À propos de ce livre électronique
Logan, un jeune adolescent éperdument amoureux de la belle Laurence, se prépare mentalement à une soirée dansante avec l’élue de son cœur. Des évènements désastreux viendront cependant changer le cours de l’histoire. À la suite de cette journée maudite, le jeune garçon commencera à vivre des épisodes étranges de voyages temporels lui aussi.
De l’amour, du drame, du surnaturel… La ligne infiniment subjective entre la maladie mentale et les âmes possédées… Qu’adviendra-t-il de Michel et de son don ? Comment Logan réussira-t-il à contrôler le sien qui est beaucoup plus puissant que celui de Michel ? Et Laurence dans tout cela ?
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Aperçu du livre
Le don - Chantal Cool
Chapitre 1
Dans une chambre sombre aux fenêtres entrouvertes et aux rideaux virevoltants au rythme de la douce brise printanière, Michel dort paisiblement. Son corps physique est calme et pacifique, mais son subconscient sait qu’il sera bientôt l’heure…
Le réveille-matin situé sur la table de chevet projette une lueur bleutée dans la chambre de l’homme qui indique 5 h 14 du matin. Soudainement, un déclic, et la voix de Donna Summer se fait entendre dans la pièce abritant un Michel quelque peu confus.
— She works hard for the money. So hard for it honey ! poursuit, en arrière-plan, la voix des années 80.
Michel se redresse dans son lit et commence sa fameuse routine d’étirements et de lamentations. Il déteste avoir à se réveiller si tôt afin de se rendre au travail. Cependant, comme il adore ce dernier et que c’est le seul moment de la journée où il peut s’y consacrer, il accepte de se lever tous les matins de la semaine afin de s’y rendre. Michel travaille du lundi au vendredi, de 6 h à 10 h du matin. Oui, ce ne sont pas de longues heures de travail, mais ce sont des heures épuisantes. Si épuisantes qu’il tombe habituellement de fatigue à la seconde où il met les pieds dans la maison.
Avec les yeux secs et une haleine de cheval, Michel se lève du lit et, par mégarde, dépose son pied gauche au sol en premier.
— Merde ! Commencer la journée du mauvais pied, ça ne peut pas être bon. Pourquoi est-ce que je me sens toujours si fatigué ? fait-il d’un ton bougon.
En se dirigeant vers la salle de bain, l’homme passe juste à côté d’une énorme commode dont le tiroir n’avait pas bien été poussé et, par accident, s’égratigne l’épaule au passage.
— Haaa !! Encore ! Je ne comprends pas pourquoi ce satané tiroir est toujours ouvert ! Je commence sérieusement à croire que ce meuble est hanté, poursuit-il intérieurement en se frottant l’épaule.
Après avoir désinfecté sa plaie et y avoir apposé un pansement, Michel est habillé et débarbouillé. Avant de sortir de sa chambre, il ouvre le tiroir de sa table de chevet, prend un objet sphérique qui s’y trouve et le glisse dans la poche de son veston. Il descend les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée et en passant près du comptoir de la cuisine, il agrippe une banane au passage. Cela fera l’affaire pour l’instant, se dit-il. Il poursuit son chemin vers la porte de la cuisine, empoigne la poignée antique et d’un bras solide, pousse sur cette dernière afin de se retrouver finalement dehors, à l’air frais. En jetant un rapide coup d’œil à sa montre, Michel se rend compte qu’il est en retard pour son travail. Maudite commode aussi ! Si ce n’était pas de ce fichu tiroir qui m’a arraché la moitié du bras, je ne serais pas en retard présentement ! fulmine-t-il pour lui-même.
Dehors, il fait encore noir. Dans le ciel, on n’aperçoit maintenant qu’une partie de la lune qui disparaît lentement derrière la cime des arbres. En marchant d’un pas rapide et en engloutissant sa banane, Michel est rêveur. Une pensée en amenant une autre, il commence à revoir dans sa tête quelques-uns de ses souvenirs d’enfance.
— Allez Michel, tu viens ? criait continuellement Paul, son petit frère.
Assis sur le pied d’une roche, au bout d’une pointe, la mer s’offre en spectacle sur une étendue d’environ 270°. À droite, on pouvait voir un vieux chalet abandonné qui faisait face à la mer et à un immense rocher sur lequel de jeunes amoureux avaient gravé leur nom en symbole de leur amour. En face, un autre rocher portait fièrement une peinture tricolore, ornée d’une étoile, sûrement créée par une artiste locale à la recherche d’une toile pour sa prochaine œuvre. Finalement, à gauche on pouvait observer une série de petits rochers qui ressemblaient, lorsque l’on regardait de loin, à une famille de dauphins qui sautaient hors de l’eau en suivant un bateau de pêche.
— Dépêche-toi Michel, la mer va commencer à descendre !
Paul était toujours excité lorsqu’ils arrivaient au chalet et que c’était la marée haute. Durant ces grandes marées, l’eau encerclait le rocher étoilé et c’était le seul temps où l’on pouvait l’escalader afin de l’utiliser comme plongeon. En effet, lorsque la mer était haute, l’eau était suffisamment profonde pour plonger sans risque de se blesser.
— J’arrive Paul. On fait la course jusqu’à la roche baleine ?
Ahhh cette roche, la roche baleine ! Il s’agissait d’une roche de forme ovale qui ressemblait exactement à une baleine qui sortait un peu de l’eau afin de respirer. Lorsque la marée était haute, l’eau encerclait aussi cette roche et c’était toujours le point de rencontre des deux frères lorsqu’ils décidaient d’aller nager.
— Je suis déjà arrivé ? réalisa Michel à la vue du pénitencier. Je me demande ce qui m’attend ce matin, pensa-t-il en enlevant sa casquette pour se gratter le crâne. J’espère qu’il ne m’arrivera rien aujourd’hui…
Michel cogna doucement dans la vitrine du gardien de sécurité. Ce dernier, avec un grand sourire, lui fit signe d’entrer. La journée commençait tout juste pour Michel.
***
Marchant d’un pas lent à l’intérieur des murs de cette prison qu’il connaissait si bien, Michel se remémorait les évènements de la veille.
Alors qu’il était au beau milieu d’une séance avec un prisonnier, ce dernier s’était brusquement levé et avait tenté de l’attaquer avec le crayon parfaitement affilé qui se trouvait sur le carnet de notes de l’inquisiteur. Bien que les mains du prisonnier numéro 866 aient été attachées solidement avec des menottes à l’un des barreaux de sa chaise, ce dernier avait quand même réussi à s’emparer du crayon et à s’élancer de tout son poids sur la table qui le séparait de Michel. La masse de l’homme, d’une stature de géant, avait fait rompre le barreau de la chaise sur laquelle il avait été menotté. Tout s’était passé très rapidement. L’homme aux vêtements de couleur orange était atterri sur la table comme une baleine d’une tonne échouée sur la plage. Il avait regardé Michel d’un regard enjoué, et un sourire démoniaque était apparu sur son visage.
— Tu ne m’as pas vu venir, hein mon espèce de con ? Je pensais que tu pouvais voir ce qui se passait dans ma tête, hein ! Me semble que c’est ce que tu essaies de faire croire au monde ! avait-il lancé à Michel d’un ton accusateur.
En moins de deux secondes, Michel avait vu cette grosse brute se relever sur la table et sauter sur lui avec le crayon qui s’alignait parfaitement avec son œil droit. Au dernier instant, Robert, le gardien de prison, avait ouvert la porte et l’avait électrocuté juste avant que le crayon n’atteigne la destination souhaitée. Pâle comme un fantôme, Michel avait immédiatement quitté les lieux et, de retour à la maison, il s’était endormi comme un bébé, mort de fatigue.
— Pourquoi je n’ai pas fait plus attention hier ? se questionna-t-il en marchant dans le long couloir menant aux portes qui le sépare des cellules des prisonniers. J’étais sûrement trop fatigué, tenta-t-il de se convaincre.
En poinçonnant son code sur le système de sécurité de la grande porte qui le séparait de détenus, Michel restait pensif et un peu méfiant.
— Bonjour mon beau Michel, lança Robert. J’espère que tu ne m’en veux pas pour hier. J’ai vraiment réagi le plus rapidement que je l’ai pu. J’ai été pris un peu au dépourvu, ajouta-t-il, un peu gêné.
— Ah, ne t’inquiète pas Robert, je ne t’en veux pas du tout. Pour être honnête, c’est un peu à moi que j’en veux. J’étais distrait hier, je suis si fatigué dernièrement. Je n’ai pas pris toutes les précautions nécessaires…
— Bah ça va, oublions ça tu veux ? Ce matin, j’ai quelqu’un à te présenter. Je crois que tu vas le trouver assez spécial. Il s’appelle Tomate Séchée !!! s’écria Robert en éclatant de rire. Je me demande où ils vont chercher des surnoms pareils, ajouta-t-il en reprenant son souffle.
— Tomate Séchée ? Bon, ça commence bien la soirée ça ! Je suis prêt dans environ dix minutes, répliqua Michel d’un ton un peu plus sérieux.
— Parfait, prends tout le temps dont tu as besoin et lorsque tu seras prêt, rejoins-moi devant la cellule 17, fit Robert en tournant les talons.
Michel marcha, un peu plus rapidement cette fois, vers son bureau. Il ouvrit la porte et vit le décor habituel ; un bureau en chêne bien solide reverni quelques années passées, mais à nouveau rempli d’égratignures ; une lampe sur pied lui rappelant la maison de ses parents lorsqu’il était petit ; quelques photos de connaissances qui lui souriaient dans des cadres suspendus aux murs et finalement un matelas de yoga bleu dans le coin opposé de la porte. L’homme entra, enleva ses souliers et se dirigea vers le matelas. Au passage, il glissa la main dans la poche de son veston pour s’assurer que le petit objet sphérique s’y trouvait toujours. En desserrant sa cravate, il s’assit avec les jambes croisées devant lui. Il enleva sa montre et commença son processus de méditation. S’il voulait oublier sa mauvaise performance d’hier, il aurait peut-être besoin d’un peu plus de temps. Les mains jointes, un peu comme s’il priait, Michel commençait à se laisser aller et tentait de capter le plus d’énergie possible.
Au bout de vingt minutes, il était prêt. Il se leva lentement, réajusta sa cravate, remit ses souliers et sa montre et quitta la pièce avec un air satisfait. Arrivé en face de la cellule 17, il vit Robert qui l’attendait.
— Je suis prêt, le vieux, fais attention à moi ce soir, tu veux bien ?
— Est-ce que ça va Michel ? Je n’aime pas cela quand tu as un petit sourire en coin comme celui que tu as présentement sur ton visage, questionna le gardien de prison.
— Non, je blague Bobby ! Aujourd’hui, ce sera une bonne matinée calme et productive. Je le sens !
Robert et Michel sourirent et s’approchèrent de la porte de la cellule 17. Au bout de plusieurs longues secondes, Robert trouva finalement la bonne clé dans son énorme trousseau. Il l’inséra dans la porte de métal et un déclic se fit entendre. Ce dernier envoya un clin d’œil à Michel et le travail commença.
***
Michel tourna lentement la poignée de la porte de la cellule 17. Il était nerveux. Après les évènements de la veille, il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il serait toujours capable de poursuivre son travail auprès de ces hommes, généralement des monstres de la pire espèce, mais aussi parfois innocents, malheureux de s’être retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment.
Du coin de l’œil, l’homme regarda Michel s’approcher de lui. Agité, il se demandait si tout ce qu’il avait entendu à son propos était vrai. Si oui, il avait peut-être une chance de s’en sortir.
— Bonjour. Mon nom est Michel et je travaille avec le département de police de la ville. J’ai été embauché pour vous poser quelques questions. J’espère que vous serez coopérant avec moi sinon, la matinée sera longue, ajouta Michel avec un petit sourire.
Du premier regard, il savait qu’il avait affaire à une bonne personne. Quelle était son histoire ? Comment s’était-il retrouvé en prison ? Les réponses à toutes ces questions et bien plus n’allaient pas tarder à faire surface.
— Je m’appelle Jeff et j’ai 36 ans. J’ai beaucoup entendu parler de vous, répondit l’homme en costume orange, un peu soulagé. Je ne sais pas ce que vous faites au juste, mais je suis prêt à tout pour vous aider dans votre travail.
— Bien ! poursuivit Michel.
Il prit une grande inspiration et sortit un pendentif de la poche de son veston. D’un mouvement saccadé, mais toujours avec ferveur, il commença à le frotter avec son pouce droit. Le mouvement était constant et circulaire. Michel, les yeux fermés, continuait de frotter l’objet sphérique. Assis en face de lui, Jeff le regarda d’un air interrogateur, mais ne posa pas de question. Sous les doigts de Michel, le pendentif devint de plus en plus chaud. Au bout d’environ deux minutes, Michel cessa son mouvement sphéroïdal et déposa l’objet sur
