fouille dans mes tiroirs en espérant un miracle. Pff ! J’ai trois paires de jeans ordinaires et quelques vieux chandails dans ma commode. Des vêtements d’école défraîchis. Ce n’est pas avec ça que je serai à mon avantage devant Jacob Cloutier ! Mon chemisier blanc aurait convenu, mais je l’ai taché de jus de raisin et il est encore dans le panier à linge sale. Si Emma, ma meilleure amie – et voisine d’en face ! –, était là, j’aurais pu lui écrire. Il m’aurait suffi de traverser la rue et de fouiner dans son immense garde-robe, qui a la même dimension que notre salle de bain. Emma a au moins quinze paires de souliers, ce qui donne une bonne idée du nombre de chandails et de pantalons qu’elle possède. Mais malheureusement pour moi, c’est son cours de natation aujourd’hui.

    J’ai une idée !

    Une autre personne peut m’aider. Je sors mon iPod de la poche arrière de mon pantalon. J’ouvre Facebook avec l’espoir que Marie-Jade soit en ligne. Il le faut ! Mais pourquoi je m’inquiète ? Cette fille est toujours en ligne.

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    Aussitôt, je vois que le message a été lu. Super ! Si quelqu’un peut régler mon problème de vêtements à la dernière minute, c’est Marie-Jade.

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    Rien n’est jamais gratuit avec Marie-Jade.

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    Je ne vais certainement pas parler de Jacob à Marie-Jade. Elle ne sait rien de l’histoire.

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    Avec un peu de chance, j’aurai le temps de revenir avant que les Cloutier se pointent !

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    Abasourdie, je fixe l’écran plusieurs secondes. Marie-Jade veut me rendre un service ? J’avais perdu l’habitude de la voir si gentille. Ces derniers temps, c’était plutôt le contraire : elle m’évitait ! Mais la pauvre est déprimée depuis qu’elle est en peine d’amour de son Laurent. Laurent pot de colle. Ils se sont laissés la semaine dernière. En fait, IL a cassé. Pour Marie-Jade, c’est donc le drame, la fin du monde, l’apocalypse… Elle m’écrit cinq fois par jour pour se plaindre de son terrible sort. En plus, elle me téléphone souvent. Elle veut qu’on se fasse des soirées comme dans le temps, lorsqu’on était comme les deux doigts de la

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